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Guadeloupe - Un jeune témoigne

19 février 2009, 19:49, par clo

Fillon témoigne !!!!
ça y est le nouvelobs des socialtés cause !!!! :
ils étaient plusieurs délinquants qui tiraient avec le même flingue à balles pour sangliers,tous en même temps.Même les flics ont été bléssés !!!,alors qu’ils nétaient pas là.

Syndicaliste tué : Fillon parle de "crime", Domota doute
NOUVELOBS.COM | 19.02.2009 | 19H
Le Premier ministre estime que la mort de Jacques Bino, tué par balle en Guadeloupe, est un "crime commis par des délinquants". Le LKP a émis des doutes sur cette version.

Le leader de la CGT-G, Jean-Marie Nomertin, lors de la marche mercredi en hommage au syndicaliste tué .

Le Premier ministre François Fillon a déclaré jeudi 19 février sur RTL, au lendemain de la mort d’un syndicaliste tué par balle en Guadeloupe, qu’il s’agissait d’un "crime commis par des délinquants".
"Les forces de l’ordre ne sont pas du tout impliquées", a assuré le chef du gouvernement.
"La balle retrouvée est une balle qui sert à chasser les sangliers. C’était un lieu où il n’y avait pas de forces de l’ordre. L’enquête dira les choses, mais les forces de l’ordre ne sont pas du tout impliquées dans cette opération", a poursuivi François Fillon.
Membre du "collectif contre l’exploitation" (LKP), Jacques Bino a été tué par balle dans la nuit de mardi à mercredi en Guadeloupe, alors qu’il revenait en voiture d’un piquet de grève.

"Pas la démocratie"
"Pendant plusieurs semaines, on a eu un mouvement social dur mais légal, normal", a observé François Fillon.
"A partir du moment où l’on barre les rues, où on sort du cadre légal, on attise la violence, on prend la responsabilité de la violence", selon lui.
Il a pointé "ceux qui barrent les rues, qui empêchent la circulation de se dérouler, ceux qui attaquant les commerçants qui veulent ouvrir leurs magasins".
Comme on lui demandait s’ils sont "responsables", le Premier ministre a répondu : "bien entendu et c’est pour ça que, depuis plusieurs jours, j’appelle à retrouver la négociation normale".
"Barrer les routes, attaquer les commerçants, ce n’est pas la démocratie", a-t-il lancé.
Les deux nuits dernières ont été marquées par des violences et la mort par balle d’un syndicaliste membre du "collectif contre l’exploitation" (LKP), Jacques Bino, alors qu’il revenait en voiture d’un piquet de grève.
Selon le procureur de Pointe-à-Pitre, Jean-Michel Prêtre, le syndicaliste a été atteint à la poitrine d’une balle "tirée par la fenêtre ouverte du passager".
Le magistrat a souligné que les trois projectiles de chasse tirés contre le véhicule n’étaient "pas des balles perdues", ajoutant qu’il n’y avait pas alors de policiers positionnés à proximité.
Trois policiers qui accompagnaient des pompiers venus porter secours à la victime ont été légèrement blessés(par des balles à sanglier ?????)

Elie Domota doute
Dès l’annonce du drame, le leader du LKP, Elie Domota, avait lancé un appel au calme, renouvelé dans la journée, mais il a aussi émis des "doutes" sur la "version officielle".
"On demande à la justice de mener une enquête approfondie pour réellement définir ce qui s’est passé parce que les circonstances sont encore troubles", a-t-il affirmé. Entouré d’un très important service de sécurité, Elie Domota a participé dans l’après-midi avec plus de 2.000 manifestants à une marche silencieuse vers le quartier Henri IV de Pointe-à Pitre, où a été tué le syndicaliste.
Une autre marche silencieuse d’hommage a rassemblé de 2 à 3.000 personnes à Fort-de-France.