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Et pendant ce temps là...

Publie le vendredi 1er octobre 2010 par Open-Publishing


Les kogis : les hommes-racines
Brésil : disparition programmée des peuples indigènes

Yep !

Il se passe de bien tristes choses au Brésil.

Les populations indiennes sont en voie d’élimination sans qu’on ne nous en dise rien ou si peu.

Pourquoi nous informer alors que ce sont nos entreprises, toujours enclines à s’enrichir et à n’importe quel prix, qui sont à l’origine de l’effacement pur et simple de toute une société humaine et si proche de valeurs après lesquelles nous courrons ?

Deux méga-barrages menacent d’ensevelir sous des tonnes d’eau des indiens isolés ? Qu’importe tant que l’argent, lui, coule à flot.

Produire des agrocarburants sur une terre volée aux indiens ? Qu’importe tant que l’argent, lui, fait que l’on roule sur l’or.

Nous avions mis en ligne, il y a peu de temps un documentaire sur les Kogis, les derniers indiens pré-colombiens, voués à disparaitre, avalés par la logique capitaliste et meurtrière de ceux qu’ils appellent si affectueusement "Les petits frères".
(Revoir le documentaire : klik !)

Ce soir, ces mauvaises nouvelles nous donnent une fois de plus la rage. Car nous pouvons descendre dans la rue pour des retraites, la vie est là et s’enfuit. Nous la laissons mourir, devant nos yeux, nous la laissons nous échapper.

Puisque nous nous trompons encore et toujours de cible.
Puisque nous peinons à ôter ces œillères qui réduisent nos visions à nos peurs irrationnelles.

Car c’est pour autre chose de bien plus précieux que nous devons nous lever, nous retrouver et nous embrasser.

C’est pour autre chose de bien plus précieux que nous devons activer nos cervelles éreintées, que nous devons maitriser le temps, que nous devons retrouver notre dignité.

Nous l’écrivons encore. L’enfant vient, tous les jours, offrir son âme vierge au chaos de ce monde.

Nous ne pouvons fuir et lui laisser en héritage un désert de rêves, des insomnies stériles, un espoir en lambeaux.

Prenons courages, tous et toutes, allons au-delà des mots et vivons cette chance qui nous est offerte de mettre du sens dans chacun de nos actes.

C’est ici et c’est maintenant.

Nous existons.

O.P.A

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Jirau, le barrage de GDF Suez qui menace des Indiens d’Amazonie

par Jenny Joussemet le 10 juin 2010

Un mois après la visite européenne du leader Kayapó Raoni, venu dénoncer les impacts du barrage de Belo Monte en Amazonie, un autre barrage, construit par GDF Suez, menace, lui, les dernières tribus d’Indiens isolés au Brésil.
La centrale hydroélectrique de Jirau, située sur le Rio Madeira à la frontière du Pérou et de la Bolivie, détruira, une fois achevée, une région à la biodiversité unique et pourrait entraîner la disparition de certaines des dernières tribus isolées au monde.Pour de nombreuses ONG, dont Survival International, ce projet constitue un véritable « désastre humain et écologique ».

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Les Indiens d’Amazonie manifestent contre un méga-barrage

Mis en ligne lundi 23 août 2010 par jesusparis

Dans une immense manifestation, des centaines d’Indiens venus de toute l’Amazonie brésilienne ont exprimé leur opposition aux grands projets d’infrastructure qui menacent leur survie, notamment le barrage très controversé de Belo Monte.

Plus de 500 Indiens de 27 tribus se sont rassemblés près du fleuve Xingu, en Amazonie, où le barrage de Belo Monte doit être construit, avec le message : ‘Défense du Xingu : Stop au Belo Monte’.


S’il est construit, le Belo Monte détruira la forêt et réduira les stocks de poissons dont les Indiens de la région dépendent pour leur survie. L’afflux d’immigrants que suscitera la construction du barrage provoquera des conflits et introduira des maladies mettant la vie des Indiens en danger.

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Shell au coeur d’une controverse sur le vol de terres indigènes au Brésil

Mis en ligne jeudi 30 septembre 2010 par jesusparis

Les autorités brésiliennes ont écrit au géant énergétique Shell pour lui exprimer leur préoccupation au sujet des activités de son nouveau partenaire commercial brésilien qui produit des agrocarburants sur une terre volée aux Indiens.

Le mois dernier, Shell a signé un accord de 12 milliards de dollars avec le géant brésilien Cosan pour produire des agrocarburants à partir de canne à sucre. Mais une partie de cette canne à sucre de Cosan est cultivée sur une terre officiellement reconnue comme appartenant aux Indiens guarani.

Un procureur brésilien, qui détient le pouvoir constitutionnel de défendre les droits indigènes devant la Cour, a écrit à Shell pour l’avertir que son implication dans le joint-venture ‘compromettait l’engagement de la compagnie en faveur de la biodiversité et du développement durable’.

En 2008, Le film ‘La Terre des hommes rouges’ a porté la détresse des Guarani sur la scène internationale et l’un des acteurs, Ambrosio Vilhalva, fait partie de la communauté affectée par les activités de Cosan.

Evoquant les plantations de canne à sucre qui ont avalé la plupart des terres de son peuple, Ambrosio Vilhalva a déclaré : ’Les plantations de canne à sucre anéantissent les Indiens. Nos terres deviennent de plus en plus petites. Les plantations sont en train de tuer les Indiens’.

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http://www.hns-info.net/spip.php?article25803


L’Orchestre Poétique d’Avant-guerre - O.P.A
http://www.myspace.com/orchestrepoetique