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louves hyènes chacals contre les patrons les rapaces les paillassons

5 octobre 2009, 22:19, par Copas rapace

A partir du moment où on ne voit d’autre issue qu’un vote dans le cadre du système actuel c’est sur qu’on ne peut comprendre les propos de la Louve.

Un peu comme des gens enfoncés dans un canyon qui ne peuvent croire qu’il existe une planète là haut qui ne soit ce coupe-gorge qui oscille entre gauche qui fait le boulot des patrons (il faut mettre des mots sur la réalité), des nomenclaturas des confs qui ne veulent pas affronter l’état-Sarko et les actionnaires, tous ensemble, et des droites sur-agressives qui gagnent des élections en se payant la totalité des médias, télés, radios, presse ou quasiment.

Faut-il rappeler qu’il n’y a jamais eu de gouvernement agissant en faveur du peuple sans que les travailleurs soient mobilisés sur leurs propres objectifs, comme en 45, un peuple les armes à la main, y compris contre le gouvernement, comme en 36 (la gauche), et en 68 (la droite).

Par contre il n’y eut pas en France de gouvernement qui fit une politique favorable aux travailleurs sans que ceux-ci soient grands féroces, costauds et donnant des coups de pieds au cul.

Mais faut-il le rappeler aux shootés du parlementarisme pendant des dizaines d’années qui rêvent toujours d’un raccourci imporbable par les urnes.

Ca ne marche jamais comme ça et n’a jamais tellement marché comme ça.

Là, Sarko nous sert à la gorge et nous demande d’augmenter la mise : Pleurnicher en disant que c’est pas bien qu’il n’organise pas de référendum ne sert pas à grand chose sauf à souligner que l’esprit démocratique se fracasse sur la démocratie étriquée du système.

On peut se féliciter, et il faut le faire, pour donner confiance en soi aux travailleurs, de cette immense mobilisation mais la solution ne semble pas institutionnelle et semble plutôt un coupe-gorge qui fait ricaner le gouvernement il faut utiliser l’argument de l’irrespect de la démocratie par ces argousins, c’est utile dans le rapport de force mais pas s’imaginer qu’ainsi on le fera reculer<.

Quelqu’un a comparé avec une manif de 2 millions de personnes. C’est inexact on a repoussé le CPE avec moins que ça mais dans la rue et unis, parce que le mouvement du CPE ne se mettait aucune borne électoraliste pour retourner à la niche.

Il n’existe pas de raccourci-miracle par les urnes. Si il en existait un La Louve crierait banco ! , tout autant que moi ...

Une porte sur l’été

Le chat Petronius le Sage, lorsqu’il fait mauvais temps, a l’habitude de demander à son maître de lui ouvrir successivement toutes les portes de la maison .

Il passe alors d’une pièce à l’autre, prenant un air de plus en plus dégoûté, persuadé qu’à la fin son maître finira par lui ouvrir une porte donnant sur le beau temps

Une porte sur l’été, roman de science-fiction de Robert A. Heinlein

Entendons-nous, ce n’est pas une charge contre la démocratie, mais à condition qu’elle se fasse à armes égales, entre égaux.

la seule façon c’est bien de développer le mouvement populaire dans sa logique même sans le fracasser en essayant de faire croire qu’une élection, un vote, dans CE système constitue une solution.

Autrement dit il faut continuer à élargir la mobilisation sur La Poste sans prêter attention aux étourneaux des urnes, il n’y a pas de reaccourcis.

Si tu veux la paix, prépares la guerre. Ce n’est pas seulement valable pour les ganaches du pouvoir, les systèmes de domination injustes, c’est également valable pour la classe populaire.

Louves ne suffisent, c’est en Chacals qu’il faut fesser les joues du petit.

Loin des couyonades sur les majorités de progrès et autres unions en phalanges de progressistes éclairés...

Amen.

et vive l’auto-organisation démocratique, massive, des travailleurs, coordonnée à tous les niveaux et surtout aux niveaux où les défaitistes de la gauche plus rien et les vautours nomenclaturistes mal-font ce qu’ils sont NORMALEMENT payés à faire par les travailleurs.

Et ça c’est pas triste, ni aigri, mais c’est un printemps à construire .

un socialisme à visage humain.