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LA CLASSE OUVRIERE ET LES GIROUETTES

22 novembre 2008, 19:20

Bjr Sam

Merci pour ces indications intéressantes également.

Sur ce point

ainsi l’on peut considérer comme faisant parti de la classe ouvrière quiconque est contraint de vendre sa force de travail pour vivre , même s’il n’effectue pas un travail manuel .

je ne partage pas tout à fait ton avis, il me semble que la classe ouvrière est bien une composante spécifique de la classe + générale du prolétariat (qui n’a que sa force de travail à vendre etc) - pour un travail industriel ou agricole c’est à dire un travail qui demande une implication directe avec une production et souvent une participation physique.

Un cadre dans une usine n’est pas un ouvrier, je pense.

Pourtant il est dans une usine et il participe à la production, même indirectement, en vendant sa force de travail pour un salaire, donc c’est un prolétaire mais pas un ouvrier. et d’ailleurs il n’a pas le sentiment d’appartenir à cette classe.

Je pense que certains éléments permettent de distinguer les ouvriers (qualifiés ou non) des autres prolétaires, c’est qu’ils ont moins de facilité à changer de fonction de métier, que d’autres prolétaires, leur reclassement est bcp plus restreint, ils sont bcp plus violemment victimes du chômage en période de crise etc

Bref, en clair , selon moi, une des différences, c’est que ce sont les premières victimes du Kapital en période Krise c à d quand celui ci refait son gras et élimine ses concurrents...ils constituent les premiers gros bataillons de la fameuse "armée de réserve" -

c’est pour ça on peut dire "nous sommes tous des ouvriers" dans un sens très spécifique mais en réalité , moi par exemple, je sais pertinemment que je n’appartiens pas à la classe ouvrière, même si je le voulais décrire ainsi. Ce qui ne m’empêche pas, pour diverses raisons , de prendre fait et cause pour elle en tant que moi même élément du prolétariat.

LL