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Faut-il liquider Mai 68 ?

Publie le mardi 5 février 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Sarkozy a raison, il est temps de liquider Mai 68 !

ou tout du moins son utilisation à toutes les sauces..

Foin de nostalgie bobo...

Libération, dans son numéro du 1er février l’encense :

"Ainsi, les deux héritages de Mai 68 sont la lutte et la liberté. Jamais l’une sans l’autre. Quoi de plus actuel ? Contre les aberrations du capitalisme financier, les cruautés d’une société divisée, loin des conservatismes de la vieille gauche, Mai 68 nous transmet un message d’espérance dans la volonté collective et dans l’imagination du peuple. A nous de l’entendre et de le faire fructifier. Pour que nos sociétés du calcul égoïste retrouvent le goût de l’avenir et celui de la solidarité. Mai 68, mon amour…" peut-on lire dans l’édito de Laurent Loffrin page 3

Petit rappel, Libération appartient à

Cela ne jouerait pas sur le journal, à d’autres !

Dans ce même numéro, 15, une belle publicité en pleine page...

Un jeu-concours-payant concernant la Saint-Valentin.
De 15€ à 45€ pour déclarer son amour et peut-être gagner un week-end en amoureux !

Grâce à qui ?

Libération et et et ?

Sony Ericsson !

On est loin de

Alors, pour garder quand même un peu de l’esprit de Mai :

Même si lorsque je pense à Mai 68,
j’ai toujours en tête le titre Hexagone de Renaud
et ces douces paroles :

"Ils se souviennent, au mois de mai,

d’un sang qui coula rouge et noir,

d’une révolution manquée

qui faillit renverser l’Histoire,

j’me souviens surtout d’ces moutons,

effrayés par la Liberté,

s’en allant voter par millions

pour l’ordre et la sécurité."

Extrait de

just click

Messages

  • C’est pas rien de dire que "la majorité c’est nous", avec nos 80 % dans la même strate sociale (en Inde, caste). Mais qu’attendons-nous pour donner un nouveau "relief" à MAI68, pour ses 40 ans, qui malheureusement en libérant les hommes, les femmes et les enfants, les salariés, les consommateurs, ont libéré pendant ce laps de temps la finance, ce serpent omnivore ! Faut croire qu’on a laissé filer le bel oiseau (MAI68), car voilà que nous aboutissons au bout de ces 40 ans, à une nouvelle forme d’esclavagisme, avant que le tout machinisme ne s’instaure, nous mettant tous à la porte du travail ! Les prémices sont déjà là : caisses automatiques dans les hypermarchés, etc...

    Il faut se préparer à recevoir une sorte de"RMI" pour acheter, et faire tourner ces entreprises pour que les patrons, plutôt l’Etat s’enrichisse. Et nous, que deviendrons-nous ? Que ferons-nous de ce temps libre ? Des touristes ? Des artistes ? Des écrivains, des scénaristes, des journalistes, des amuseurs publics ? Ouais, sans doute !

    Qui peut dire ce que MAI68 a produit ? Et s’il y a toujours une "onde de choc" résiduelle issue de ce vaste mouvement ?

    La seule chose que je sache, c’est que tout est mouvement, que rien n’est fini, qu’il faut et faudra se battre éternellement contre les prédateurs qui refusent d’appartenir à l’unique race humaine, se croyant investis de pouvoirs surnaturels par on ne sait quel dieu (la scientologie, le pape catholique, le peuple élu de dieu, etc, etc...).
    Non, MAI68 ne doit pas être liquidé, mais doit être fignolé, abouti par les 80 % de la population restant sur le carreau après le "viol républicain" dont elle a été vicitime hier 4 février 2008 à Versailles !

    A nous de redorer le blason de MAI68, il est d’actualité plus que jamais !

  • Rien ni personne ne peut liquider Mai 68 pas plus que 1936 d’ailleurs.par contre l’esprit de liberté,la parole libérée,les avancées sociale(smic+30%,section syndicale reconnue dans l’entreprise etc..)
    tout cela paut être perdu si nous ne réagissons pas rapidement.
    Avec l’énervé hyper actif l’on a déjà vu disparaitre pas mal de conquètes alors n’attendons pas Mai, comme les salariés du commerce et autres tous dans la lutte 10 millions de grèvistes
    et MAI 68 sera vivant. JP

  • En 68 on aurait tout simplement dit :

    Qui cite Libé pue de la gueule !

  • Mitterrand s’en est chargé. Vieux stal borné.