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WikiLeaks et DDoS de soutien : les arrestations continuent

Publie le vendredi 28 janvier 2011 par Open-Publishing

Nouvelles arrestations de jeunes membres du collectif Anonymous soupçonnés d’être impliqués dans les attaques par DDoS menées en soutien au site WikiLeaks. En France, un adolescent a été interpellé en décembre dernier.

Sous l’impulsion du collectif Anonymous, des attaques informatiques par déni de service distribué ont été menées fin 2010 à l’encontre des sites PayPal, MasterCard ou encore Visa. Ces entreprises avaient décidé de priver WikiLeaks de services financiers après le début de la publication de câbles diplomatiques US.

L’opération Payback menée en représailles par Anonymous - et en soutien à WikiLeaks - a permis de saturer de requêtes des serveurs. Les vitrines Web des sociétés précitées ont ainsi montré des signes de faiblesses avec une indisponibilité ou de forts ralentissements. Anonymous s’est par contre toujours défendu d’avoir touché des infrastructures critiques.

Les attaques informatiques ont eu pour vecteur le logiciel LOIC grâce auquel des utilisateurs ont fait participer leurs ordinateurs à un botnet volontaire, mais le recours à des botnets déjà établis est également fortement soupçonné.

Suspectés d’implications dans ces attaques, deux adolescents avaient déjà été interpellés aux Pays-Bas en décembre dernier. Jeudi, les autorités britanniques ont procédé à l’arrestation à leur domicile de cinq individus âgés de 15 à 26 ans. Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une enquête menée en collaboration avec les agences en Europe et aux États-Unis.

Dans le même temps, le FBI a ainsi annoncé que plus de 40 mandats de perquisition ont été émis aux États-Unis, et de rappeler à la population que faciliter ou conduire une attaque DDoS est illégal et passible de jusqu’à dix ans de prison ainsi que de lourdes sanctions civiles. Pour une telle participation, un Français de 15 ans risque lui jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.

Après enquête des gendarmes spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité, cet Auvergnat a été interpellé en décembre 2010, a-t-on appris hier ( Europe 1 ). Il est soupçonné d’avoir participé à l’opération Payback mais son degré d’implication reste encore à déterminer. Les gendarmes avaient découvert que parmi les serveurs via lesquels ont transité les attaques DDoS, certains étaient situés en France. Avec la collaboration d’un hébergeur, ils ont pu remonter une trace jusqu’au jeune adolescent.

http://www.generation-nt.com/wikileaks-ddos-anonymous-arrestation-actualite-1150801.html