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ENSA DIJON : SYNDICATS NON GRATA

Publie le samedi 27 mars 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

Les étudiants de l’École Nationale Supérieure des Arts de Dijon bénéficient d’un colloque "entrée dans la profession" . C’est bien d’y penser, on l’avait suggéré. Un intervenant, artiste expérimenté, représentant syndical, devait y intervenir. Il a été déprogrammé.

Les syndicats et organisations professionnelles d’artistes informent au quotidien les artistes de tous les aspects de la vie professionnelle des arts visuels et plastiques. Ils font le lien et soutiennent les artistes en difficulté avec des diffuseurs, des galeries ou des institutions.

L’ENSA de Dijon veut éviter aux étudiants d’entrer en contact avec des syndicats.

 Cet acte politique nie l’action collective, pour lui substituer celle de réseaux d’influences prétendus "apolitiques".
 Cet acte est servile, comme récemment fût le décrochage, à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, d’oeuvres ironiques des propos présidentiels, de peur de déplaire au ministre en visite.

Artistes, étudiants, vous préparez votre entrée dans une vie professionnelle de création.

Vous pouvez croire obtenir succès et reconnaissance si vous êtes sages et obéissants.
Vous pouvez néanmoins :
  vivre votre pratique artistique librement, en lien et non en logique de concurrence avec vos pairs.
  trouver certaines réponses collectives et sociales à des problèmes professionnels que vous rencontrerez.

Lorsque plus de la moitié des artistes vit en dessous du seuil national de pauvreté, comment croire que les solutions ne résident que par l’individualisme et la débrouille.

L’ENSA de Dijon ne vous propose, pour aborder les Droits d’Auteurs, qu’un interlocuteur, l’ADAGP. Encore un choix politique.
Les organisations professionnelles d’artistes ont créé une autre société d’auteurs : la SAIF.

Comme l’ADAGP, la SAIF collecte et redistribue les droits d’auteurs de ses adhérents, mais avec une différence notable : dès votre entrée à la SAIF, vous y serez à égalité avec les autres sociétaires. Vous pourrez participer, voter et être candidat à son conseil d’administration. à la SAIF, c’est une voix, un même droit pour chacun, sans considération d’ancienneté d’inscription.

Puisque les syndicats d’artistes auteurs sont non grata dans votre école, nous vous adressons, à vous, étudiants en arts de Dijon, ce message par la toile. Via blogs et sites, faîtes passer...

bien cordialement,
 Le SNAPcgt

Messages

  • oui mais il faut comprendre les directeurs d’écoles.
    S’ils n’ont plus d’argent, ils peuvent plus faire marcher leurs établissements.
    c’est pour ça qu’ils doivent faire des concessions.

    • Monsieur

      Je vois d’où viennent ces fausses informations !

      Je vous remercie d’arrêter de faire la fausse publicité de notre proposition bienveillante.
      La personne qui vous a dit ou qui incite à ces propos, je sais qui c’est !. Son intérêt n’est que personnel, cela se voit à la méthode de menaces et chantages dont j’ai été victime par ses propos. Ce n’est pas normal de vouloir imposer une présence lors d’un séminaire de formation où il ne s’agit pas de réunion syndicale, ni politique. D’ailleurs, j’ai déjà expliqué à ce Monsieur, notre objectif pour cette formation.

      Esperant qu’avant de continuer à répandre des fausses informations vous prendrez contact auprès de moi.

      Cordialement

    • Le SNAPcgt maintient qu’un artiste syndicaliste initialement pressenti pour intervenir au colloque de formation d’étudiants "entrée dans la profession", n’a pas été programmé, du fait qu’il est syndicaliste et qu’il semble intolérable à l’ENSA de Dijon que des étudiants en arts plastiques ou graphiques soient mis en relation avec des organisations syndicales professionnelles, alors qu’ils vont entrer dans la vie professionnelle.

      Le SNAPcgt précise que le représentant de la profession écarté n’est pas membre de notre syndicat. Ce n’est donc ni une affaire de "personne", ni de "boutique". Nous manifestons là notre solidarité intersyndicale. Le SNAPcgt ne pratique pas le chantage en pointant ce que l’institution veut occulter.

      On connait bien le couplet : "moi, je ne fais pas de politique". C’est curieusement du côté du manche qu’il se chante. On constate cruellement les résultats de ces "non-politiques", à Dijon comme à Paris.