Accueil > ... > Forum 377746

Un débat et des enjeux européens… ou petite leçon de syndicalisme de lutte à l’intention des sceptiques

1er mars 2010, 10:14

Grèce : L’ennemi est intra - muros. Supprimons le Programme de Stabilité du gouvernement du Pasok !

par Panos Kosmas

28 février 2010

Panos Kosmas est dirigeant de l’organisation « Kokkino » (Rouge), composante de la Coalition de la Gauche Radicale (SYRIZA). La traduction en français est due à Georges Mitralias et a été entièrement revue par Pascal Franchet et Claude Quémar.

http://www.cadtm.org/Grece-L-ennemi-est-intra-muros

On attendra peut etre pas 2012 pour s’attaquer aux Traités de l’Europe du capital :

Indiens,dissidents,rebelles d’Europe rappellez vous de

A I M Wooded Knee 1973

http://pres06.kazeo.com/Wounded-knee-1973,r88891.html

Tea Party c’est beaucoup plus que Tea Party

1er mars 2010 — Le texte de Frank Rich, dans le New York Times du 28 février 2010, doit retenir toute notre attention. C’est, à notre connaissance, le premier texte d’un commentateur de ce calibre, – un des grands commentateurs du NYT, – qui identifie, même si sans exactement en donner la mesure, l’intensité et la force de colère et de fureur que recouvre le mouvement Tea Party. Ou bien, devrait-on dire la “nébuleuse” Tea Party, tant on sent d’intuition que, pour paraphraser le titre beaucoup plus apaisé du livre de Jacques Chardonne, – Tea Party c’est beaucoup plus que Tea Party.

Tout l’article est à lire, car l’on y trouve un mélange étrange à la fois de compréhension de l’ampleur de ce mouvement, de sa puissance potentielle, de sa position unique, de sa dynamique insaisissable, et à la fois d’incompréhension pour ses causes réelles, cela résumé par le titre un peu court dans le cadre de la catastrophe économique et sociale qui frappe l’Amérique, – « The Axis of the Obsessed and Deranged ». Il y a la compréhension de la forme et de la nature de ce mouvement, et l’incompréhension des causes de ce mouvement. Pourtant, Rich, largement de tendance progressiste, n’est pas avare de critiques des événements récents qui ont précipité l’Amérique dans sa crise actuelle.

Partant de l’affaire de l’“attaque-kamikaze”, en avion, de Andrew Joseph Stack III, contre un bâtiment des impôts fédéraux (Internal Revenue Service), à Austin, au Texas, le 18 février, la première partie de l’article est la moins intéressante, qui trace des parallèles avec divers mouvements, notamment dans les années 1990, sur fond de milices racistes, d’attentat comme celui d’Oklahoma City de Timothy McVeill. C’est plutôt une approche réductionniste de la chose, du phénomène Tea Party. Puis vient le plus intéressant.

Citant un article récent de David Barstow sur Tea Party, Rich écrit :

« Equally significant is Barstow’s finding that most Tea Party groups have no affiliation with the G.O.P. despite the party’s ham-handed efforts to co-opt them. The more we learn about the Tea Partiers, the more we can see why. They loathe John McCain and the free-spending, TARP-tainted presidency of George W. Bush. They really do hate all of Washington, and if they hate Obama more than the Republican establishment, it’s only by a hair or two. (Were Obama not earning extra demerits in some circles for his race, it might be a dead heat.) The Tea Partiers want to eliminate most government agencies, starting with the Fed and the I.R.S., and end spending on entitlement programs. They are not to be confused with the Party of No holding forth in Washington — a party that, after all, is now positioning itself as a defender of Medicare spending. What we are talking about here is the Party of No Government at All...

http://www.dedefensa.org/article-tea_party_c_est_beaucoup_plus_que_tea_party_01_03_2010.html