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le capitalisme est malade, il est temps d’en finir !

3 février 2009, 01:16

Personne ne peut prédire l’avenir. Mais chacun peut essayer de le prévoir. En émettant des hypothèses. En se questionnant. Les réponses ne viendront pas des spéculations des uns et des autres mais de l’action de chacun dans la défense de ses intérêts de classe.

Certes la crise du capitalisme est là qui demande du fric d’un côté, et des sacrifices insupportables de l’autre. On voit en ce moment, complètement éberlués, sans voix, des Etats se déclarer carrément en faillite comme l’Islande, et d’autres pays ultra-libéraux comme la Grande-Bretagne, dont Sarko et sa bande nous vantaient tant les mérites, affronter une tempête, que dis-je un cyclone hallucinant, alors que nous, les français avons encore un beau reste de services publics qui vont nous protéger un minimum.

C’est désolant que Sarko n’ait pas l’honnêteté d’admettre, au moins une fois dans sa vie, que de bons services publics, c’est mettre à l’abri toute la population surtout par temps de crise.

J’en conclus, qu’il faut absolument préserver notre système public, lui rendre ses lettres de noblesse, et même l’universaliser. C’est la caution, la garantie minimum à laquelle tout humain devrait avoir droit.

La crise nous fait une superbe démonstration que du fric il y en a plus que de raison, et qu’il est possible d’assumer ces fameux services publics.

Fillon déclare qu’il faut que "les citoyens se serrent les coudes". Je ne vois pas comment. Pourquoi ne lance-t-il pas un appel aux nantis, qui eux ont largement les moyens, moyens volés aux salariés.

En fait, "se serrer les coudes" trouve sa place, sa dimension, dans les manifs, les grèves et la solidarité entre salariés. Pour ce qui est du reste, c’est-à-dire de payer, de supporter de nouveaux impôts, de travailler pour des nèfles, ou de s’écraser devant la politique sarkozyste, ce n’est plus possible. Nous avons atteint le seuil du supportable, au delà duquel il y a péril en la demeure.

Il est suicidaire de vouloir continuer les réformes par les temps qui courent. Aucun pays n’est plus en situation de quoi que ce soit, hormis de soutenir, protéger les salariés et les citoyens, car pas de salariés = pas de production de richesses = pas de bénéfices = mort de l’entreprise donc du patron et de ses actionnaires. Adieu fonds de pensions, stock options, bonus, salaires mirobolants hors normes, richesses accumulées, paradis fiscaux, châteaux en Espagne, etc...

Contrairement à ce qu’essaie de nous faire croire la droite, la crise mondiale met en évidence l’utilité salvatrice des services publics, tout en appelant un contrôle massif des citoyens dans la gestion et l’anticipation des affaires de la cité et de l’Etat, qui ne doivent plus rester entre les mains des capitalistes, si peu respectueux de la vie des autres et des biens communs. A nous d’écrire la suite.