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24/6 18h30 : après la manif retraites, défendre Utopia Toulouse des exactions sionistes

Publie le mercredi 23 juin 2010 par Open-Publishing
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le CRIF de Toulouse et autres appellent à une manifestation contre le cinéma Utopia-Toulouse

Cette information a été censurée sur indymédia Paris, à deux reprises ce matin, avec une accusation inacceptable

Comme on refuse de mettre en lien le site des ultra sionistes desinfo,
l’image d’origine du CRIF de Toulouse devait suffire comme preuve ?

http://www.edjt.org/html/z-informations/manif.html

Les mots d’ordre se passent de commentaires :

« dénoncer et briser le boycott d’Israël »

« exprimer notre solidarité avec le peuple d’Israël »

« dénoncer les mensonges et les manipulations des pseudo-flotilles humanitaires qui ne sont que des sous-marins fascistes islamistes à la solde des mollahs iraniens » ! ! ! !

« exiger la libération de Guilad Shalit »


rappelons le précédent de 2004

Pour ceux qui n’ont pas l’occasion de prendre LA GAZETTE UTOPIA à Toulouse

LA DERNIÈRE TENTATION DU CRIF

« Celui qui voit l’hostilité partout provoque l’hostilité » (Théo Klein, ancien président du CRIF)

Nous avions prévu le 25 mars, à l’Utopia Toulouse, une avant-première du film Écrivains des frontières, de Samir Abdallah, avec Leïla Shahid, déléguée de la Palestine en France.

Des amis juifs nous ont fait passer un message lancé par le CRIF (représentant les institutions juives de France) en direction de la communauté juive de Toulouse, en nous signalant qu’une mobilisation se mettait en place pour faire en sorte que Leïla Shahid se retrouve seule ce soir-là en face d’une salle de spectateurs peu accessibles au dialogue (euphémisme, si l’on en croit les manifestations d’hostilité que nous recevons chaque jour). Évidemment, ce genre d’attitude provoque des réactions, et certains proposaient une mobilisation inverse pour contrer…

Nous refusons d’entrer dans ce processus où la haine répond toujours plus à la haine. Nous annulons cette séance unique qui n’aurait abouti qu’à un affrontement sans issue, et faisons appel à l’intelligence de tous, pour répondre par le dialogue à la provocation.

Néanmoins, nous interrogeons le CRIF : Ce n’est pas la première fois que vous vous manifestez auprès de nous : quand David écrit, il y a quelques mois dans la gazette « Pitié pour les Palestiniens », quand nous affichons dans le hall l’appel des intellectuels juifs au dialogue, quand nous passons un film qui ne correspond pas à vos critères… nous devons répondre à votre agressivité, à vos paroles déplaisantes, vous lacérez nos affiches, maculez d’encre le contenu de notre distributeur de gazettes…

On vous le dit tout cru : vous jouez contre votre camp. La belle image de démocratie dont vous rêviez pour Israël va commencer à s’écorner sérieusement si, même en France, il n’est pas possible de mettre en question un tant soi peu la politique d’Ariel Sharon sans être taxé d’antisémitisme ou, si on est juif, d’être traité de traître ou de « juif honteux »… s’il n’est pas possible de suggérer qu’il faudra bien que les Palestiniens aient aussi une terre sans provoquer votre colère, s’il est impossible d’attirer respectueusement votre attention sur le fait que ce mur risque d’être une tache terrible sur l’histoire du peuple juif.

Vous jouez contre votre camp, en tentant de faire croire que la communauté juive est formée d’un seul bloc uni par la haine. Le plus sûr rempart contre cette exaspération qui monte dans les couches les plus variées de la population, plus ou moins analysée, plus ou moins raisonnée et qui dérive parfois vers l’antisémitisme… ce sont tous ceux qui, dans la communauté juive, allument des contre-feux, et nous rappellent que le peuple juif est aussi celui des « Armes de l’Esprit* », celui qui élève le niveau alors même que le dialogue semble impossible.

C’est l’association des Rabin for Human Right, qui sont les premiers acheteurs de l’huile de Birzeit qu’on nous a reproché de vendre au prétexte que nous finançons le « terrorisme ». Ce sont les pères de jeunes victimes juives qui créent une association avec les pères palestiniens pour créer des solidarités et lutter ensemble pour la paix. Ce sont les signataires du Pacte de Genève, les soldats qui refusent de servir dans les territoires occupés, le Mouvement des Refuznik, celui des Femmes en Noir, le groupe Ta’ayush… Ce sont ces danseurs, ces musiciens, ces théâtreux, ces réalisateurs Arabes et Juifs qui travaillent ensemble pour faire savoir que le pire n’est pas inéluctablement sûr… toutes ces associations qui, envers et contre toutes les pressions, rappellent, avec un formidable courage, qu’il y a des deux côtés des gens prêts à travailler ensemble pour la paix.

Du 20 MAI au 6 JUIN 2004 ÉCRIVAINS DES FRONTIÈRES n’est pas un brûlot agressif ou haineux, mais un appel à la réflexion et à la paix, tout comme :

ROUTE 181, réalisé par un juif et un Palestinien, qui vient d’être interdit à Beaubourg par le ministère de la culture, à la suite de pressions.

Nous programmerons ces deux films, et d’autres encore, chacun à plusieurs reprises, entre le 20 mai et le 6 juin. Il y aura une exposition, des débats… avec l’UFJP l’Union Juive Française pour la Paix, le collectif PasEnMonNom, d’autres… et pourquoi pas des représentants du CRIF ? Il nous serait à ce propos agréable que vous veniez dans un esprit de dialogue, contrairement à ce qui point dans votre message :

LA LETTRE DIFFUSÉE SUR LE SITE DU CRIF Midi-Pyrénées (texte supprimé du site !) http://www.cedj.org/

Le 25 mars prochain, le cinéma Utopia Toulouse projette en avant-première le film documentaire "Ecrivains des frontières" de Samir Abdallah et José Reynès, fondateurs des campagnes civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPP).

Cette soirée débat se fait bien entendu l’honneur de recevoir la reine du mensonge, j’ai nommé Leïla Shahid. Vous l’aurez compris, notre présence à tous est indispensable pour que sur les 230 sièges de la grande salle soit occuppés par, disons, 150 de nos paires de fesses. Pour cela, il est indispensable d’acheter les places en prévente le 17 mars à partir de 12h00. Etant donné la présence à Toulouse de nombreux afficionados de Leila Shahid et des Palestiniens, il faudra impérativement acheter les places ce jour et le plus tôt possible dans la journée, sinon ce sera trop tard. Arrangez-vous entre vous pour les acheter par petit paquet (en acheter trop d’un coup fera louche et je ne sais pas même si ce sera possible). Je vous joins en attachement un petit dossier sur ce film (pour les pressés, vous pouvez ne lire que les phrases en gras ; pour les pas pressés, vous pouvez aller sur le site http://www.ecrivainsdesfrontieres.org/) D’ici quelques jours, je vous joindrai un argumentaire de façon à pouvoir intervenir intelligemment et calmement lors du "débat", avec des éléments précis et factuels. Même ceux qui ne prennent pas la parole, leur présence est très importante, ça fait une sorte de tampon pour ne pas laisser la haine se déverser. Je sais qu’il est pénible de se mobiliser pour cela, que l’on préfère soit rester au chaud en famille, soit se voir entre amis ou faire des choses plus intéressantes, mais c’est à nous aujourd’hui qu’incombe la responsabilité de faire barrage à la démonisation d’Israël, et au-delà, des Juifs. Si ce n’est moi, alors qui d’autre ? Sinon maintenant, quand ? Mais si ce n’est que pour moi, qui suis-je ? (c’est à peu près ça...)

Catherine Leuchter Responsable de la commission média du CRIF Midi-Pyrénées 2, place Riquet 31000 Toulouse

ECRIVAINS DES FRONTIERES Un voyage en Palestine(s) Un film documentaire de Samir Abdallah & José Reynès (80 mn)

« Sous Israël, chaque jour la Palestine est engloutie. Cela ressemble de moins en moins à un pays. C’est en train de devenir une métaphore. Puisse l’art lui donner un sens ». Samir Abdallah et José Reynès

Résumé :

Répondant à l’appel du poète palestinien Mahmoud Darwish, membres fondateur du Parlement international des écrivains, assiégé à Ramallah, une délégation d’écrivains de 8 pays est allée sur place pour manifester aux côtés des Palestiniens une « belle collaboration linguistique » dans ces « hauts lieux de la spiritualité » (Ramallah en arabe) où le programme israélien d’humiliation est aussi une « guerre verbicide ».

« Nous voulons écouter et faire entendre d’autres voix dans le fracas de la guerre, celle des écrivains, des artistes, des universitaires, de tous ceux qui préparent l’avenir… Opposer à la logique de la guerre, non pas une force d’interposition mais des forces d’interprétation », dit l’écrivain français Christian Salmon, membre de la délégation internationale, avec l’Américain Russell Banks, le Nigérian Wole Soyinka, le Portugais José Saramago, le Chinois Bei Dao, le Sud-africain Breyten Breytenbach, l’Espagnol Juan Goytisolo, l’Italien Vincenzo Consolo, accompagnés de Leïla Shahid et Elias Sanbar. Le carnet de voyage de cette délégation a été filmé et réalisé par Samir Abdallah et José Reynès.

Production : L’Yeux Ouverts & Les Films du Cyclope, en coproduction avec C9 Télévision et le CRRAV avec le soutien du Centre National de la Cinématographie et de la Région Nord Pas de Calais Durée : 80 minutes ; montage : Louis Bastin ; chant : Kamilya Jubran frontieres@hotmail.com

site : www.ecrivainsdesfrontieres.org

http://agcs.bellaciao.org/fr/spip.php?article5459


une pleine page (publicitaire) dans Libération d’aujourd’hui de citoyens israéliens, cinéastes, enseignants et ouvriers de la culture, Israéliens (Juifs) soutenant Utopia ( à suivre)

le début de cette liste sur le blog La Feuille de Chou ( Presse quotidienne radicale au capital illimité d’indignation. Ce qui n’est pas dans le Journal est dans la Feuille de Chou )

Soutien de citoyens israéliens aux cinémas Utopia

Merci Utopia !

Nous soussignés, citoyens israéliens, cinéastes, enseignants et ouvriers de la culture, nous souhaitons remercier le circuit des salles Utopia pour leur décision de décaler la programmation du film israélien “A 5 heures de Paris” et de programmer le film “Rachel” en réaction à l’attaque menée par l’armée israélienne sur la flottille de la Liberté. “Rachel”, de la cinéaste marocaine-israélienne-française Simone Bitton, raconte l’histoire de Rachel Corrie, une militante américaine de 23 ans écrasée par un bulldozer de l’armée israélienne alors qu’elle se posait en bouclier humain pour les habitants de Gaza. Un des bateaux de la flottille “Free Gaza” repoussée par les bulldozers israéliens portait le nom de Rachel Corrie. La décision du réseau Utopia a été prise au moment où le bateau “Rachel Corrie” faisait route vers la Bande de Gaza sous blocus et alors que la comédie sentimentale “A 5 heures de Paris” sort dans 50 salles à travers la France.

Nous voyons dans la décision d’Utopia la continuation d’une longue tradition de programmation de films israéliens et palestiniens et d’un engagement profond aux côtés de la culture, des spectateurs et des cinéastes. C’est à la lumière de cet engagement qu’Utopia a modifié son programme et a proposé à ses spectateurs de connaître en profondeur la réalité à Gaza – à travers les yeux d’une cinéaste israélienne. Il ne s’agit pas de censure. Personne n’appelle au boycott des artistes israéliens. Il s’agit d’un acte de solidarité citoyenne, solidarité avec les civils palestiniens de Gaza, avec les membres du mouvement international de solidarité et avec des citoyens israéliens comme nous, qui aspirent à une vie fondée sur l’égalité et la justice en Israël-Palestine.

Malheureusement, la machine de propagande israélienne utilise également la création artistique, y compris le cinéma, pour donner d’Israël l’image d’un Etat démocratique et éclairé, afin de camoufler des crimes de guerre, la ségrégation, l’occupation et la répression.
L’establishment israélien inaugure des campagnes de “repositionnement” publicitaire et des opérations d’image de marque en collaboration avec le ministère des affaires étrangères et celui de la culture, alors qu’en Israël, la ministre de la culture répète que « le cinéma israélien prouve à chaque fois que la culture est la meilleure ambassadrice de l’Etat”. La même ministre s’en prend violemment et publiquement à toute critique de l’occupation et de l’apartheid, que celle-ci soit exprimée par des artistes citoyens israéliens ou étrangers.

Le gouvernent israélien emploie un appareil de terreur et de censure contre toute possibilité d’expression artistique palestinienne libre. Cet appareil persécute des artistes et des intellectuels palestiniens, empêche des projections de films, des conférences académiques et des évènements culturels. Et interdit l’entrée sur le territoire aux artistes et intellectuels internationaux qui souhaitent exprimer leur solidarité avec les opprimés.

Nous refusons de faire partie de cette machine bien huilée de propagande, nous refusons de prendre part au camouflage de l’occupation et de la répression et de contribuer à la création d’une image de “démocratie éclairée”. Nous refusons toute tentative de transformer le persécuteur en persécuté, et l’agresseur en agressé – que ce soit dans les eaux internationales ou dans le monde de la culture.

Nous sommes heureux que les gens d’Utopia soient nos alliés et partenaires dans notre combat pour l’égalité et la justice.

Merci Utopia !

Premiers Signataires :

Udi ALONI, réalisateur

Ariella AZOULAY, cinéaste et essayiste
Mohammad BAKRI, réalisateur et comédien

Daphna BARAM, écrivaine

Yael BERDA, sociologue, poète

Tamar BERGER, écrivaine

Haim BRESHEETH, cinéaste et universitaire

Amit BREUER, productrice

Shai CARMELI POLLAK, réalisateur

Sami Shalom CHETRIT, cinéaste, écrivain, poète

Scandar COPTI, réalisateur

Anat EVEN, réalisatrice

Jack FABER, artiste visuel

Yael FREIDMAN, enseignante en cinéma

Natalie HAZIZA, réalisatrice

Ala HLEHEL, écrivain et scénariste

Avi HERSHKOVITZ, réalisateur

Rachel Leah JONES, réalisatrice

Hagit KEYSAR, artiste visuelle

Yael LERER, éditrice, éditions Andalus

Juliano MER-KHAMIS, cinéaste, metteur en scène, comédien

Erez MILER, artiste visuel

Ruchama MARTON, présidente de PHR

Rela MAZALI, écrivaine

Judd NE’EMAN, réalisateur, lauréat du Prix Israël du Cinéma

Ofer NEIMAN, universitaire

Ilan PAPPE, historien

Erez PERI, directeur du Festival des Films de Sud à Sderot

Zmira RON, metteur en scène

Oz SHELACH, écrivain

Eyal SIVAN, réalisateur

Renee SIVAN, muséologue

Mati SHEMOELOF, poète

Amir TERKEL, cinéaste

Eran TORBINER, réalisateur

Einat WEIZMAN, comédienne

Messages

  • Dommage je suis trop loin de Toulouse.

    Mais un sugestion de stratégie : Vendre toutes les places au prix fort, de préférence à ceux qui viennent mette le bordel, (Comme ça en plus on prend leur fric), et mobiliser environ le double de militants bien musclés, équipés, et déterminés, à l’extérieur une fois qu’il seront dedans...

    Evidemment en évitant aux camarades "invités" de se présenter, ainsi que le personnel de la salle. La séance pourrait reprendre ensuite gratos puisque payée par les "ex-participants".

    Une bonne "alerte" à n’importe quoi, (Tremblement de terre, Tsunami, Grippe aviaire, ou plus si affinité), Et ne laisser qu’une porte de sortie. Celle qu’on a choisie.

    Ca, ça serait sympa. Et puis après la manif les copains seraient bien chauds.

    Y a eu une époque où ça se faisait.

    Aujourd’hui il semblerait qu’on ait laissé ça a à la LDJ et aux Fachos.

    Vu le changement "climatique" faudrait peut-être réflèchir sur le sujet ???

    G.L.