Accueil > 45 millions d’Américains pauvres : Obama "sarkozize"

45 millions d’Américains pauvres : Obama "sarkozize"

Publie le jeudi 16 septembre 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Un recencement révèle que vivent dans la pauvreté

Daily Mail

15 septembre 2010

Hier un sondage a révélé qu’un Américain sur sept vit en dessous du seuil de pauvreté

Avec 45 millions d’Américains officiellement désignés comme pauvres, les chiffres du Recensement National des États-Unis reflètent le pire déclin du niveau de vie depuis un demi-siècle.

Le chiffre de la pauvreté infantile est également passée l’an dernier à plus de un sur cinq. Ce chiffre peut se comparer à celui d’un enfant sur trois dans les Pays africains en développement.

Ces sombres statistiques sont un nouveau coup dur pour le Président Barack Obama et son Parti démocrate et sera une des questions clé des prochaines élections à mi-parcours.

Le Gouvernement américain fixe le seuil de pauvreté à 14000 £, (21900 $ - 16900 € - NdT), par an pour une famille de quatre personnes.*

Les chiffres du recensement montrent que 15% des Américains ont gagné moins que l’an dernier, chiffre en hausse de 13,2% en 2008.
Ce chiffre annuel est le plus élevé depuis que le Gouvernement a commencé à calculer les pourcentages de pauvres en 1959. Le record précédent était en 1980, lorsque le taux a bondi de 1,3 points à 13% au cours de la Crise de l’énergie .

Obama a tenté d’opposer une posture énergique** aux données économiques négatives de la semaine dernière, en déclarant : "L’effort le plus important de lutte contre la pauvreté c’est la croissance de l’économie et l’assurance qu’il ya suffisamment d’emplois ici".

"Si nous pouvons développer plus rapidement l’économie et créer davantage d’emplois, alors tout le monde sera concerné par ce cycle favorable".

Mais un analyste républicain déclare : « Le niveau de pauvreté officiel sous-estime grossièrement la quantité d’argent nécessaire pour vivre une vie décente dans l’Amérique d’aujourd’hui. Le nombre réel de personnes aux prises avec de graves difficultés financières est probablement plus proche des 100 millions.


*Tenir compte qu’il n’y a pas d’aides sociales au sens français du terme au USA. Et que les salaires énoncés sont des salaires bruts.

Aucun prélèvement étatique à la source pour l’assurance maladie, ni pour la retraite n’existant hors les actions sociales caritatives privées et les aides "Welfare" et "Medicare" concernant des catégorie ciblées de populations spécifiques, (Sans revenus ou retraités).

Ceux qui ont un "revenu" salarial trop bas ont droit à des "bons" de soins et de nourriture, ainsi que des "bons" de scolarisation pour les enfants lorsqu’ils ne peuvent accèder financièrement à l’éducation.

Aucune charge patronale n’existe non, plus sauf des contributions volontaires conventionnées avec les syndicats dans certaines corporations puissantes.

Ni un quelconque type d’allocations familliales.

En France avec les prélèvements obligatoires 16900 euros représenteraient, charges patronales et salariales déduites, un salaire net d’nviron 9000 euros par an.

Ou si on préfère, en France, un salarié touchant 16900 euros net aurait généré environ 24000 euros de salaire brut toutes charges payées.

Elle est pas belle l’Amérique ??? (((- :

G.L.

Messages

  • J’avais oublié le lien mais je vois que TV avait déjà publié là dessus et que c’est déja repris sur BC..

    Par contre je me suis amusé à faire quelques comparaisons supplémentaires avec chez nous.

    http://www.informationclearinghouse...

    G.L.

  • Je me souviens que ma tante me racontait qu’un missionnaire était venu d’Amérique du Sud (du Brésil je crois) pour demander de l’argent pour les missions avant de retourner là-bas. Cela se passait dans les années 1950.

    Ce missionnaire avait dit aux gens présents que les pays développés d’alors (États-Unis, Canada, Europe) deviendraient un jour aussi pauvres que ceux du tiers-monde. Le temps semble vouloir donner raison à ce missionnaire qui, semble-t-il, connaissait bien la nature humaine.

    La tiers-mondialisation des pays développés est en marche afin que les entreprises puissent encore et toujours augmenter leurs profits.

    La rareté des emplois et la compétition grandissante pour les emplois fait baisser les exigences des travailleurs face à l’emploi et fait ainsi baisser les salaires et rend les conditions de travail plus difficiles.

    Futés ces riches.