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Manif Anti-FN : Mais qu’a fait la police ? (audio)

Publie le jeudi 20 janvier 2011 par Open-Publishing
12 commentaires

- 1 heure de reportage sans trucages…
Provocations policières, passants gazés… Mais qu’a donc fait la police à Tours ce samedi 15 janvier lors de la manif’ anti-FN ? Avec :
- Eric Sionneau : SUD-Solidaires 37 et Demain le Grand Soir.
- Fanny Puel du NPA

 Télécharger le mp3

http://www.polemixetlavoixoff.com/

Messages

  • Ben, elle a fait à Tours ce qu’elle a fait à l’Espace Charenton, à Paris, il y a quelques semaines, pour le colloque anti-islamiste des fachos : elle a surprotégé les fachos et écrasé toute contre-manifestation !!! C’est pas compliqué.

  • Lors de la manifestation unitaire contre la tenue du congrès du FN à Tours, nous avons constaté la présence, dans les rangs des manifestants, de policiers en civil arborant des autocollants de SUD-PTT et de SOLIDAIRES.

    Nous dénonçons fermement ce genre de pratiques qui tend à jeter l’opprobre sur des organisations ouvrières. Cette « couverture » a été utilisée pour procéder à des arrestations et à se livrer à diverses provocations.

    Nous ne tolérerons plus ce genre de pratique.

    Ci-dessous, le communiqué de SOLIDAIRES national :

    Le 17 janvier 2011

    La Police vole du matériel de l’Union syndicale Solidaires et l’utilise de manière frauduleuse

    Lors des manifestations de l’automne dernier, nous avions déjà dénoncé l’utilisation par des agents de police en civil de badges et autocollants de l’Union syndicale Solidaires et de ses organisations. Ceci, à plusieurs reprises et dans plusieurs villes.

    Identifiés ainsi comme manifestants de Solidaires, de SUD PTT, de SUD-Rail, etc., ces individus se révèlent être des policiers en civil au moment où ils procèdent à des arrestations !

    Ceci, pour celles et ceux identifié-e-s dans ces moments là, car parfois d’autres ne se démasquent pas car ils et elles sont chargé-e-s d’organiser les fameuses « provocations de fin de manifestations ».

    Solidaires n’est pas la seule organisation syndicale victime de ces manipulations, aussi grossières qu’insupportables.

    S’il devient normal que les policiers en civil portent des identifiants de Solidaires ou d’autres organisations syndicales, politiques, associatives … alors les manifestant-e-s peuvent-ils porter des brassards Police et agir comme bon leur semble ?

    Lors de la manifestation unitaire contre le Front National organisée à Tours samedi 15 janvier, nous avons constaté que ceci se répétait. Encore une fois, des policiers en civil ont utilisé du matériel Solidaires, l’ont détourné, et porté atteinte aux valeurs que nous défendons, aux valeurs du syndicalisme dans son ensemble.

    L’Union syndicale Solidaires dénonce ces méthodes scandaleuses et dangereuses, interpelle les pouvoirs publics sur ces agissements, étudie les recours juridiques possibles, et prendra les mesures avec les autres forces sociales pour que ceci cesse.

    Et leurs gueules sur le site de SOLIDAIRES 37
    http://www.solidaires37.org/spip.ph...

    • Vous l’avez la solution,
      photos de ces flics en action diffusées largement, brassards de la police, service d’ordre musclé etc, etc...
      Souvent la CGT, qui est mon syndicat, a été critiqué pour son S.O. musclé ; j’en faisait partie, on était respecté et craint, y compris par les flics.
      La nature a horreur du vide, les flics occupent les places que nous leur laissons.
      Vertjaune

    • L’Union syndicale Solidaires dénonce ces méthodes scandaleuses et dangereuses, interpelle les pouvoirs publics sur ces agissements, étudie les recours juridiques possibles, et prendra les mesures avec les autres forces sociales pour que ceci cesse.

      Le problème est que nous sommes en plein vote d’approbation de la loi LOPPSI 2 qui stipule (projet du texte qui est parti du Sénat pour le 2de et dernière lecture à l’AN) :

      « TITRE VII

      « DU RENSEIGNEMENT

      « Chapitre unique

      « Art. L. 2371. – Pour l’exercice d’une mission intéressant la défense et la sécurité nationale, les agents des services spécialisés de renseignement peuvent, sous l’autorité de l’agent chargé de superviser ou de coordonner la mission, faire usage d’une identité d’emprunt ou d’une fausse qualité.

      « Dans ce cas, ne sont pas pénalement responsables de cet usage les agents mentionnés à l’alinéa précédent, non plus que de leurs actes les personnes requises à seule fin d’établir ou de permettre l’usage de l’identité d’emprunt ou de la fausse qualité.

      « Les services spécialisés de renseignement mentionnés au premier alinéa sont désignés par arrêté du Premier ministre. »

      II. – Il est ajouté au titre III du livre IV du code pénal un chapitre Ier bis ainsi rédigé :

      « Chapitre Ier bis

      « Des atteintes aux services spécialisés de renseignement

      « Art. 431-21-1. – La révélation, en connaissance de cause, de toute information qui pourrait conduire, directement ou indirectement, à la découverte de l’usage d’une identité d’emprunt ou d’une fausse qualité, de l’identité réelle des agents des services spécialisés de renseignement ou de leur appartenance à l’un de ces services est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

      « Lorsque cette révélation a causé des violences, coups et blessures à l’encontre de ces personnes ou de leur conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, descendants ou ascendants directs, les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 € d’amende.

      « Lorsque cette révélation a causé la mort de ces personnes ou de leur conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, descendants ou ascendants directs, les peines sont portées à dix ans d’emprisonnement et à 150 000 € d’amende, sans préjudice, le cas échéant, de l’application du chapitre Ier du titre II du livre II du code pénal.

      « La révélation commise, par imprudence ou par négligence, par une personne dépositaire, soit par état ou profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire ou permanente, de l’information mentionnée au premier alinéa, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.

      « Les dispositions du présent paragraphe sont applicables à la révélation de la qualité de source ou de collaborateur occasionnel d’un service spécialisé de renseignement. »

      III. – Il est ajouté au livre IV du code de procédure pénale un titre IV bis ainsi rédigé :

      « TITRE IV BIS

      « DE LA MANIÈRE DONT SONT REÇUES
      LES DÉPOSITIONS DES PERSONNELS
      DES SERVICES SPÉCIALISÉS DE RENSEIGNEMENT

      « Art. 656-1. – Lorsque le témoignage des agents des services spécialisés de renseignement est requis au cours d’une procédure judiciaire sur des faits dont ils auraient eu connaissance lors d’une mission intéressant la défense et la sécurité nationale, leur identité réelle ne doit jamais apparaître au cours de la procédure judiciaire.

      « Le cas échéant, leur appartenance à l’un de ces services et la réalité de leur mission sont attestées par leur autorité hiérarchique.

      « Les questions posées ne doivent avoir ni pour objet ni pour effet de révéler, directement ou indirectement, la véritable identité de ces agents. Les auditions sont reçues dans des conditions permettant la garantie de leur anonymat.

      « Si une confrontation doit être réalisée entre la personne mise en examen ou comparaissant devant la juridiction de jugement et une personne dont il apparaît qu’elle est un agent des services spécialisés de renseignement en raison des éléments de preuve à charge résultant de constatations personnellement effectuées par cet agent, cette confrontation est réalisée dans les conditions prévues par l’article 706-61 du code de procédure pénale.

      « Aucune condamnation ne peut être prononcée sur le seul fondement des déclarations recueillies dans les conditions prévues par le présent article. »

      Ensuite, une simple circulaire ministérielle suffira à indiquer aux magistrats dans quel sens interpréter la loi...

      Et comme le ministre de l’intérieur anticipe déjà sur le vote qu’il sait acquis, on voit déjà les chances d’aboutir des requêtes judiciaires du syndicat.

      Au moins autant que les retraites, LOPPSI 2 aurait dû être combattue, mais hélas nous n’avons pas eu la même mobilisation...

      Cette loi est anticonstitutionnelle et liberticide au plus haut point !!!

      Que se passe-t-il donc dans notre pays ?

    • Pardon... il fallait lire bien sûr "autant que la loi sur les retraites" !

  • La police fait son boulot , réprimer tout ce qui s’oppose au pouvoir , rien de nouveau sauf que depuis quelques années la dictature capitalisme ayant passée le turbo on libère son ’’ pouvoir d’expression’’ . Ainsi les gentils policiers travaillent-ils avec plus de joie et de zèle , assurés de leur impunité .

    Une police qui serait neutre ? Où ça ? dans un rêve trompeur seulement .
    Il est question de maintien de l’ordre ....du pouvoir , c’est tout !

    A un moment , lorsque je participais à des collages , les flics nous suivaient , embusqués , pour nous tomber dessus . Pourtant , nous avions remarqué qu’ils protégeaient les colleurs du FN qui passaient derrière nous . Tu trouves ça étonnant toi ? .