C’est toujours délicat de traduire des poèmes. Il y le choix à faire entre le maintient du rythme et de la rime ou l’exactitude littéraire de la traduction. "an der laterne" une expression difficile à traduire. Littéralement il faudrait dire "prés du lampadaire" ce qui fait plutôt pochetron. Dans l’idée cela signifie "être là à ne plus savoir que faire"
SEEMAN
"MARIN"
Viens dans ma barque
Une tempête se lève et la nuit tombe
Où veux tu aller ?
Tout seul tu es à la dérive.
Qui tient ta main
Quand les abysses t’entraînent ?
Où veux tu aller ?
Plus de côte dans cette mer froide
Viens dans ma barque
Le vent d’automne gonfle la voile.
Maintenant tu te tiens là "an der laterne "
Les larmes sur le visage.
La lumière du soir chasse les ombres
Le temps s’arrête et vient l’automne.
Viens dans ma barque
La nostalgie devient le barreur
Viens dans ma barque
Le meilleur marin c’était bien moi.
Maintenant tu te tiens là "an der laterne"
les larmes sur le visage.
Tu soufle la bougie
Le temps s’arrête et vient l’automne.
Ils ne parlaient que de ta mère
Seul la nuit n’a pas plus de pitié.
À la fin je resterai quand même seul
Le temps s’arrête
Et j’ai froid.
C’est toujours délicat de traduire des poèmes. Il y le choix à faire entre le maintient du rythme et de la rime ou l’exactitude littéraire de la traduction. "an der laterne" une expression difficile à traduire. Littéralement il faudrait dire "prés du lampadaire" ce qui fait plutôt pochetron. Dans l’idée cela signifie "être là à ne plus savoir que faire"
traduction de Fernand BINING