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Morts au travail, pas d’armistice pour les retraites

Publie le samedi 13 novembre 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Ce jeudi 11 novembre, nous étions une 30aine au rendez-vous de 11h, tous de noir vêtus avec des masques blancs, à braver la pluie et le vent.

4 lieux ont été ciblés, chacun ayant une symbolique particulière :

11h : Place des Droits de l’Homme (dans le quartier populaire de Ménimur, désert en cette journée pluvieuse). Discours, minute de silence et collage de l’affiche et du tract.

11h 30 : Devant les locaux d’Orange dans le centre ville huppé (tristement célèbre pour ses salariés suicidés) : collage, déploiement de la banderole du collectif, entretien et photo d’un journaliste de Ouest France invité pour l’occasion. ( La photo arrivera bientôt)

12h15 : Dans la galerie commerciale de l’hypermarché Carrefour (Zone commerciale impersonnelle de nos périphéries urbaines) : dénoncer le travail des esclaves de la grande distribution... Tous les magasins étaient ouverts à l’exception de la pharmacie... Défilé silencieux avec la banderole et distribution du tract aux travailleurs et nombreux clients. Réception plutôt positive des travailleurs du commerce et des clients.

13h15 : Devant l’usine Michelin, 1er site industriel de l’agglomération vannetaise (dans une zone industrielle périphérique impersonnelle).

Déploiement de la banderole à côté du bibendum décoré pour l’occasion de l’affiche et collage de l’affiche.

source + photos :

http://www.resistance56.tx.la/resistance/index.php?option=com_content&view=article&id=50:bilan-dune-bonne-journee

Faut continuer !!!

Messages

  • OUI, oui d accord pour continuer même pour une manif tous ,tous ensemble sur Paris
    er

    • Les Syndicats de Unions Locales CGT
      d’Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers.
      Dans l’unité d’action depuis 8 mois !

      Nous nous adressons à la population !
      À ceux qui ont ou pas un travail !
      A ceux qui se lèvent tôt pour faire vivre leur famille !

      POUR NOUS C’EST 60 ANS, UN POINT C’EST TOUT ET C’EST POSSIBLE !

      La propagande gouvernementale a fait que beaucoup ont la certitude que la réforme des retraites votée par les députés et sénateurs de la majorité présidentielle à la solde des pa-trons, des financiers et des fonds de pension, est une affaire terminée.

      Mais cette loi doit aujourd’hui être promulguée par le chef de l’Etat, un « chef » animé par la vengeance à l’égard du Conseil National de la résistance, un « chef » discrédité même dans son camp, un « chef » dont la popularité est sous la barre des 30%.

      Quand une loi est votée puis promulguée par un Président qui a contre lui 70% du Peuple, c’est un déni de démocratie et c’est une insulte aux valeurs républicaines.

      Que demandent les syndicats soutenus par 60 % des travailleurs de ce pays en ce qui concerne la réforme des re-traites ?

      Simplement d’être écoutés, d’ouvrir de véritables négociations sur la base de leurs propositions.

      Ce qui n’a pas été fait par le Ministre du Tra-vail, Eric Woerth, le courtier de Liliane Betancourt, une milliardaire peopolisée, dont le père était le « chef » de la Cagoule et des Croix de Feu dans les années 1930, des groupes d’extrême-droite qui ont mis à sac le front populaire et mis Pétain et Laval au pouvoir pour livrer le pays à l’occupant nazi… l’histoire rattrape toujours les collabos et les servants des dictatures ! Les faits sont là, et les faits sont têtus !

      La CGT ne baisse pas les bras, elle ne sent pas encore vaincue même si le Peuple travailleur de France a été trahi par des élus, agents du néolibéralisme destructeur des droits et des acquis historiques.
      Depuis le mois de mars, la CGT se bat contre cette injuste et injustifiée réforme de nos re-traites, une réforme qui sera mise en applica-tion dès le 1er juillet 2011 si nous laissons faire !

      Avez-vous envie de laisser 2 ans ou 7 ans de votre vie a votre patron ? En sachant que 60% des plus de 56 ans ne travail-lent plus, licencies, handicapes, malades ou morts…

      Avez-vous envie, a 62-63-64-65-66-67 ans, de vous lever a 5 ou 6 h chaque jour pour aller au boulot pendant que vos en-fants et petits-enfants n’auront ni tra-vail, ni droit, ni salaire… pendant qu’ils grossiront le nombre de chômeurs ?

      Ce sont les raisons de la mobilisation de la jeunesse en septembre/octobre. Une jeunesse qui a très bien compris le sort qui lui est réservé, c’est-à-dire le travail précaire à perpétuité.

      Nous devons gagner la bataille des re-traites, le maintien du départ à 60 ans, gagner le départ à 55 ans pour les sala-riés-es avec un métier pénible, le main-tien des régimes spéciaux (sauf bien sûr pour les députés et sénateurs).

      Nous devons la gagner pour nous les travail-leurs, pour nos enfants et petits-enfants, et il y a toutes les possibilités de maintenir nos droits, certes elles ne sont pas celles du gouvernement et des patrons, ni celles des banques, des assurances et des fonds de pensions…

      Les intérêts des uns, ceux qui créent la richesse par le travail sont compléte-ment opposés aux intérêts des autres, qui bien que minoritaires s’accaparent de 60 % des richesses créées…

      L’équation est simple, mais bien sûr le capital et le gouvernement n’en veulent pas :

      + de salaires et + de travailleurs = - de chô-meurs et + de cotisations = + d’argent pour les caisses de retraite et de la Sécurité Sociale et + de consommation = relance de l’économie et des productions et maintien de tout le service public…

      Car cette équation c’est aussi moins de profits pour les actionnaires et les boursicoteurs, les traders, les parachutes dorés, les bonussables, les délocalisateurs, les profiteurs, les assu-rances, les fonds de pension… sans oublier leurs valets tant politiques, que hauts fonctionnaires, que directeurs des entreprises autant privées que publiques…

      Oui les intérêts de la grande majorité, celle des salariés, des travailleurs, des jeunes et des sans-emploi… sont opposés aux intérêts de la minorité, celle des riches, des magouilleurs et des nantis…

      Nous sommes donc bien au cœur d’une lutte entre classes sociales et en face d’un choix de société, c’est-à-dire soit de continuer à subir ou soit de rester debout pour abolir un système qui ruine 90% de la population mondiale et qui l’asservit…un système qui crée volontairement le chômage, qui détruit des conquis et des droits sociaux, qui appauvrit des travailleurs, qui délocalise des usines, qui ferment des ateliers, qui privatise des services publics, qui entend user les salariés-es et les presser avant de les jeter comme des kleenex ou des citrons…

      VOULEZ VOUS DE CETTE SOCIETE LĂ ?

      Voulez-vous de cette société qui individua-lise, de cette société qui pousse les salaries a se faire concurrence entres eux, de cette société qui élimine les faibles ou ceux qui ont un moment de faiblesse, de cette société ou chacun doit être corvéable et disponible à souhait, de cette société où les femmes et les hommes sont bafoues, de cette société où la dignité humaine est chaque menacée de tomber dans la plus grande précarité, de cette société qui veut rendre les gens imbéciles et sans culture, de cette société où un euro sonnant et trébuchant est plus important que la vie d’un être humain… ?

      La CGT refuse la fatalité de ce système, voilà pourquoi elle continue le combat !
      La CGT lutte pour la Justice Sociale, et quand une Loi est injuste comme celle de la retraite, elle poursuit ses actions, ses manifestations, sa communication de masse, pour la combattre.

      La CGT est historiquement un syndicat de luttes, de revendications et de défense des droits et des conquis et acquis sociaux.

      Nos 5 Unions Locales CGT d’Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues- Lillers se sont unies dans un Front de Luttes, car notre nombre et notre unité ont fait notre force depuis le mois de mars.

      La CGT défend les travailleurs et les va-leurs de fraternité entre les travailleurs.

      Nous luttons pour le plein emploi avec des salaires qui permettent de vivre normalement, pour chacun trouve sa place selon ses capacités intellectuelles et ses moyens physiques…

      La CGT s’ oppose à l’individualisation, à la régression, aux délocalisations, au racisme et à la xénophobie, aux diktats des banques et des financiers, aux crédits à la consommation qui à mis des millions de familles en faillite, aux bonus et aux parachutes dorés accordés aux traders, aux licencieurs et aux actionnaires, à la concurrence entre travailleurs, à la division entre travailleurs du privé et du public, à l’opposition entre salariés, retraités ou jeunes et moins jeunes, à la notion identitaire entre français et immigrés, au sexisme et à l’homophobie, à la destruction du service public dans toute sa diversité sur le territoire, et à toutes lois et décrets qui ramènent le pays au temps des seigneurs ou de Germinal…

      La CGT revendique :
      ●Le maintien de la retraite pleine et entière à 60 ans avec prise en compte des années d’études, sur la base de 75% des 10 meilleures années, le maintien intégral des pensions de réversion et des régimes spéciaux.
      ●Le départ à 55 ans pour les salariés des mé-tiers à caractère pénible (BTP métallurgie pos-tés privé/public…), les mères de famille.
      ●L’augmentation des salaires et des retraites de 300 euro tout de suite sur la base d’un SMIC à 1500 euro.
      ●Les minima sociaux et de pensions à 1500 euro, une prime de Noël pour les demandeurs d’emploi de 500 euro
      ●Le maintien de tout le service public et le retour des entreprises privatisées dans l’Etat.
      ●Un moratoire sur les tarifs de l’énergie, des transports, des loyers et de l’’eau… des soins…