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ALERTE : Le froid n’en est pas moins un tueur même dans le Sud !

Publie le samedi 27 novembre 2010 par Open-Publishing
7 commentaires

Une SDF probablement morte de froid à Marseille

MARSEILLE (Reuters) - Le froid est probablement à l’origine de la mort d’une femme sans domicile fixe dont le corps a été retrouvé ce samedi à Marseille, a-t-on appris de source policière. Le corps sans vie de la femme âgée d’une quarantaine d’années a été découvert dans le hall d’un immeuble du centre de la cité phocéenne. De même source, on précisait que la victime présentait un "état de santé dégradé" et avait probablement succombé au froid qui sévit actuellement dans le sud de la France.

(D’après La Provence)

Petit rappel avec ces grands froids ! :

Si vous voyer des SDF dans la rue, appelez le 115 s’il vous plait car lorsque les standardistes du 115 reçoivent un appel, ils informent toutes les patrouilles de la Croix rouge et c’est ainsi plus facile pour eux de les localiser.

Si vous connaissez aussi. un point ou les SDF se réfugient pour dormir ou un endroit ou ils ont l’habitude d’être.

Le 115 est gratuit, vous pouvez utiliser les cabines téléphoniques par exemple.

Messages

  • Quand verrat’on leurs visages sur une grande affiche ou dans les JT pour rappeler la mort de ses otages de l’état de notre France.

    • l(hiver cette saison bénie par friqués qui vont faire le con sur des ckis pendant que les autres se gèlent aux bouleau et que d’autres meurent de froid en FRANCE AU 21 SIECLE ! comme ils mourraient à l’époque de Victor Hugo , ou sous l’occupation ; mais que faudra t’il pour réveiller le consciences , jusqu’a quand banaliser la mort ; les meurtres d’un système cynique , moi qui suis paysan j’ai hontede ces sans abris , sans nourriture , de tous ces "sans", mais jusqu’a QUAND ?

      JC DEPOIL

    • Rectificatif , avec votre permission :

      Le FROID ne tue pas plus à MARSEILLE des SDF qu’en Scandinavie.

      ...........si on vit au chaud..dans un bureau le jour dans un appartement chauffé la nuit !

      c’est le Capitalisme et la misère qu’il génère qui TUE.

      C’est lui qu’il faut TUER.

      Je m’autorise ce commentaire parce que nous utilisons trop les mots de ceux qui sont cause des MAUX

      On entend aussi :
      "Les coûts de la Santé" : NOn la santé n’est pas un côut pour une Société ; le manque de soins a un côut certain.!

      il en "coûte ! on meurt plus jeune et plus usé si on est prolo .que si on est PDG

      C’est comme les patrons te parlant avec des trémolos dans la voix du Maître des"charges salariales"..qui les saignent, les pauvrets..

      Le salariat est une charge mais au sens qu’il aliène l’ouvrier..Comme quand le colonel hurle :"Chargez !Sus à l’adversaire"

      Mais dans la société capitaliste, que les patrons ne viennent pas nous faire chier avec cette répétition de pleurnicheries, selon lesquelles nous serions à sa charge.!!!

      C’est lui et sa loi du profit qui est une charge terrible sur nos dos.!

      Déchargeons !

      Cordialement

      AC

  • Et on serre poings et dents quand on se souvient que, devant des millions de Français, un salopard d’enfoiré a osé affirmer " qu’il ne laisserait personne au bord de la route " ... !!!...

  • Faudrait mettre le froid en prison, et la mort aussi, d’ailleurs. Le titre de ce post est total délire : c’est pas le froid qui tue les gens, ce sont les conditions sociales. Il faudrait donc dire : Les conditions sociales n’en sont pas moins tueuses etc. Mais comme ce sont les gens qui font LEURS conditions sociales, le plus juste serait de dire : Les gens n’en sont pas moins tueurs etc. Ça dévierait moins le problème que d’accuser les choses qui ne sont que ce qu’on en fait.

    • Le froid a toujours existé et effectivement, il peut tuer.

      Les soldats de Napoléon en ont fait les frais pendant « la campagne » de Russie.

      Depuis tous les temps, ce sont les pauvres qui meurent de froid, pas las riches.

      Ce qui choque aujourd’hui c’est que … J’allais dire face à ce progrès, non !
      Face aux profits réalisés et aux milliards que possèdent les tueurs du capital et du CAC 40 (ce sont les mêmes) des hommes meurent encore de faim et de froid.

      C’est dommage que cet article soit diffusé sur ce site où beaucoup de gens sont d’accord pour que la misère disparaisse.

      C’est en direction, des ministères, élus et de notre cher « Je ne laisserais personne sur le bord de la route » en fait en direction de ceux qui tuent qu’il faut mener une action ou manifester sa colère.

      Quant aux insinuations sur la joie qui m’apparaît pour le coup comme de la non assistance à personne en danger et j’espère que je me trompe, je ne crois pas que sur ce site il y ait beaucoup d’entre nous qui la pratique.

      Sans vouloir me justifier, mais surtout parce que j’aime bien que l’on me situe.

      J’ai donné au travers du bénévolat au Secours Populaire.

      J’ai hébergé des gens le temps qu’ils trouvent un emploi, je ne peux pas soulager toute la misère créée par un gouvernement au service du fric, par contre je suis en combat permanent contre les racines du mal. : Le capital.

      Par rapport au 115 :

      Le 115 est au sans logis ce que pole emploi est pour les chômeurs et- j’ai aussi été précarisé par le chômage. Le 115 est un palliatif au système qui précarise et tue.

      Le 115 fait avec les moyens très limités qu’on lui accorde comme pour s’excuser du mal occasionné.

      Le 115 se voit effectivement attribuer des moyens restreints par le gouvernement qui par ailleurs n’hésite pas à octroyer des budgets surdimensionnés à l’armement et notamment à l’armement nucléaire et ses dérivés.
      Est-ce normal que plusieurs milliard d’€uros soient alloué à l’armement (au fait ça sert à quoi des armes ?) pendant que des budgets étriqués sont accordés à »sauver » les gens qui par le fait de la politique menée par un gouvernement assassin meurent de faim et de froid ?

      Est-ce normal que ce soient toujours les plus démunis qui donnent le plus, qui se soucient le plus, c’est-à-dire les moins responsables de cette misère ?

      Alors oui le froid tue les miséreux, comme le travail tue des salariés, comme la guerre tue des innocents. Et que peut faire le 115 pour les salariés et les innocents ?

      Le 115 j’ai effectivement eu l’occasion de l’appeler à maintes reprises car je ne suis pas insensible moi non plus à cette misère que je côtoie régulièrement ; Et vous savez quoi ? et bien ce n’est pas si facile que ça à obtenir, eux aussi ils sont comme à pole emploi, en sous effectifs, parce que le chômage, la précarité et la misère ça ne rapporte rien.

      De mon humble avis, la solution n’est pas dans les palliatifs à la misère, mais plutôt dans sa disparition totale, parce que malgré le réchauffement de la planète, le froid ne disparaitra pas.

      Alors battons nous et faisons en sorte que la misère elle, disparaisse et qu’un jour le peuple soit réconcilié avec le froid, la faim et la vie.

      C’est effectivement au peuple de reprendre les rennes.

      MCOCO Le Rebelle Médocain

      Quelques élucubrations ou hymnes à la joie qui font froid dans le dos …

      INDIGNATION ET CONVICTIONS

      J’ai envie de publier et de traduire mes émotions, de crier mon indignation et au-delà ma détermination et mes convictions pour un monde plus juste, plus simple et plus fraternel.

      Exploité de tous pays

      Je sais la souffrance que tu as de ne pas être auprès des tiens.
      Je sais aussi pourquoi tu n’y es plus.
      Je sais la douleur que tu ressens lorsque tu rentres de ta journée d’intérimaire ou de CDD à monter les tuiles à l’épaule, à construire les routes et les maisons, à ramasser les ordures, à passer la serpillière, à subir les cadences de l’usine ou du bureau, à éduquer des jeunes qui connaissent déjà la faim et la misère, à jongler avec ta pension de retraite pour boucler ton trimestre.

      Je sais ce que sont ces longues files d’attentes du pôle emploi, de chercher de l’aide, de chercher à se nourrir ou nourrir et éduquer ses enfants, de chercher à se loger, à exister.

      Je sais ce que c’est d’être sans emploi fixe ou sans travail, d’être « à charge » et ça n’arrive pas qu’aux autres.

      Je sais ce que c’est que de compter et recompter toutes ses petites pièces de monnaie pour acheter son pain.
      Je sais ce que c’est de compter tous les jours l’argent des riches, d’ajuster les comptes du capital, et de ne plus avoir un centime sur son compte le 15 ou le 20 du mois.

      Je sais ce que c’est d’être convoqué régulièrement chez son banquier à qui l’on a plus rien à dire.
      Je sais ce que c’est de ne recevoir comme courrier que des lettres de rappels, des lettres d’huissiers et de sursauter ou d’angoisser chaque fois que l’on frappe à ta porte.

      Je sais ce que veulent dire au delà de la signification des mots : Crédit à la « consommation » , découvert et interdit bancaire.
      Je sais ce que c’est de ne pas avoir d’eau, d’électricité, de chauffage.
      Je sais ce que c’est que d’être licencié ou exproprié.

      Je ne voudrais pas qu’existe ce que ressent ce vieil homme à la main tendu vers la faim, posé chaque jour devant la poste ou la banque et qui semble être plus vieux que le temps, tant la lassitude, la fatalité et un je ne sais quoi de vouloir en finir peuvent se lire dans l’expression de se yeux.
      Je n’aurais jamais voulu savoir ce que ressent ce jeune au regard sombre, miné par le désespoir et à l’attitude farouche, qui pourrait être mon fils, ce jeune pourtant diplômé qui a envoyé des milliers de CV sans réponse.
      Je ne voudrais pas connaître ce que traduit cette attitude agressive mais inquiète de celui que l’on contrôle plusieurs fois par jour dans les couloirs d’un métro qui transpire la peur, la lassitude et la fatigue de ceux qui l’empruntent, sans se poser d’autres questions que de savoir de quoi demain sera fait pour eux.

      Je ne peux pas croire que cet humain aux ressources modestes va rester handicapé ou va nous quitter, parce que l’argent qui aurait du servir à la recherche est allé à la guerre et à la mort ou parce que le traitement qui existe est trop cher pour lui.

      Je n’aurais jamais voulu subir après quarante ans d’exploitation et de luttes ce licenciement injustifié, et par la suite les refus de demandes d’emplois des patrons pour qui, à 57 ans j’étais trop vieux pour travailler, les non réponses à des CV qui se ressemblent tous.

      Nous vivons, vous vivez ce cauchemar de la France profonde et nous ne rêvons parfois que d’une vie simple, d’une équité que l’on nous refuse pour cause de paradis fiscaux, de courses aux fortunes colossales, d’indécence à la morale.

      Vous êtes, nous sommes ces abstentionnistes que l’on n’écoute plus, tant la lutte des places prend des dimensions d’absurde et d’individualisme cultivé, pour mieux régner.
      Cette culture de la division partout et à tous les niveaux qui leur permet d’asseoir leur petite ou grande notoriété au détriment de NOS VIES.

      Tu es ce travailleur aux objectifs sans limite, ce sans emploi, ce précaire. Celui à qui l’on a fait croire qu’en travaillant plus il vivrait « mieux ».

      Celui à qui l’on va demander de travailler jusqu’à la mort pour que les bourgeois se reposent plus, pour que le capital continue de faire compter sa fortune par les autres, tant comme ses objectifs de puissance, elle n’a pas de limite.

      Un jour ils t’enverront à la guerre pour conquérir de nouveaux vergers. Si tu t’en sors tu pourras les cultiver, en cueillir les fruits et les regarder manger.

      C’est quoi moraliser le capital, c’est en cours ou c’est Betancourt, Sarko et leurs semblables ?

      Je sais qu’isolé tu as peur de l’enfer, mais tu y es déjà et tu n’es pas tout seul, nous sommes des milliers, nous sommes des millions à vouloir en sortir.
      Je suis ce convaincu qui vient te voir et te parler de choses qui te semblent inaccessibles.
      Je suis ton ami, celui qui croit qu’ensemble on pourrait faire autrement.
      Je suis celui qui pense que c’est unis, nombreux et déterminés que nous résisterons, que nous réussirons et que ce n’est que dans la division et l’individualisme que le cauchemar s’amplifiera.

      De l’argent et des ressources, il y en plus qu’il n’en faut pour satisfaire tout le monde de choses simples, de la faim, de la soif, d’un toit, de culture, de la vie.

      Chassons ce capital, « ses satellites » et ses valets qui nous veulent que mal et mort, partageons et protégeons les fruits de notre jardin : la terre, développons nos cultures, mettons nos connaissances en commun, utilisons notre force, nos savoirs, nos progrès collectifs pour améliorer notre ordinaire, pour fuir cette précarité …..Interdisons la misère, construisons, inventons, organisons notre vie et bannissons en les goinfres du pouvoir et de la finance !!!! Vivons

      MCOCO Le Rebelle Médocain Michel CONNANGLE

      VIE , REALITE , SYSTEME DEPASSE

      J’avais une maison, une voiture, un crédit
      J’avais une femme des enfants, une vie de famille
      Une vie que je croyais normale.
      Quand je parlais des autres, je disais
      Les riches, les pauvres, les défavorisés,
      Les privés d’emplois, les précaires
      Les sans domicile fixe, les clochards

      Je savais pourtant qu’il fallait se battre
      Pour conserver voir améliorer tout ça,
      Mais pris dans le tourbillon, de la vie
      Je n’ai pas pris le temps
      Je n’imaginais pas qu’un jour
      Ma situation pouvait changer
      Et puis j’ai perdu mon travail

      Ma femme s’est lassée de ma déprime
      De mon manque de confiance en moi
      Ma vie a changé et tout a basculé
      Je suis entré dans le monde des déshérités
      Comme je ne supportais plus personne
      J’ai refusé d’aller en foyer d’accueil
      J’ai dormi dans ma voiture

      On a vendu la maison
      On a remboursé les crédits
      Puis j’ai vendu la voiture
      Pour survivre un printemps
      Et je dors ou je peux
      Au début je faisais les fins de marchés
      Pour glaner quelques fruits et légumes
      Un peu trop murs ou oubliés

      Dans les poubelles du quartier
      Je récupérais les paquets périmés
      J’ai fini par oser franchir la porte
      Du secours populaire, des restos du cœur
      J’ai quelques vêtement donnés par des
      Gens de cœur, j’ai un manteau,
      Des chaussures, des vêtements chauds,

      Tout ce qu’il faut
      Pour avoir l’air d’être en vie
      Dans cette catégorie des démunis.
      Expressions et mots qui isolent,
      Qui déclassent et qui désespèrent,
      Je ne vous aime pas.
      La pitié et la charité, je ne l’aime pas,
      Je la vie aujourd’hui et pour demain la combat

      Licenciés et non diplômés
      Pôle emploi et palliatifs
      Expression et mots
      Installés par un système
      Peu de monde vous aime
      Maudits soient ces mots humiliants

      Il nous faut redonner du sens à
      L’humanité, la liberté, l’égalité, la fraternité
      Place à un monde ou
      Chaque être vivant aura sa place,
      Ou le capital ne laissera pas de traces
      De blessure ou d’effets dégueulasses
      Place à un monde
      De liberté d’égalité, de fraternité,
      Place à la vie et à l’équité

      Un monde ou notre jardin : La terre
      Serait enfin débarrassée des rapaces
      Pourtant de note espèce
      Qui humilie à grand coup
      De puissance malsaine.
      Terre je t’aime, tu es mon jardin
      Homme de progrès tu es mon frère

      Rois et Capitalistes du monde entiers
      Malfaiteurs de l’Humanité
      Je vous haie et on vous chassera,
      Parole de défavorisé, je le promets