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La Nation : un concept politico-juridique radicalement opposé à celui de dictature du prolétariat

7 avril 2009, 23:01, par Le Gravier

"Dès qu’il y a un groupe social, quel qu’il soit, la question est posée du pouvoir. Qui a le pouvoir sur quoi ? Pouvoir de décision, pouvoir d’application des décisions (…) depuis toujours la question est posée, même si elle n’a pas été formalisée, elle existe, de savoir si l’être humain est sujet de pouvoir, au sens du sujet assujetti, ou s’il est sujet de droit au sens grammatical, c’est-à-dire, commandant le verbe, et donc acteur de pouvoir, titulaire de pouvoir. Ce qui peut aujourd’hui caractériser notre époque, et depuis un certain temps, dans les termes suivants : l’alternative est entre pouvoir sur les peuples et pouvoir des peuples. "
Je ne cite pas lénine ...mais Roland weyl
Pourquoi ?
Il faut entendre, comprendre, les grands penseurs entrés dans l’histoire.Leur pensée est enseignement mais elle n’est plus suffisante...Lénine , Marx...et d’autres n’ont pas connu la guerre de 40 45, l’effondrement de l’union soviétique, l’impérialisme Américain, la bombe atomique, L’ONU.
Leur pensée aussi riche soit elle ne pouvait pas prendre en compte ces réalités.
Alors entendre des voix actuelles peut nous éclairer.

Aujourd’hui comme hier, la question qui se pose, est celle du pouvoir réel.
Les comcepts abstraits,idéologiques, tels ceux de nation, pouvoir populaire, pouvoir du peuple...où autres noms ... s’ils ne définissent pas les instruments, les leviers, par lesquels s’exercent le pouvoir réels, ne sont que des idées qui enfument.
La faiblesse des classes " assujetties" actuelles est dans cet enfumage idéologique.
 Insuffisance dans la description et la compréhension des mécanismes actuels de l’oppression de l’exploitation ( pas ceux du temps de lénine, mais ceux d’aujourd’hui).
 De cette insuffisance découle, l’insuffisance dans l’invention d’instruments juridiques nouveaux d’exercice du pouvoir par ceux qui en sont toujours écartés . Instruments adaptés à notre époque.
Les revendications générales de type" le pouvoir au peuple", ou bien " tout nous appartient", ou encore "dictature du prolétariat", ne sont que faussement mobilisatrice, car elle débouche sur une absence de modalités concrètes d’exercice du pouvoir.
Nous savons que désigner des représentants est largement insuffisant pour exercer le pouvoir.Mais quelles propositions concrètes est faite pour resoudre cette ( ces) question(s).
J’avoue que je n’ai pas la réponse.

Mais je pense que seule la réponse à cela permettra de dépasser largement les méandres troubles dans lesquels pour l’instant nous nous enlisons.
Il est urgent que ces réponses voient rapidement le jour !

Fraternellement
georges