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POSSiBLE PROCESSUS REVOLUTIONNAIRE en FRANCE, ou... PAS ? Discutons en SVP.

Publie le mardi 27 juillet 2010 par Open-Publishing
12 commentaires

Sur mon troquet de campagne un AMI posait la question

ref :
 http://sanseprendrelechou.forumacti...

« Le capitalisme est aujourd’hui une forme de société qui englobe tout, soit, un système économique omniprésent et une structure idéologique à l’identique, de l’Europe aux USA et satellites (Israel, Amérique latine, etc...) en passant par le "BRIC" (notamment la Chine, qui se voit déjà calife à la place du calife américain). Il n’y a plus depuis longtemps de "contrepoids", bon ou mauvais c’est une autre affaire, au capitalisme. Devant cette hydre mondiale les luttes "locales", c’est à dire nationales, sont à l’évidence de peu de portée, même si elles parviennent quand même à baffer le patronat et le gouvernement du "coin" dans certaines circonstances. »

Ma réponse :


Tu n’as pas tort de rappeler que le Capitalisme en 2010 est une pieuvre autrement plus monstrueuse qu’en 1917 ou même en 1970.
comme toi, je ne pense pas que l’humanité connaitra la douceur de vivre si on s’imagine que , chacun dans son petit coin, pourrait construire son ilot de "communisme local".

Mais il ne s’agit pas de cela.

En définitive.c’est QUOI ÊTRE
REVOLUTIONNAIRE en France ?

Il s’agit,selon moi et modestement exprimé , en ce ce qui nous concerne, sur le sol ou nous vivons, de nous inscrire , dans la construction lente, tortueuse, sans aucune garantie de succès , d’une Société sans classe-le Communisme- qui peut, un jour, être la nouvelle phase de civilisation -comme le Capitalisme l’a été- de ce processus d’émancipation.

Selon moi, être révolutionnaire c’est uniquement ôter au Capital sa capacité de nuisance, sachant que cette Société ne peut plus être amendable par la "réforme" que d’aucuns sociaux- dems baptisent "régulation".

Donc qu’il y a objectivement du "communisme" dans ce qui paralyse , déstabilise, le Capital, dans tout ce qui piétine ses projets inhumains ET ses scénarios de rechange de mannequins de la gouvernance des intérêts du K .

Sachant aussi que le"Grand Soir" , par une avant garde ne saurait convenir aux conditions d’un changement sociétal , que le Communisme par étapes de notre histoire du léninisme à la française (démocratie avancée, socialisme puis communisme) est un leurre qui , par démarche programmatique ôte aux masses leur mission de "faire l’Histoire".

Contrairement à ce qu’a pu écrire un Roger Martelli dans "Regards (juste après que j’ai quitté le pc.donc début 2002) .en rejetant cette opinion de renoncement qui lui faisait écrire (je cite de mémoire cette phrase que l’intéressé n’a pas daigné débattre quand je me suis adressé à lui)
" Le changement sera continental , voire mondial ou ne sera pas" prétendait le Directeur du mensuel "communiste"


Cela renvoie à ce qui justifie aujourd’hui, au sein du PCF, le besoin d’un P.G.E. et , en définitive, le ralliement à des structures de casse de l’identité nationale, comme cette U.E qu’on" propose de rendre sociale, démocratique,etc..


Selon moi, l’heure n’est pas à rebondir sur le débat opposant Lénine Staline Trotski et d’autres , quant à la notion de"Révolution dans un seul pays" ou pas de révolution possible.(1)

Arracher des victoires au Capital sur notre sol -tout en ne niant pas à quel point ce Capitalisme est mondialisé - que ce soit sur le plan social , societal, en conquêtes de DEMOCRATIE ( dans la boite , la ville , l’Etat) , faire en sorte que DANS ces luttes et en aidant à libérer la parole étouffée par la bourgeoisie("Travaille et tais toi"), et muselée objectivement par ceux qui se prétendent gérants de nos désirs de bonheur (" Nous établissons des programmes, faites nous confiance, aidez nous par vos votes"), en un mot d’ AIDER à ce que le peuple , notamment sa classe ouvrière et sa jeunesse puisent dans des point d’appuis de nature anticapitalistes, à redonner confiance et poursuivre la route communiste , c’est révolutionnaire, c’est en rupture radicale d’avec ce que la classe politique propose

..Qui est de plus en plus rejeté (voir abstentions et méfiance LEGITIME vis à vis des partis se prétendant de Gôche ou "anticapitalistes"..PCf et autres constructions mélanchoniennes.).

Evidemment cela exige un PARTI, selon moi.

Un parti à CONSTRUIRE.

Ce communisme autogestionnaire que nous devons bâtir pour ne pas crever, ne saurait s’envisager sans un minimum d’"organisation" de "lien horizontal et vertical, de centralité qui ne soit pas "centralisme", de besoin d’aide à la construction de rassemblements populaires d’intervention , sur chaque point particulier de la Lutte globale en ne négligeant pas, au contraire d’inscrire ces mille foyers révolutionnaires dans le projet cohérent de COMMUNISME , qui ne peut éviter -contrairement à ce que voudrait laisser croire Laurent et Mélanchon- de poser en large débat de masse la question- clé de la PROPRIETE et des formes d’appropriation sociale qui combineront expropriation des exploiteurs ET formes nouvelles de récupération des OUTILS de création de Richesses rejetant "nationalisations style 45-81".et "soviétisme" - collectivisme d’ETAT ..

Ce processus est il envisageable
dans la phase actuelle de "mondialisation"
de la Bête

OUI : j’y reviendrai.

OUi, mais à une condition : Admettre que cela sera VIOLENT..Au sens , non pas du sang, de guillotines à dresser, de goulags à inventer.

VIOLENT parce que la LDC est extrèmement violente aujourd’hui, ..violent parce que la bourgeoisie ne se laissera pas déposséder sans violente résistance.

Mais, au prises avec ses contradictions que tu notes ( Chine -USA pour faire court), confronté à la prise de conscience grandissante des opinions publiques dans le monde( exemple des mouvements politiques observés en Amérique latine sur une décennie), massivement convaincues ce K.., ça pue et ça tue,nous serions impuissants ?


Dans un pays aux bases industrielles certes passées au karcher mais pas enfouies sous terre, avec nos ressources et le peuple à l’histoire que nous connaissons, avec le courage de ne pas considérer le CAC 40 comme un enfer imprenable malgré la hauteur des flammes ?

Personnellement je crois, à partir de ces quelques données que des pistes de possible changement radical sont envisageables en France.

Plus qu’en Bosnie Herzégovine ou en Suède.

Certes pas, bien entendu , en refusant d’intégrer dans la lutte , la construction de nouveaux rapports internationalistes, qui aient un peu plus d’allure que la CES, le PGE ou les rencontres entre Laurent et les dirigeants sociaux démocrates de la Hongrie post "socialiste"..

C’est ENORME comme ambition ?

Tant mieux.!

On a vu ce qu’il en côutait de faire étriqué....

Notes :

(1) sur cette question on relira ici des rappels de l’opposition Staline Trotski à partir de textes de H. Brahm
Cahiers du monde russe et soviétique
Année 1965

ref en ligne des pages 84 à 99
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/cmr_0008-0160_1965_num_6_1_1610

Précision :

j’ai bien conscience des limites de ces quelques réflexions , que pour beaucoup de camarades j’enfonce des portes ouvertes..D’autres me trouveront "pédant" voire totalement givré.
Mais le temps presse et rien ne serait pire que de garder pour soi ce qu’on pense à un moment donné.pour permettre à d’autres de rebondir, d’enrichir la pensée collective.
C’est d’ailleurs pourquoi je mets en ligne cette "tirade" sur Bella Ciao , en la précédant de l’extrait de ton "post" qui m’a donné l’occasion d’user un peu mon clavier, de faire faire sa toilette à mon neurone, en sirotant mon troisième café.
.

Cordialement.

A.C

Messages

  • Sortir de ce système cela reste possible. Une révolution, oui, je crois que cela est possible.
    sans la création d’un parti ou d’une structure qui utilise les modèles actuels. Tout ce qui se crée actuellement n’a qu’un but : canaliser les masses en leur donnant l’illusion qu’une autre voie paisible existe.
    pour ma part, je suis intimement convaincu que la sortie de ce système ne peut passer que par des actions de luttes armées.
    on peut le tourner dans tous les sens, quand on ne tient pas compte des référendums, qu’il n’existe plus de démocratie dans un pays, c’est la seule solution.
    je crois profondément que l’on va s’orienter vers une résistance comme elle s’est créée pendant l’occupation.
    avec des groupes armés qui feront le travail et la mise en place de tribunaux populaires.

  • sur la question des relations locales/régionales/nationales/sous-continentales/internationales, c’est clair ; Marx a parlé d’un spectre qui hantait le monde, pas d’un spectre qui hantait le bocage.

    Les choses partent toujours d’un coin, d’un endroit, mais la problématique de la lutte des classes est mondiale et jamais elle ne l’a été autant.

    Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes part du principe que, tant qu’un peuple est opprimé, la classe ouvrière l’est aussi. C’est à dire que la place des oppressions nationales ressemble un peu à la place des oppressions de sexe, de race, etc, ces oppressions divisent la classe populaire, l’affaiblissent. Il en est ainsi à l’échelle mondiale comme à l’échelle locale.

    L’unification d’une classe se fait par les batailles communes et par les batailles contre ces oppressions spécifiques diviseuses. Ce ne sont pas les batailles contre les oppressions racistes, sexuées et nationales qui divisent mais bien les oppressions qui les nourrissent .

    Ce n’est donc pas par amour de la patrie, ni par idéalisation d’une lutte nationale, que le soutien au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes existe , mais parce que c’est indispensable pour mener une lutte d’ensemble commune d’une classe, entre autre (je ne rajouterai rien là dessus sur l’analyse de l’impérialisme).

    Par contre, le mouvement "ouvrier" qui avait un avantage, malgré sa petite taille au tournant du début du 20eme siècle en démarrant d’une internationale, a lentement perdu du terrain sur cette question pendant que la bourgeoisie progressait à grands pas.

    Seulement voilà, il y a une dérivation dans la conception de l’internationalisme qui peut, dans nos vieux pays industriels être confondue avec la seule démarche de solidarité nécessaire sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, alors que c’est d’abord et avant tout une conception d’une bataille mondiale d’une classe contre une autre. C’est à dire qu’on va insister sur les batailles anti-impérialistes ou anti-colonialistes, en mes-estimant qu’il y a aussi les batailles de solidarité avec des batailles de classes ouvrières ici ou là, et des batailles communes.

    Nous avons un retard indécent en matière de connaissance de la lutte des classes dans des pays qui nous jouxtent, et encore plus quand c’est plus loin.

    Il y a des fois on a envie de crier fort quand on croise des dames patronesses (ou des hommes patrons) de la gauche sociale qui parlent du reste du monde comme si il se résumait à un paysan isolé poussant un soc en bois dans une terre poussiéreuse.

    Il y a une conception du "reste du monde" (Groland parle "des restes du monde") qui est dépassée et qui méconnait l’incroyable évolution de celui-ci vers un prolétariat moderne sur-puissant numériquement sur la planète, une donnée qui change les conditions de la lutte des classes et change aussi l’importance à accorder aux alliances de classe.

    Un mouvement révolutionnaire aura donc conditions d’avoir les pieds solidement dans le sol et le bocage, mais également travaillera :

     à la bataille contre les oppressions parasitaires et diviseuses , dont les oppressions impérialistes, coloniales, etc, ce qui implique des batailles internationalistes de soutien à des peuples en lutte pour maitriser leur destin mais pas pour étouffer , jouer la lutte anti-impérialiste contre la lutte des classes . Ce qui se fait et s’est fait, c’est une vieille tradition de la petite-bourgeoisie de se servir d’une bataille nationale contre la bataille de classe. Ce que j’appellerai le crétinisme campiste.

     à une bataille commune de classe par dessus les frontières, primordiale, ce qui est un point sur lequel le retard est considérable.

    Et en revenant à la contradiction sous-jacente du sujet posé, oui un mouvement révolutionnaire est nécessairement planétariste, et la survie d’une processus profond de changement de société dépendra de sa capacité d’extension et de mener des batailles par dessus les frontières qui nous divisent.

    Indispensable.

    Ce qui ne change rien au fait qu’il faut mener au maximum les batailles à l’échelle où elles se produisent.

    Mais pour une force révolutionnaire, les leçons de ce qui se passe dans le monde, des expériences de résistance, les victoires et les défaites, est indispensable, et également une conception internationaliste allant au delà de la solidarité pour développer des batailles communes est importante.

    • Je ne partage pas, Ami Copas, toutes tes réactions fort utiles au débat Ceci dit sans flagornerie qui n’est pas de nos habitudes : nos échanges -c’est vrai avec d’autres ici et ailleurs-..,sont précieux dans la préoccupation que je dois avoir en commun avec pas mal de camarades, sur un thème qui reste actuel,à savoir "Que Faire"

      .A la différence de Vladimir illitch , je suis de ceux qui mettent beaucoup de points d’interrogations...

      Je suis d’accord avec toi sur des points fondamentaux
      tu rappelles

      Mais en revenant à nos questions, personne n’a de scénarios au moment où nos sociétés basculent dans des situations où la révolution revient dans certaines têtes à cause de la sur-agressivité du capitalisme et de l’incapacité de la bourgeoisie à assurer un relatif bien-être à l’humanité.

      C’est peut être pour cela, que je tords le bâton- parfois sans assez de style "zen" j’en ai conscience- en contrant tout ce qui vise à ramener la Révolution à la "lutte armée" , aux affrontements sanglants , en négation inconsciente des mille facettes de ce qu’est ’un rapport de forces, des champs de la lutte des classes, et en prenant le risque du danger de sur-estimarion du pouvoir global de nuisance du K, de son invincibilité alors qu’il est pris dans des contradictions insuffisamment "fouillées" , tant la chute du mur de Berlin a pu faire croire à l’impossibilité , désormais, de s’attaquer au MUR de la honte qu’est la muraille du FRIC..

      Il existe , ne nous le cachons pas une confusion entre violence de lutte de classes et passage obligatoire aux scénarios déjà connus (de Spartacus à Gramma)
      Je ne me sens pas concerné par ta critique mais je veux préciser un truc
      Tu précises ceci

      l y a des accumulations et des accélérations auxquelles il faut répondre autrement qu’avec une grâce pachydermique, sinon on se fait écorcher, tanner et mettre en bocaux avant d’avoir compris.

      Toutes les révolutions ont connu des nœuds gordiens, même la bourgeoisie qui a accumulé durant des centaines d’années son pouvoir a tranché l’affaire un certain 14 juillet en France.

      On peut espérer d’autres scénarios progressifs et tranquilles mais ça ne s’est pas souvent vu.

      Bien entendu.

      Comme je ne suis pas Pierre Laurent ou Mélanchon,,il y a belle lurette que je me gondole en lisant qu’un processus révolutionnaire passerait par des "grands pôles publics de ceci ou cela" de "démocratisation de la BCE" et de pitoyables appels à ce que les renards du Capital s’humanisent un brin pour ne plus être aussi "méchants" dans les poulaillers , que la mixité , la cohabitation pacifique des modes de production , seraient de nouvelles règles du jeu harmonieux que l’adversaire de classe admettrait parce que demain le FDG ferait 11 pour cent, le NPA 10 , et Schivardi 4.

      ..Après qu’un congrès PS avec Internationale en catalan, adopterait une motion de "rupture" avec la kollaboration de classes..


      Mais, réagir quand un jeune révolté sincèrement sincère en appelle à la préparation dela lutte armée, quand tout serait affaire de neutraliser ou de rallier à nous l’appareil bourgeois de sa repression de classe, ce n’est pas confondre "processus révolutionnaire violent pour cause de nature du K et de moment de crise systémique, avec une promenade joyeuse et insouciante pour changer de Société de façon "tranquillle"...


      Evidemment que cela va sans dire , je n’étais pas "visé", mais autant que nos points de vue éventuellement divergents soient précisésdans le nouveau Parti Révolutionnaire que nous serons des milliers à construire, de telles approches "plurielles" seront , en perpétuelle confrontations , ce sera là une sérieuse avancée par rapport au passé : ’unanimisme de façade avec mise à l’écart de ceux qui dérangent(PC) ou l’ossification par tendances qui est la marque d’orgas héritières du trotskysme :ce qui explique que ni la pc ni le NPa ne peuvent être des matrices pour nouvelle Orga révolutionnaire fondée sur des rapport s inédits aux militants, aux travailleurs

      Je reviendrai ultérieurement sur une ou deux de tes idées ;

      Concernant la" dimension "internationale du COMMUNISME-en objectif à ne jamais dissocier de la lutte des classes dans "son coin" , avec tout ce que cela implique de nouveau en termes d’internationalisme -

      Là dessus je partage ce que tu exprimes quant à l’abime qu’il y a entre de possibles coopérations enrichissantes - à condition de chercher à comprendre ce qui a bougé ailleurs- et l’actuelle situation de quasi "suffisance" de la part de ce qui semblent sourds et aveugles pas grand chose dans ce qui bouge dans ces "restes du monde"

      Mais entre " Communisme pour TOUS" ..(sinon il n’ y a pas de Société COMMUNISTE -non pas achevée, ce serait a-marxiste-mais très avancée ) et la question de "projet-stratégie- Parti en construction de COMMUNISME-et non pas d’étapes locales- dans la lutte de classes "chez nous" il y a place pour de vrais débats constructifs

      D’ailleurs nous ne sommes certainement pas en divergence profonde là dessus.

      Je ne pourrai pas éviter de marquer, par contrede t’interroger quant à cette formulation concernant "le PARTI".

      travailler pour soutenir, construire les organisations de masse les plus larges, les plus unitaires et les plus démocratiques , dans le feu des batailles du réel pas seulement construire un parti

      je sais bien qu’il n’y a pas là un "non dit" quant à un " besoin de courroie de transmission".

      Celle ci est toujours d’ailleurs actuelle, sauf que c’est la courroie de la soc dem en action pour calmer le jeu qui officie aujourd’hui et non le relais de stratégie du PC lorsqu’il pouvait donner l’impression de ne pas rouler pour la bonne gestion des affaires du K..( ce que mes patrons- banquiers avaient cru comprendre pour se pencher sur mon dossier de militant coco et cégétiste..)

      Cependant peut être n’est il pas inutile que nous poussions un peu sur ce qu’est le champ d’intervention du PARTI, sur ce qu’est en même temps , dans le respect de formes d’orgas tels que syndicats, assos, mouvements, coordinations, ,la responsabilité particulière du révolutionnaire engagé dans son Parti.

      Y compris comment il aura à se mouvoir au sein au sein des"Conseils" d’usines ou de quartiers (dont la traduction en russe est "soviet"...) , en rejetant la notion d’avant garde éclairée mais sans nier le besoin d’éclairage......


      mais basta para hoy !

      Pour l’instant et quelques heures..une plage proche de bordeaux, mes gardes du corps pour éviter que les débris ridés genre bête en cour ne me sautent dessus pour m’assurer des fins de"MOI" ..au profit d’une amélioration du solde de mon compte des...biteurs

      (Ce genre de jeu de mot très con énerve pas mal de mes "lecteurs" c’est te dire si je risque pas m’en priver !)

       :)))

      Bien à toi, l’AMI.

      Alain dit AC

    • Ce long échange d’idéesne doit pas rester sans une conclusion débouchant sur l’aspect pratique ,utile ,concret ,que pourrait prendre une tentative révolutionnaire ,et sans prétention de ma part je vais tenter une synthèse à mes risques et périls . Tout d’abord RAYMOND a raison en parlant de la nécessité de BLOQUER la production ,car mème si COPAS le contredit en disant qu’il faut plutot la DEBLOQUER pour envoyer aux oubliettes l’ignoble choix de l’austérité qui va renvoyer la France à l’ANCIEN REGIME, au fond ils veulent dire la mème chose sous une forme différente ...Copas à raison ,la liberté des peuples à disposer d’eux mèmes comporte implicitement le droit de la PARTIE OPPRIMEE DE CE PEUPLE de faire valoir ses revendications vitales ,revendications niées par la classe possédante ,ce qui aboutit objectivement à une inégalité digne d’un pays du TIERS MONDE (et mème européen actuellement si l’on se penche sur la situation des pays de l’ancien bloc soviétique ).La portion méprisée du peuple ,exploitée par la bourgeoisie ,qui doivent pourtant leur fortune au labeur de la portion précitée a non seulement le DROIT mais le DEVOIR DE MANIFESTER SON DEPIT , la révolte qui envahit son esprit en constatant que ses revenus sont de plus en plus insuffisants à satisfaire ses besoins essentiels ,alors que des MILLIARDAIRES jouissent d’une fortune qu’ ils seraient incapables d’utiliser et à laquelle ils tiennent plus qu’à leur vie ,il s’agit à mon avis d’une sorte de démence si l’on examine bien ce problème !!!!Il s’agit donc purement et simplement de savoir si la classe ouvrière ACCEPTE d’ètre une forme moderne de SERVITUDE , de "PEONAGE " comme disent les américains ,ou REFUSENT . Et l’occasion va se présenter bientot ,en Septembre ,de voir SI ce pays est encore VIVANT spirituellement et refusera le projet de repousser l’age de départ à la retraite à 62 ans ( en sachant bien entendu qu’il ne s’agit là que d’un début)ou renverra la pourriture qui fait office de président à ses turpitudes et ses infàmes magouilles .Dans le CAS CONTRAIRE je n’hésite pas à dire que ce pays "est mort spirituellement et ne survit que par une morne habitude " (HEGEL) !!

    • Tout d’abord RAYMOND a raison en parlant de la nécessité de BLOQUER la production ,car mème si COPAS

      c’est moi qui porte la responsabilité de cette réaction, pas Copas..

      Il te dirait que je suis ici un des rares qui"débloquent"
       :))
      Merci de participer..

      je vais réfléchir à ce que tu avances..

      Et revoir ce texte d’HEGEL..

      Cordialement

      AC

    • Les deux derniers commentaires sont assez remarquables, comme toujours d’ailleurs, dans le souci de clarification d’une situation de plus en plus complexe et apparemment insoluble pour beaucoup, même en gardant le fil rouge au coeur et dans la tête.
      Néanmoins, cela laisse une impression désespérante de "y a qu’à - faut qu’on". Et pour cause :

       Vu le manque de conscience politique de la majorité de toutes les couches sociales et même de ceux qui sont le plus précarisés, et des moyens divers répressifs et manipulateurs colossaux du capitalisme, (sans parler du réseau de tous ceux - couches moyennes, intellectuels, secteur scientifique, économistes, sociologues, journalistes, professions libérales, artisans, petites entreprises, thérapeutes, "créatifs" du secteur du mieux-être de tous poils etc, etc - qui participent, sauf pour une minorité, à l’anesthésie des consciences, savent en tirer profit et se méfient de tout ce qui pourrait déboucher au changement par la violence), je ne vois pas comment pourrait surgir un collectif nouveau de réflexion et d’action révolutionnaire assez harmonisé, véritablement sous contrôle démocratique vis à vis des "leaders-penseurs" (car c’est là que toujours le bas blesse ...) capable de réagir au quart de tour aux changements de situation et assez fort, tel que décrit ci-dessus, pour créer ce mouvement radical qui changerait durablement la donne, tout en élargissant une conscience révolutionnaire vigilante grandissante. Car la parole est aisée mais l’art est difficile.

       Pouvons-nous vraiment faire la fine bouche, parallèlement à la naissance d’un mouvement révolutionnaire nouveau, concernant des rassemblements de courants politiques dits de "gauche", qui pourraient, sous la pression et la participation démocratique prolétarienne, mettre au point un programme concret, socialement évolutif et dès le départ constructif en matière de reconquête de nos exemplaires conquêtes sociales aujourd’hui démantelées (ou en passe de l’être), comme en matière industrielle et économique pour l’emploi et la formation de tous ?

      Des mesures dont les moyens concrets permettraient déjà de desserrer l’étau pour les prolétaires, et de donner force et vie à un processus de contrôle "autogestionnaire" rigoureux sur les secteurs financiers, bancaires et industriels afin que le fameux principe du "partage" dont nous nous réclamons depuis toujours soit effectif.
      Ce faisant, se développerait la conscience de classe et d’intervention citoyenne, et le goût de la politique au sens noble et non dévoyé comme elle l’est aujourd’hui, à savoir : s’occuper des affaires de la ville, du pays et du monde, pour le bien de TOUS, en marchant résolument vers l’abolition du capitalisme prédateur.

      Le changement radical d’abolition du capitalisme peut-il se faire du jour au lendemain dans un seul pays, et alors que, malgré la crise, le capitalisme est mondialisé et encore plein de ressources ?.

       On ne peut se passer non plus et moins que jamais, d’une vision et d’une action rassembleuse internationaliste intelligente et irrésistible de la lutte anticapitaliste, puisque la mondialisation féroce du système capitaliste, au doux nom moderne de libéralisme, affaiblit considérablement, qu’on le veuille ou non, la possibilité d’une révolution prolétarienne DURABLE dans un seul pays.

      Maguy

    • AC (de compromis),

      cher,

      non, je ne te vise pas,

      les clés d’un changement de société se jouent à deux (classes) , c’est une des questions au centre de la révolution comprise comme le renversement du pouvoir d’une classe bourgeoise (en espérant que cela soit par une autre classe, la classe populaire).

      Ce que je veux dire par là, et on peut tourner autour du pot comme on veut, jamais la bourgeoisie ne s’est laissée dépouiller du pouvoir sans essayer de déclencher une violence extreme. Maintenant on peut penser que ça puisse un jour changer mais il est completement irresponsable de ne pas faire entrer dans la stratégie révolutionnaire l’hypothèse de la violence de la bourgeoisie pour ne pas se laisser desservir et entrer dans les fantômes de l’histoire, à côté des féodaux , des théocrates et de l’aristocratie.

      En plus, ça tombe bien, car elle a taillé les états dans cette hantise . C’est depuis 20 ou 30 ans cet air qui se joue et qui renforce la capacité de violence civile des états contre leurs populations parallèlement aux attaques sociales menées contre la classe populaire.

      La classe dominante, à la difference des enfants de jésus, bisounourseries et élevages d’antilopes graciles qui composent la gauche, surtout réformiste (je parle de la frange honnête des réformistes), a toujours deux coups d’avance et ne s’embarrasse pas de morale , ni de croyance béate dans la paix civile.

      Elle ne rigole pas avec le pognon et ne lâche jamais des yeux le porte-monnaie, prête à envoyée un missile thermo-nucléaire à six têtes si la moindre mimine délicate et feu-follète essaye de prélever quelques centimes à la cassette.

      C’est comme cela, l’exploitation n’est pas une abstraction, c’est du concret, une prédation.

      Et le prédateur ne lâche pas une once de terrain (encore moins d’or). Et surtout il se prépare à avoir les pouvoirs nécessaires pour foutre sur la gueule des autres si on l’empêche de piller.

      La bourgeoisie ne rigole pas

      C’est un peu l’irresponsabilité du réformisme (honnête) organisé et c’est surtout la veulerie d’une partie de la gauche qui, depuis donc une quinzaine d’années avant la chute du mur, dans les vieilles démocraties , a fait son deuil d’un renversement du capitalisme, même avec les urnes, pour devenir un parti d’accompagnement du règne de la bourgeoisie (comme dirait Filoche, ils ont l’habitude de jeter des steaks aux requins pour essayer de les écarter).

      La violence, l’absence totale d’honneur et de compassion de la classe dominante est une donnée qu’il faut intégrer, cette donnée n’est pas de notre choix , mais c’est le choix permanent fr la bourgeoisie depuis qu’elle existe.

      Qu’on réfléchisse à tous les moyens pour l’anesthésier est une chose (bonne) , mais essayer de zapper cela ressort d’une croyance irrationnelle.

      C’est pour cela qu’il est vital de se poser la question des corps répressifs et de travailler à faire choisir aux personnes qui y travaillent leurs destins d’êtres humains plutôt que d’obéir à n’importe quoi.

      C’est vital.

      Ca ne signifie pas qu’on va prendre le fusil pour une révolution armée, mais qu’un processus de démocratie sociale (rien à voir avec feu le parti italien) doit mettre tous les atouts de son côté.

      Sur l’avant-garde, j’ai vu le point de vue de Mansoor Hekmat qui me parait correct là dessus, un parti révolutionnaire n’est pas une avant-garde (il n’est pas devant, mais dedans) qui sous-entends une certaine forme de finalisme, mais un courant dans le mouvement de la classe ouvrière et la société qui essaye de convaincre le reste de la classe d’aller à la révolution.

      C’est une conception plus modeste des choses et non prétentieuse vis à vis du reste de la classe. ca me va.

      Sur la question de la violence.

      Les petits groupes armés ressemblent aux groupes armés du pouvoir. Le lien entre l’émancipation des travailleurs est très compliqué , même dans les sociétés qui ont renversé le capitalisme. Mais avant même cela on se fait démonter , armée contre armée c’est en général la plus puissante qui gagne. La plus puissante ne peut être défaite qu’en combinant ce qui compense la faiblesse militaire et le développement de l’auto-organisation.

      Donc point d’avant-garde auto-proclamée ni de "je suis le peuple" de petites factions de celui-ci jouant à montrer leurs petits muscles.

      Je reparlerai si je peux de la vocation de vitrine de certaines coopératives.

  • Petite question pour alimenter le débat :

    en France la contestation vient beaucoup des employés de l etat ( profs , postiers , cheminots ...) ou de précaires qui aimeraient bien devenir fonctionnaires..

    Les fonctionnaire peuvent ils , souhaitent ils une révolution ? ou simplement une amélioration de leur condition ( salaire )

    cela serait la 1ere fois que la révolution se fait grace aux agents de l’Etat ; car d’habitude ce sont les premiers à être visés lors des révolutions....

  • onest des bleus écrit :

    Pourtant les solutions existent pour sortir de quelque chose qui ressemble fort à un cauchemar "néolibéral".Et ces solutions sont avant tout économiques et politiques:modification des statuts des banques centrales(notamment de la BCE)ce qui veut dire des traités européens,réduction des déficits publics(via le rachat d’une partie de la dette par ces banques centrales avec émission d’un grand emprunt national),encadrement du crédit(contrôle=nationalisation) pour mettre fin à l’hémorragie financière(Maurice Allais,seul prix Nobel français d’économie le demande depuis bien des années),fin du soutien de l’Etat à la bulle immobilière en supprimant les niches fiscales qui l’alimentent,réquisition des logements vacants et volontairement maintenus vacants,négociations pour augmenter les salaires,fin du bouclier fiscal,investissement public dans des industries d’avenir,le secteur énergétique(et pas sur le mode néolibéral du saupoudrage aux seuls effets cosmétiques)relance de la coopération industrielle européenne,mise en place d’écluses protectionnistes à des fins sociales et environnementales,remise en état de marche de l’école et de l’université,retour à une agriculture de proximité(ceintures maraîchères=reconquête des terroirs abandonnés sur injonction de Bruxelles car la PAC s’est transformée en une gigantesque machine à destructurer les agricultures en produisant du gaspillage et en finançant l’abandon des productions et de leur diversité),remplacement de la TVA par une taxe écologique pour financer des activités répondant aux besoins des populations..

    TRES BIEN...

    manque peut être le droit pour tout militant retraité encore alerte, trois fois divorcé, le droit de choisir sur catalogue la future victime aimant surtout repasser le linge..

     :)

    Trève de moquerie.


    Je n’ai rien contre cet ensemble de mesures qui, pour l’essentiel sont des éléments de programmes que je retrouve dans les propositions du Fdg , donc du PCf , voire dans celui du PS., de certains verts .

    le processus révolutionnaire dont je parle suppose que nous nous mettions d’accord sur un point:Quitte à bien voir ce qui peut nous faire certes agir ensemble sur telle ou telle question , mais qui marque la frontière entre le RÊVE de la REGULATIOn et l’UTOPIE REVOLUTIONNAIRE dans laquelle je me retrouve.

    Oui ou non ce catalogue sympa au demeurant est il à portée de LUTTES de classes si nous ne disons pas la "vérité" aux masses..du moins ce qu’ici nous sommes quelques uns à penser être la vérité...

    C’est à dire que si on ne construit pas ces rassemblements en OSANT mettre en débat que L ’EXPROPRIATION des Capitalistes est UNE des conditions fondamentales (pas la seule , sinon on raisonne comme l’ont fait les bolcheviques) pour une transformation radicale de la Société ( je l’appelle communisme mais si on veut nommer ça BIDULOS, je m’en fous !) , alors on TRICHE

    Le mensonge par omission enverra dans la RUE ceux qui finiront dans le mur..!

    .
    J’ajoute, parce que cela explique, selon moi, l’état d’insuffisante mobilisation populaire de résis tance, que si on "joue" à rassembler sur des revendications que l’on pense être accessibles dans la lutte sans pointer le processus révolutionnaire qu’on s’assigne, on ne rassemblera pas grand monde.!

    Pour une raison simple : même s’ils sont convaincus du bien fondé de certaines options de choix alternatifs , les "gens" ne sont pas fous.

    .Ils commencent à comprendre que le capital n’offre plus aucune marge de possible avancées humaines (donc sociales économiques démocratiques)

    Je le répête:par exemple " démocratiser la BCE" est pour moi un slogan totalement ridicule.!

    .
    De même parler , comme Mélanchon ou Buffet durant les dernières européennes de "nationaliser immédiatement toutes les banques" sans au moins répondre poliment par simple accusé de réception à la question que je leur ai posé publiquement, c’est reconnaitre qu’on se fout du monde
    .
    J’ai demandé à MGB
    "Comment tu nationalises ? En procédant de quelles façons sachant que, pour la seule BNP que je connais assez bien, ce sont 37 milliards d’Euros , dont une part massive de fonds de pensions Us ou de sociétés multinationales qu’il faut s’approprier ?
    .

    Quelle forme de prise des commandes de l’avion et qui au pilotage"

    Rester coi, renvoyer ça -j’ai mes sources- à une Section économique que j’ai des raisons particulières de connaitre..pour n’avoir RIEN à répondre, (même pas "merci de faire parti des derniers français qui se refèrent à ce que nous disons"..., c’est AVOUER que l’on se gargarise de"creux" de trucs à se faire acclamer à la Mutu , avec internationale en bandoulière... mais qui ne risquent pas provoquer un infarct de PDG du CAC 40 !

    Ce sont ces petites questions sans réponse-et pour cause- de l’extrème gauche qui font penser majoritairementaux travailleurs que "c’est pas possible"..
    .
    C’est cette crapulerie intellectuelle de "dirigeants"(???) de partis se réclamant de la classe ouvrière, ( refuser ce débat sur le lien entre des "propositions" alléchantes et les moyens de mettre les masses en mouvement pour se "farcir" le Capital ) qui , aujourd’hui , laisse "nu" le "peuple" face aux coups d’une violence inouî de la bourgeoisie..

    Evidemment que seuls , les partis actuels ou à créer n’ont pas vocation d’inventer du "nouveau" ..

    Pour deux raisons :

    Parce qu-’ils ont décidé piteusement de se "coucher" .

    Et surtout parce que l’engagement de l’intellegence COLLECTIVE est absente de leurs stratégies..

    Achetons des calcullettes :

    Comptons nous au lieu de compter sur d’autres qui ne comptent plus dans les masses...

    Nous sommes des millions à avoir des boites craniennes pleine d’idées nées de nos vécus, de nos expériences de travailleurs, de militants, de citoyens , de parents etc etc..

    C’est là le sel de la Terre pour une démarche révolutionnaire.

    C’est dans cette confrontation que nous verrons si on peut -je ne le crois pas du tout- faire bouillir la marmite révolutionnaire sur la cuisinière "européenne" ou s’ il faudra , comme je le pense, annoncer la sortie de la France de cette construction capitaliste continentale initiée par le Traité de Rome !

    C’est là, oui, "en bas" que ça se construit, cet Avenir. en rassemblant des tas de "bouts" de communisme combinées aux luttes en préparation -et qu’il va falloir préparer autrement que par la procession bimestrielle programmée par les "syndicats unis".et soutenue par Aubry, Laurent, Cohen Bandit, Mélanchon, Besancenot , la p’tite nouvelle remplaçante de mamie Arlette et si ça se trouve , demain par Villepin et Bayrou -.( j’ai oublié Schivardi, merde !)

     :)

    C’est comme cela selon moi et en riche discussion ici, que nous pouvons
    PEUT-¨ÊTRE (rien n’est jamais acquis. ;) redonner de la chair à l’os" REVOLUTION", redonner ESPOIR..

    Sinon.??

    .
    Sinon, c’est clair comme de l’eau de roche : l’arme de classe aux pieds, nous serons conviés en 2012 à faire un (premier) tour de contestation dans l’urne pour y proposer la "démocratisation de la BCE" , un "grand service piblic des financements et des crédits, avant, quinze jours plus tard,de renvoyer sur le yacht Bolloré, Sarko et sa femme aphone,

    Nous conduirons ,derrière des drapeaux roses verts, rouge pâle un peuple..MARRON !!au bal des Cocus.

    Sous une pluie de confettis roses, DSK (ou , Martine ou un autre ) rentrera à l’Elysée ou il (elle) sortira du dossier "tâches à venir" ..les saloperies que la nouvelle majorité de gôôche, s’empressera de nous présenter comme du moindre mal.

    -C’est pas une décision de cet été- mais là juré craché, tant qu’il me reste un peu d’enthousiasme , un peu de temps, je m’engage à tenter de faire dérailler ce train de fausse alternative.

    Mélons nous de ce qui nous regarde ;

    c’est ça qui est révolutionnaire !

    AC