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La maltraitance des personnels de nettoyage

Publie le mercredi 31 mars 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

de Martine Lozano

Les personnels de nettoyages des hommes et des femmes avec une majorité de femmes seraient exploités, compressés, lessivés en connaissant des conditions de travail qi pourraient relever du siècle dernier soit de l’esclavage moderne.

Cette souffrance sociale se manifeste par des horaires décalées, le manque d’effectifs, la mobilité .

En effet une des particularité de ces emplois dans le nettoyage serait une clause de la convention collective qui précise que le salarié peut-être déplacé dans un rayon de 30 kilomètres.

En cas de changement de prestataire sur le lieu de nettoyage le personnel conserve son emploi sur place mais change de d ’employeur.

Dans le nettoyage le travail s’effectue quand les bureau sont vides :
Soit avant 8 heures et après 17 heures ,les salariés travaillent quelques heures par jour ou par semaine , le temps partiel subi est y fréquent et pour joindre les deux bouts les salariés cumulent les emplois et les employeurs.

Il n’est pas rare pour une personne de nettoyage de n’avoir pas obtenu de plein temps.

Pensons à ceux qui nettoient les bureaux où nous bossons :

Ils sont là entre 5 heures et 8h30 du matin,
Et de 17 H 30 à 21 heures le soir.

Les accidents du travail y restent fréquents car les salariés ne sont pas toujours équipes notamment de chaussures de sécurité, la santé est mise à mal et le mal au dos y est monnaie courante ;

Et mémé si la convention collective limite la charge à porter à 20 kilos , des sacs peuvent dépasser ce poids.

En cas d’accident du travail les salaires ne connaissent pas leur droit sans compter les salariés sans papiers qui vont perdre t tous leur droits.

Pour les salariés du nettoyage , mobilisons nous

Martine Lozano militante associative

Messages

  • Les horaires anarchiques, les salaires de misère mais aussi l’humiliation, la fatigue... Les "filles", comme s’appellent entre elles les femmes de ménage, sont une population corvéable à merci, vulnérable à l’excès, usée jusqu’à la corde. Pour autant, ce monde transparent ne se plaint jamais. Malgré la dureté des situations décrites, faites d’isolement et d’épuisement, le récit de Florence Aubenas est plein de vie, d’humour même. Les portraits qu’elle brosse de ses compagnons d’infortune sont extrêmement touchants, jamais misérabilistes. Il y a Françoise à la grosse voix rassurante de cow-boy, Philippe le gentil dragueur qui aime se balader à Intermarché, la touchante Marilou... Et la journaliste n’a pas son pareil pour leur donner la parole sans jamais les juger : retranscrire les moments de rigolade, de fraternité et de solidarité. Bref, redonner un peu de visibilité à un monde invisible.

  • Ils sont si peu compte-tenu du contexte à oser relever la tête, alors merde, quand ils le font aidons-les !

    Flexibiilité, abus de pouvoir, grignotages à petit feu des horaires, dégraissages à petites doses, cadences infernales, produits corrosifs (je connais des sites où régulièrement les gars dégueulent en sortant du boulot, mais comme du coup personne n’y reste longtemps, ce n’est pas prêt de changer), postures tordues, la liste est tellement longue....

    30 ans à se battre aux côtés de l’un deux là-dedans, si on a vu quelques avancées il y a longtemps, de plus en plus le sentiment de se cogner la tête contre les murs. Et pourtant, il n’y a pas d’autre solution que de lutter encore et encore, mais pour ça encore faut-il en avoir les moyens.

    Salariés des boîtes où ces sous-traitants interviennent, dîtes-vous bien une chose : même si ça se fait sans bruit, ils sont les premiers virés quand dans vos boites, un plan social se prépare.

  • Bonjour,

    J’avais réalisé pour mon UL CGT il y a 2-3 ans une brochure sur les droits des travailleurs -euses du nettoyage, résumant la Convention collective des entreprises de propreté.
    Nous l’utilisons au quotidien dans notre activité syndicale.

    Celle-ci est en train d’être remise à jour, en tenant compte des avenants à la CCn et aussi du mouvement de grève des travailleurs-euses sans papiers, nombreux dans cette profession. Nous recherchons égallement des traducteurs pour en faire des versions en soninlé, bambara, arabe, portuguais et tamoul.

    Je vais essayer de finir cette mise à jour au plus vite et je la mettrais en ligne ici, en espérant qu’elle pourra utile à tout militant-e ou à tout-e travailleur-euse qui voudra l’utiliser (pas de copyright bien entendu, c’est en usage libre)