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Berlusconi : après l’affaire Noemi, le scandale Ruby

Publie le lundi 1er novembre 2010 par Open-Publishing
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Les nouvelles frasques de Silvio Berlusconi ont soulevé une véritable tempête sur l’Italie. Le président du Conseil est sur la sellette pour avoir organisé dans sa résidence d’Arcore, près de Milan, des fêtes en présence de jeunes femmes, rémunérées 5 000 euros la soirée selon la presse transalpine. Circonstance aggravante : il aurait appelé en personne la police en mai pour obtenir la libération de l’une d’entre elles, Ruby, une Marocaine accusée de vol, qui fête ses 18 ans le 2 novembre.

Depuis quelques jours, l’opposition, mais aussi ses ex-alliés et l’Eglise catholique, montent au front pour dénoncer le nouveau scandale qui frappe le magnat des médias de 74 ans. « Si le président du Conseil a vraiment reçu chez lui une mineure - et pas pour une simple visite mais en la payant - alors cela serait très grave, une violation profonde de la dignité humaine aux dépens d’un immigrée faible et dans le besoin », estime l’archevêque et théologien Bruno Forte. Dans l’hebdomadaire catholique Famiglia Cristiana, Berlusconi est même qualifié de « malade », tandis que le quotidien des évêques italiens, Avvenire, a demandé au chef du gouvernement « sobriété personnelle et respect des convenances ».

En 2009 déjà, l’affaire Noemi

Ce n’est pas la première fois que Silvio Berlusconi est mis en cause pour des relations avec une mineure. En mai 2009, son épouse Veronica Lario avait demandé le divorce après avoir appris la présence de son mari aux 18 ans d’une jolie blonde, Noemi Letizia.

Ce nouveau scandale intervient au moment où le chef du gouvernement, dont la majorité est au bord de l’implosion depuis sa rupture avec son ex-allié Gianfranco Fini, est aux prises avec la crise économique et celle des déchets à Naples. « C’est une affaire qui fait le tour du monde et met l’Italie dans une situation embarrassante », grince le président de la Chambre des députés. Les habituels soutiens de Berlusconi peinent cette fois ci à monter au créneau et Emma Marcegaglia, la chef du patronat de la péninsule dénonce même « une nouvelle vague de boue qui porte atteinte à la crédibilité des institutions et du gouvernement ».

Pour l’opposition, ce nouvel épisode politico-sexuel est l’occasion rêvée de réclamer le départ du Cavaliere. « Berlusconi ne peut pas rester une minute de plus dans un rôle public qu’il a trahi de manière indécente, dénonce Pier Luigi Bersani, le leader du Parti démocrate (PD, opposition, gauche). Il faut ouvrir une nouvelle phase ».

http://www.leparisien.fr/international/berlusconi-apres-l-affaire-noemi-le-scandale-ruby-01-11-2010-1131701.php

Messages

  • « Si le président du Conseil a vraiment reçu chez lui une mineure - et pas pour une simple visite mais en la payant - alors cela serait très grave, une violation profonde de la dignité humaine aux dépens d’un immigrée faible et dans le besoin », estime l’archevêque et théologien Bruno Forte

    Quel "bouffon" l’archevêque, normalement si tu est un prolétaire et tu paye une mineur pour un "bunga bunga" tu va direct en prison et sans sursis... mais bon être premier ministre est "utile"...

    La morale pour les riches, la prison pour les pauvres...

    Traduction du "bunga bunga" : savagely brutal anal gang-rape, Sauvage et brutal viol anal en groupe...

    RF