Florence COUSIN en est à son dixième jour de grève de la faim. Secrétaire de rédaction au journal Libération, elle est aujourd’hui indésirable. Pourquoi ?
Aux dires du directeur, Monsieur JOFFRIN, éliminée pour « insuffisances professionnelles », « elle n’aime pas le journal », cela fait 25 ans qu’elle y travaille.
Monsieur JOFFRIN, qui se présente sur les ondes radiophoniques comme le défenseur des causes sociales, pratique en fait le darwinisme à la sauce libérale dans son quotidien : supprimer les êtres qu’il considère comme faibles.
Après avoir reçu une délégation du Syndicat général du Livre et de la Communication écrite, mercredi 18 février, Monsieur JOFFRIN a demandé un temps de réflexion face aux propositions faites par la délégation avec l’accord de Florence COUSIN. Quelles propositions ? Une formation professionnelle comme secrétaire de rédaction / correction dans une école de journalisme reconnue par la profession avec, à l’issue, un bilan de la qualification acquise. Cette période de formation serait effectuée sans rupture du contrat de travail.
La nuit n’a visiblement pas porté conseil au maître de Libé ; en réponse téléphonique, dans un langage digne des patrons des « forges », Laurent JOFFRIN s’est réfugié derrière un accord qu’il a signé avec Info.com et la Filpac. Désolé, Monsieur JOFFRIN, mais vous ne nous ferez pas croire que la Filpac ait pu donner son accord sur un licenciement, cela va à l’encontre de ce que la CGT défend : « la Sécurité sociale professionnelle ».
(...) Dans l’immédiat, le SGLCE appelle ses mandants à apporter leur soutien moral et physique à Florence au siège de Libération, 11 rue Béranger, Paris 3e. (...)
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lire aussi le message de soutien CLAIR du SLGE-CGT, mis aussi sur Bellaciao
De l’Humanité, Monsieur JOFFRIN !
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