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La France, le pays où seul le Roi de la République a le droit de dire des gros mots…

Publie le mercredi 23 juin 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

de Michel Mengneau

Cà y est, l’affaire est consommée, Stéphane Guillon et Didier Porte sont virés comme des malpropres. Le patron de France-Inter, dont j’ai oublié le nom tant son patronyme est synonyme de larbin du pouvoir, qui plus est, doublé d’un faux-cul car il a tenté de faire croire que la main du despote n’était pour rien dans ces licenciements, a mis à la porte sans autre forme de procès les deux humoristes sous le fallacieux prétexte d’abus de gros mots.

Comme dans toutes les dictatures, se sont toujours les sources d’informations qui sont les premières contrôlées par le pouvoir (dans tous les putschs, les radios et les aéroports sont toujours les premiers investis). Le président des chaines publiques, ceux des radios publiques étant désignés unilatéralement par le dictateur, on n’était pas étonné que l’autocrate y mis à la tête de fidèles serviteurs, mais, en plus, qu’il se mêlât de faire les programmes cela était un degré supplémentaire dans le contrôle du pouvoir que l’on osait imaginer. Pourtant, c’est bien le cas et où c’est encore plus grave c’est qu’il a décidé de mettre aussi la presse écrite sous tutelle puisqu’il s’est permis d’intervenir dans la désignation du futur patron du Monde…

Alors nos deux amuseurs publics ont été balancés sans vergogne parce qu’il était mal embouchées, ce qui est quand même un comble quand on connaît le langage de charretier utilisé dans certaine circonstance par le monarque !

Oui mais, c’est le monarque, et nous sommes revenus au droit suprême où seul sa majesté dicte les règles de bienséance dont lui-même s’est exempté. Demain, sans doute rétablira-t-il aussi la peine de mort…

Vive la République n’est plus, à bas la monarchie sarkozienne !

Le temps des barricades s’approche.

http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com

Messages

  • Lorsqu’un journaliste de l’équipe Mermet (LBSJS) interroge Cavanna (la question qui tue) au sujet de "Charlie-Hebdo" et de sa prise en otage par Val, Cavanna se tait…, le journaliste insiste et lui demande : vous ne dites rien, vous vous taisez ? Cavanna répond vous le voyez bien… et un silence pesant envahit les ondes.

    Le silence avant la tempête ?
    sergio

  • La fête des guillotines. Viendra bientôt le 14 juillet. Transformé depuis belle lurette en fête des chars, des défilés militaires, des missiles et des élites bien installés à la tribune d’honneur. Au fait, si on fêtait le 14 juillet comme il se doit, à savoir la fête des guillotines ? Et si le symbole dans les rues était la guillotine, le jour du 14 juillet, histoire de remettre l’histoire de France à sa place et de savoir pourquoi on chante la Marseillaise ! A quand un défilé du peuple, et non des chars, le jour du 14 juillet ? A quand des guillotines dans les cortèges ? Pour virer le roi de France actuel de la pseudo-république ? A quand une manifestation de deux millions de personnes qui chantent la Marseilaise pour bouter le roi hors de France ? Vu l’état de délabrement du pays et du monde, il parait qu’on en a guillotiné pour moins que ça... A quand une manifestation d’ampleur inégalée, qui n’aurait pas pour seul slogan nombriliste les salaires et les retraites, et toute forme de revendication parcellaire, mais la restauration de la République ? A quand le chant de la Marseillaise dans les manifs avec un cortège de guillotines ? On attend quoi ? Les bracelets électriques, adopi, les puces rfid, le fichage généralisé, l’interdiction de manifester, la fin de notre autonomie, notre soumission à la dictature mondiale, notre soumission à la guerre étasunienne rampante ? On attend quoi ? Eh, les syndicats, reveillez-vous !!! Les salaires et les retraites disparaîtront de toute façon si nous laissons faire tout ça ! Osez un peu, faites-nous chanter la Marseillaise, afin que chaque français qui entend l’hymne à la télé, à la radio ou dans les cortèges, se rappelle que c’était la révolte du peuple et la fête des guillotines !

    • Je dirais que les français sont plus occupés a lécher le cul de ces voyous que ceux occupés à se qu’ils en sortent dignements. Je le constate tous les jours dans la société ou je travaille Alain 04

  • On peut lire partout : "il faut défendre la liberté d’expression !". Ce combat est juste, mais surtout ce qu’il faut dire : "Défendons nos libertés !" car il n’y a pas que la liberté d’expression, toute nos libertés sont menacées.

    L’un des exemples cher au maires socialistes qui sont complétement rentrés dans le système, c’est la vidéo surveillance à laquelle ils deviennent de plus en plus acros sous des prétexte sécuritaires tout à fait fallacieux, mais qui par contre font le bonheur d’un consumérisme exacerbé. Vidéo surveillance qui va amener un fichage facilité, une atteinte de plus à nos liberté. D’autant que, dans des pays comme l’Angleterre où ce sytème est répendu, on s’aperçoit que l’on a peu de résultats, mais surtout que ça coûte une fortune aux citoyens et rapporte un max au capitaliste. Il est même d’ailleurs à se demaner si l’on ne favorise pas dans certains cas l’insécurité pour mieux vendre et créer des formes répressives latentes

    Si le fac-simil de Napoléon continu à polir son égo pour nous amener à la dictature, il serait bon que chez d’autres dirigeants politiques on ne participe pas directement, indirectement, ou par inintelligence, à la mise en place de la l’autocratie.