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Puisqu’ils ne veulent pas nous entendre, chassons-les !

Publie le lundi 8 novembre 2010 par Open-Publishing
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Quelle suite politique au mouvement ?
Tract de la section ouest-biterrois du PCF

Nous en sommes depuis septembre au troisième mois de grèves et de manifestations qui ont chaque fois réuni plus d’un million de personnes dans plus de 270 villes de France.

Ce mouvement porté par toutes les couches laborieuses est soutenu par près de 70% de la population. Il vient à la suite des grandes manifestations du premier semestre 2009.

Mais le gouvernement ne veut rien entendre. Les puissances d’argent et le patronat dont il porte les intérêts ont engagé dans toute l’Europe une véritable guerre contre le monde du travail. Pour préserver leurs rentes et leurs profits, ils veulent nous tordre le cou !

Le peuple de France est bien décidé à ne pas se laisser faire

Leur entêtement nourrit notre détermination et notre colère. Le sentiment d’injustice grandit.

« Nous ne voulons plus nous en laisser compter par ces messieurs-dames de la Haute et leurs laquais qui s’en mettent plein les poches et qui veulent nous imposer des sacrifices ! » 

Quand ces messieurs du CAC 40, quand M. Sarkozy et ses amis du Fouquet’s vivront comme ils veulent nous faire vivre alors on pourra les entendre !

Les paroles de Messieurs Woerth, Fillon et Sarkozy celle de Madame Parisot sonnent faux. Les masques tombent. Il apparait toujours plus qu’ils ne représentent en rien l’intérêt général mais qu’ils s’accrochent à leurs privilèges de classe.

C’est le peuple qui est légitime

Monsieur Sarkozy a été élu président de la République pas roi de France !
Sa légitimité il la doit au peuple. Or que les citoyens français manifestent ou qu’ils votent (référendum de 2005, élections de 2008 ou 2010) il n’en tient aucun compte. Quant au parlement et au Senat, ils sont à ses ordres.

Et comme cela ne suffit pas, voilà maintenant qu’on fait appel aux institutions européennes pour mettre les peuples au pli du capitalisme mondialisé.

Cela ne peut plus durer. Nous ne voulons plus de cette « république » des riches, des copains et des coquins, de ces institutions où les pouvoirs économiques décident de tout et les politiques sont à leurs services.

Le moment est venu d’imposer une autre République où le peuple soit maître de ses richesses et de son avenir.

S’il le veut le peuple a les moyens de se faire entendre

Sa force c’est son nombre et sa détermination. Le salariat représente aujourd’hui plus de 90% de la population active, sans compter les retraités et les étudiants qui lui sont attachés. Sans eux plus rien n’est possible dans notre pays, ils doivent être entendus.

Le moment est venu où le monde du travail doit prendre toute sa place dans la direction des affaires du pays.

« Nous sommes le peuple » a-t-on entendu à l’Est, à la fin des années 80, pour en finir avec un système dont il ne voulait plus. Nous sommes le peuple à l’ouest aussi pour en finir avec un système capitaliste et ses dirigeants qui mènent notre monde aux pires catastrophes.

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