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Prévert et Kosma : CHASSE A L’ENFANT !

14 octobre 2008, 19:20, par Sophie.L

Oui la chasse à l’enfant est toujours d’actualité : ah Prévert, si tu savais !

"La chasse à l’enfant" que ce soit dans le cadre de la loi de prévention de la délinquance, ou de "l’immigration jetable" on appelle cela "l’innovation" en matière d’éducation, où d’immigration...la solution...à moins que ça ne soit le début de la Solution Finale ! ça conduit des hommes des femmes et des enfants terrorisés à se défenestrer depuis qu’il est de nouveau autorisé de les arrêter chez eux, comme au bon vieux temps de Vichy !

En France on ne se salira pas les mains, on livrera aux dictatures, ceux et celles qui risquent simplement d’être condamnés à mort, torturés, incarcérés à vie, lapidés,ou "simplement" assassinés dans leur pays.
On renverra dans des charter des hommes, des femmes ligottés, qui hurlent à la mort au milieu de touristes en partance pour des destination de rêve, des hommes scotchés sur leurs sièges, comme de vulgaires marchandises...

Que dire d’une société qui au lieu de protéger ses enfants, se protège de ses enfants ?

La gauche surenchérit, emboitant le pas à l’UMP, qui proposait déja des formations encadrées par des militaires aux jeunes en difficultés : Port de l’uniforme, apprentissage de la Marseillaise, lever des couleurs au son du clairon, punitions, répression, humiliations, ça forge le caractère !... Ah Ségo ton gradé de père t’a ouvert la voie !

Gauche-Droite, même combat en matière de sécurité...Nous voila revenus aux années trente.

En1934, les enfants étaient confiés à des "matons", à des anciens militaires, dans des colonies pénitentiaires. Quelle innovation depuis 2007 en matière de prise en charge de la délinquance ! prisons pour mineurs, Centres éducatifs fermés, des gosses qui fuguent se rebellent ou se suicident !

Ces procédés ne peuvent conduire qu’à la récidive et la révolte, comme à Belle-île en mer en 1934. Un enfant avait osé mordre dans son morceau de fromage avant de manger sa soupe. Délit contraire au règlement. Deux gardiens le jetèrent à terre et lui écrasèrent le visage à coups de talon. C’en était trop : la colonie se révolta, saccagea le bâtiment et malmena les gardes-chiourme avant de s’enfuir. Dès que le tambour de la ville annonça qu’il y aurait une prime de vingt francs pour ceux qui ramèneraient un fugitif, ce fut la ruée, vacanciers compris. Certains se firent deux cents francs.

C’est en hommage à ces jeunes révoltés que Prévert écrivit le célèbre "Bandit, voyou, voleur, chenapan... " Sophie.L