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Élizabeth 2 à l’ONU : Il faut relever les nouveaux défis du 21e siècle

Publie le mercredi 7 juillet 2010 par Open-Publishing

Lors de son passage à l’Onu mardi, la souveraine britannique Élizabeth 2 a salué les réalisations de l’ONU.

Elle a cependant dit qu’il y avait de nouveaux défis à relever au 21e siècle comme les changements climatiques et le terrorisme.

Il est vrai que les changements climatiques sont préoccupants. Mais pour ce qui est du terrorisme, il faudrait savoir d’où il vient exactement pour le combattre.

À remarquer que la pauvreté chronique dans certains pays du tiers-monde et l’appauvrissement croissant d’une bonne partie de la population dans les pays développés, et en particulier au Royaume-Uni, n’ont pas été mentionnés comme des défis à relever par la Souveraine britannique.

La reine s’est aussi rendue à "ground zero", façon de donner son appui à la version officielle des nébuleux attentats du 11 septembre 2001 ainsi qu’à l’interminable guerre au terrorisme que ces tristes événements ont engendrée.

En effet, cette guerre au terrorisme a permis à bien des fortunes de s’accroître et en même temps elle a permis d’instaurer une société de surveillance et une limitation des libertés individuelles.

Il est approprié ici de citer celui que plusieurs considèrent le plus grand personnage que le pays d’Élizabeth 2, l’Angleterre, ait donné au monde.

Je parle de Thomas More, chancelier du roi d’Angleterre Henri VIII au 16e siècle. Thomas More n’a-t-il pas écrit dans son célèbre ouvrage "L’Utopie" ce qui suit :

"Mais l’ouvrier, quelle est sa destinée ? Un travail infructueux, stérile, l’écrase présentement, et l’attente d’une vieillesse misérable le tue ; car son salaire journalier ne suffit pas à tous ses besoins du jour ; comment donc pourrait-il augmenter sa fortune et mettre chaque jour de côté un peu de superflu pour les besoins de la vieillesse ?

Ce n’est pas tout. Les riches diminuent, chaque jour, de quelque chose le salaire des pauvres, non seulement par des menées frauduleuses, mais encore en publiant des lois à cet effet. Récompenser si mal ceux qui méritent le mieux de la république semble d’abord une injustice évidente ; mais les riches ont fait une justice de cette monstruosité en la sanctionnant par des lois.

C’est pourquoi, lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :

Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.

Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."