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Les Verts et le Modem, qui s’en étonne ?

25 août 2009, 13:12, par Copas

La question de l’attitude du PCF n’est pas vraiment tranchée et est encore le fruit d’une bataille. Une partie de l’appareil joue l’alliance jusqu’au MODEM sans oser le dire clairement en préparant les esprits à une alliance "sans exclusives et portes fermées"...

Dans de nombreux débats depuis 1 an, lors des fêtes locales du PCF par exemple (cf fête du patriote à Nice, le directeur du Patriote) , des membres de la direction du courant majoritaire dans le PCF ont tenu ces propos ésotériques pour certains mais lumineux pour d’autres.

L’existence d’un pôle irréductible d’une partie du PCF, et des partis LO et NPA gène énormément la construction d’un parti démocrate à l’italienne.

Ils peuvent construire ce type de truc inutile et nocif pour le peuple qu’à condition d’éliminer les partis indépendants de la bourgeoisie et ne menant pas d’alliance de gestion bourgeoise.

On parle beaucoup de la question italienne car elle est dans toutes les têtes. le dynamitage de la gauche populaire a pu se faire là bas car ils ont réussi à attirer pendant un temps le parti qui réunissait communistes et extreme gauche dans un gouvernement de droite.

La chance que nous avons eu en France en 2002 c’est d’avoir garder, quoiqu’on en pense des partis qui n’étaient pas dans le gouvernement bourgeois Jospin.

La question donc de partis indépendants des logiques de gestion pro-capitalistes est au centre de toutes ces questions pour les révolutionnaires.

Le NPA fait passer la frontière au niveau du PS, c’est une simplification mais qui n’est pas mauvaise, bien que pas assez précise.

Mais il y a un travail à effectuer vis à vis du PCF pour qu’il rompe avec les alliances de gestion capitaliste qu’il a dans une série d’endroits avec le PS, le MODEM et les verts, partis atlantistes, ultra-libéraux , anti-démocratiques (le TCE, le TCE et le TCE, ainsi que le parlement européen, le parlement européen et le parlement européen).

Voter contre Sarko n’est pas faire des alliances à discipline majoritaire avec la gauche de droite.

Tant qu’il n’y aura pas de signe fort du PCF de rompre des alliances de gestion de droite locales , ou régionales, ou départementales, avec le PS, le Modem et les verts, l’engagement du parti sera extrêmement douteux ... et les défaites prévisibles.

La constitution d’un pôle de résistance et de reconquête implique, entre autres, une unité avec un cordon sanitaire vis à vis de la bourgeoisie et ses partis.

Le PCF ne l’a toujours pas décidé clairement mais louvoie entre des militants de plus en plus agacés et des désirs de sauver des postes et la gloire d’alliances douteuses.

La reconquête passe toutefois par un terrain qui n’est pas sur le terrain politicien, mais sur le terrain social, réel terrain central de confrontation entre classe ouvrière au sens moderne du terme et bourgeoisie. La question politicienne dont on parle là est effectivement une des ramifications de cette bataille (alors que les nomenclaturistes en feront la mère de toutes les batailles, celle qui gouverne tout le reste).

Et donc , la constitution d’un pôle politique de résistance et de reconquête intervenant spécifiquement sur le terrain électoral ne peut être qu’une conséquence et une ramification parmi d’autres d’un pôle de résistance populaire sur le terrain et centralisé .

La polémique récente entre CGT et NPA exprime cette question, même d’une façon déformée.

Le nomenclaturisme qui échange des coupes de champagne avec le medef et sarko déteste l’incursion des travailleurs révolutionnaires auprès de leurs collègues sur des tâches évidentes.

Ou, autrement dit, c’est le rapport aux batailles sociales, aux questions d’organisation du mouvement populaire, de sa coordination, qui fera les démarcations vis à vis de l’attelage libéral-nomenclaturiste en construction .

Et ça passe également sur le terrain de cette polémique à rapprocher des menaces des nomenclaturistes contre beaucoup de syndicalistes et de structures de base qui font le boulot.

C’est donc une bataille d’ensemble politique qu’il faut mener et ne pas hésiter à s’appuyer les uns les autres entre communistes et révolutionnaires quand des attaques sont enclenchées contre eux par les demi-sels des nomenclaturas.