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LA GRANDE FRUSTRATION

Publie le lundi 28 février 2011 par Open-Publishing
6 commentaires

Tunisie, Algérie, Égypte, Libye,… depuis des semaines, devant son poste de télévision, quel manifestant français ne s’est pas senti, à la fois enthousiaste, mais aussi un peu frustré, devant la détermination et l’illusion de l’efficacité de ces manifestations ?

Les médias, toujours en manque de sensations commercialement monnayables, en rajoutent – moments « historiques », « révolutions »,…. Tout dans les superlatifs ! Bref, de quoi donner le tournis aux modestes et impuissants manifestants que nous sommes.

LA VISION MÉDIATIQUE DE L’HISTOIRE

Pour les médias, il faut de la violence, du sang, du cul… à défaut de cela ils se contentent de l’émotion et du sensationnel… Et l’émotion et le sensationnel, ils sont passés maîtres dans l’art de leur fabrication.

L’usage du superlatif dans toute les descriptions est donc de rigueur et aide à la mise en condition du téléspectateur, ce qui est d’autant plus important que les plages publicitaires, qui coupent les différents reportages à la mode, se multiplient et voient leurs tarifs s’envoler. Le sens des affaires ne perd pas ses droits… même, et surtout, quand l’Histoire s’accélère. L’Histoire « marchandisée »,… il fallait le faire,… nos médias s’y emploient avec talent.

La puissance de l’image dépasse le cadre de l’esthétique pour devenir du politique. Qui n’a pas vu en surimpression dans les images venant des pays en effervescence, au choix, qui la Prise de la Bastille, la Prise du Palais d’Hiver, voire la Chute du Mur de Berlin ?…

L’Histoire qui se fait,… avec la télé en continu,… c’est comme si on y était ! D’ailleurs n’y est-on pas ?... Mis à part que, lorsqu’on éteint son poste, on se retrouve « gros Jean comme devant »,… aussi con qu’avant, avec ses problèmes… Alors on se met à rêver,… rêver de faire comme là-bas, un peu comme on dit « Le couscous comme là-bas ! ». Oui mais,… on est ici !

Les soit disantes « révolutions » en Tunisie, en Égypte, en Libye,… font ressurgir les vieux fantasmes de toutes celles et tous ceux qui veulent vivre « leur » révolution. On avait connu ça à l’époque de la décolonisation et du castrisme,… Et voilà qu’aujourd’hui, celles et ceux qui, dans leur jeunesse, avaient connu ça, reprennent l’espoir de voir une révolution en France avant de mourir.

LE MYTHE RÉPUBLICAIN

Qui n’a pas inconsciemment, et même consciemment, comparé les grandes manifs tunisiennes, égyptiennes,… aux grandes manifestations que nous avons connu cet hiver contre la réforme des retraites ? On pouvait même entendre, dans certains milieux, et en tendant bien l’oreille : « Mais qu’est ce que l’on attend ? »

Tous ces régimes du Moyen Orient qui voient leurs bases ébranlées par une révolte populaire sont, pour la plupart, des « républiques » - Égypte, Tunisie, Algérie, Libye.

Il est de notoriété publique que derrière le terme de République on peut mettre tout et n’importe quoi,… et les classes dirigeantes – partout dans le monde - ne se sont pas gênées. Ces régimes « républicains » sont ainsi remis en question, ébranlés par la violence populaire.

Pourtant chez nous, rien ne se passe, ou pas grand-chose,… et même mieux, nos régimes, en Europe, après avoir collaboré honteusement avec ces régimes, les laissent tomber (après quelques hésitations il est vrai !), et vont même montrer la voix aux « révolutionnaires » : le peuple désire la Liberté.

Il y aurait donc des bonnes « républiques » comme chez nous et des « mauvaises ».

Les « républiques/monarchies républicaines occidentales » n’ont pas l’air de paniquer concernant le vent de révolte qui souffle sur les pays arabes, sinon le risque de déstabilisation qui perturberait les « affaires ». Mais il n’y a pas que ça dans cette attitude, il y a aussi un message politique que l’on peut résumer de la manière suivante : ces peuples opprimés par des dictatures « républicaines » (on le reconnait enfin !) aspirent à un changement, à une démocratie – explicitement et implicitement sous entendu, comme la nôtre.

Pourquoi tant d’assurance ? Pour ne raison simple : le système politique donne l’illusion du fonctionnement démocratique.

Le système électoral est une extraordinaire machine à désamorcer les conflits, à en faire de simples questions techniques qui,… à l’extrême trouvent leurs solutions dans l’élection.

Exemple en France : la classe politique est entrain de nous mitonner une élection présidentielle où les candidats sont nommés de fait par les bureaucraties des partis politiques, où le bon peuple est soumis à un véritablement bombardement médiatique à propos des candidats, et dont on sait que, quel que soit l’élu,… rien ne changera.

La différence entre des pays comme la France et ces « républiques dictatoriales », c’est que ici, les apparences sont sauves, l’illusion est parfaite. Dans ces conditions, même l’utilisation de la force donne l’illusion de l’équité, de la justesse et du bon droit.

Certes, les marges de manœuvres des politiciens sont beaucoup moins importantes dans ces « républiques démocratiques » que dans les « républiques dictatoriales », mais cela ne les empêche pas de bénéficier de privilèges exorbitants et de se livrer à des petites et grandes affaires,… même parfois avec les « dictatures. Des exemples, des noms ?

Sans parler du « milieu des affaires » qui ne change pas d’un iota.

Ce que perdent les politiciens en marges de manœuvres pour leurs affaires, ils le gagnent en stabilité du régime. Le calcul n’est pas stupide.

LE MYTHE RÉVOLUTIONNAIRE

Alors,… révolution ?

Bien sûr que non. Juste une révolte populaire contre la dictature, pour la Liberté de communiquer, de circuler. Révolte juste, honorable, légitime,… Une révolte positive, permettant sûrement de mieux vivre,…mais finalement une simple révolte.

Le résultat ? On peut le prévoir sans crainte d’erreur,… dans le meilleur des cas la reprise du même système avec quelques variantes. Les faits les plus scandaleux gommés, une liberté d’expression, la mis en place d’une classe politique classique, avec quelques anciens collabos reconvertis à la « démocratie », une corruption et népotisme « acceptables » (comme chez nous), un système de partis qui va s’autonomiser et gérer les contradictions sociales à coup de propagande officielle, de réformes plus ou moins rapides, plus ou moins conjoncturelles et d’élections orientées. Mais rien de fondamental, rien sur les inégalités, la répartition des richesses, l’intégration sociale,…

Tout cela n’est pas nouveau. Nous avons vu ça en Russie, en Roumanie,… bref dans les anciens pays de l’Est qui, miraculeusement sont devenus fréquentables et dont on peut voir l’évolution catastrophique et leur intégration dans le système marchand mondialisé.

Les révoltes passent, les politiciens deviennent interchangeables, la propagande politique parle de valeurs, de droits de l’homme,… mais les problèmes, les vrais, demeurent.

Un processus révolutionnaire c’est le remplacement d’un système de rapports sociaux, par un autre type de rapports sociaux, et ce changement est fondé sur des valeurs, des structures alternatives, assumées collectivement, permettant d’assurer la transition. Or, de tout cela, rien du tout dans les révoltes des pays arabes. L’évolution manipulée par des bureaucrates (dont beaucoup de l’ancien régime) de la « révolution » tunisienne et égyptienne, en dit long sur ce qui se construit politiquement et socialement dans ces pays.

Le bon peuple va pouvoir dépasser sa frustration dans les discours lénifiants des politiciens qui préparent, activement en France, et dans les autres pays européens, les prochaines échéances électorales.

Citoyenne, citoyen, ne descend pas dans la rue, la vérité va t’arriver par la télévision et ta voix sera exprimée dans le vote par lequel on va t’expliquer que tu peux construire ton avenir. Tu l’as cru jusqu’à présent… et tu vas continuer à le croire.

« La dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est cause toujours ! »

Février 2011 Patrick MIGNARD

Messages

  • Ces révolutions politiques ne sont que des "rattrapages"
    Elles élargissent notre base sociale en simplifiant l’organisation humaine face au capitalisme.

  • Citoyenne, citoyen, ne descend pas dans la rue, la vérité va t’arriver par la télévision et ta voix sera exprimée dans le vote par lequel on va t’expliquer que tu peux construire ton avenir. Tu l’as cru jusqu’à présent… et tu vas continuer à le croire.

    « La dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est cause toujours ! »

    OUI ET NON :

    La cris systemique que beaucoup se refusent a prendre en compte ,a sa dynamique propre et ses chiffres que l’on cache :

    5 Millions de chomeurs

    7 Millions avec salaire inferieur a 750 €

    Des millions de surrendettés,mal logés,precaires etc

    La hausse quotidienne continue de tout qui prepare une majorité qui ne peut plus joindre les deux bouts...

    Et tous ceux la regardent la telé en attendant l’occasion de se bouger....

    Samedi a Madison USA a eu la plus grande manifestation (100.000 personnes) dans cette ville depuis les manifestations du temps de la guerre du Vietnam,et cela malgré la neige.

  • qui tire les ficelles de ces mascarades ?

  • Alors,… révolution ?

    Bien sûr que non. Juste une révolte populaire contre la dictature, pour la Liberté de communiquer, de circuler. Révolte juste, honorable, légitime,… Une révolte positive, permettant sûrement de mieux vivre,…mais finalement une simple révolte.

    quand je pense à ces bons à rien de Russes qui ce sont mobilisés en 1917 pour des revendications encore plus ridicules : le pain et la paix....

    d’où vient ce mépris permanent d’une partie de la gauche française contre ce qui se passe en Afrique du nord, cette arrogance ?

    Comment peux-t-on juger de processus qui n’en sont qu’au début ?

    Patrick Mignard indique des fins possibles de ces poussées révolutionnaires, mais il en exclue méthodiquement qu’ une seule en ne jugeant d’un processus que par son début (le syndrome de la paix et du pain...)

    le 14 juillet, c’était encore pire : que du pain ! font pitié les camemberts !

    On ne sait ce qu’il en adviendra, ce qu’on sait par contre c’est que 100% des révolutions se sont faites et se feront par ceux qui ont tenté leur chance, pas moins.

    Quand un peuple prend gout de faire reculer par des combats d’une extrème dureté (ce ne sont pas là des révolutions de velours, ou orangées, mais des combats âpres mortels, mettant une classe face à une autre qui pieute dans le même lit que des galonnés).

    Les combats se font et les processus montrent des avancées considérables pour les masses en mouvement en matières de droits sociaux, en augmentations de salaire, en droits d’organisation des travailleurs, en libertés individuelles et collectives.

    Ces conquêtes sont fragiles et les bourreaux demeurent pas loin et prêts à tout instant à repartir à l’ouvrage comme on l’a vu en Tunisie où l’accélération du processus a à nouveau couté des vies de jeunes hommes, mais les bourreaux ont quand même effectués un nouveau recul.

    Penser qu’un processus révolutionnaire gagne quand on a une petite armée bien proprette avec une classe méga-organisée et prête à la révolution prolétarienne c’est se tromper sur comment l’histoire se fait.

    L’histoire se fait par la pratique des masses, ce qu’elles apprennent dans leurs batailles et leurs reculs.

    Sur ce site j’avais passé une fois, en le truffant de propos pour rire, tous les évènements qui avaient fait la révolution russe, supposée le cas d’école d’un processus court, avec leurs avancées et leurs reculs , les illusions des masses, comment elles ont appris, les processus de restauration, l’arrivée de régimes ultra-libéraux qui voulaient poursuivre la guerre après l’abdication du tsar, quelques mois encore avant octobre, les bolcheviks étaient pourchassés et mis en prison, des mouvements de l’armée se faisaient pour fusiller les révolutionnaires ou simplement des soldats refusant de monter au front, comme si après la révolution de février le processus était reparti en arrière...

    On sait maintenant ce qu’il en fut advenu.

    Mais si on s’était placé en Mars 1917 par exemple, 2 ans après que de premiers mouvements insurrectionnels aient eu lieu dans l’armée , après la révolution de février et après également l’abdication du tsar (ben Ali) qu’aurait-on dit ?

    Que ça y est la transition bourgeoisie était domptée ?

    les choses ne sont pas si simples.

    et elles ne sont pas écrites.

    la crise rampante du capitalisme dans laquelle la haute bourgeoisie a choisi internationalement l’affrontement rend compliqué les solutions capitalistes, surtout dans les maillons faibles du système.

    Les pays modernes du Maghreb, avec leurs populations de très haut niveau d’instruction, avec un prolétariat urbain sur-puissant numériquement, s’accommodent très mal à la dictature, ce qui fait le caractère explosif de ces situations .

    Mais plus encore, la crise explosive du capitalisme rend délicate et révolutionnaire la situation en plus que la bourgeoisie est faible d’avoir tenu en couchant dans le même lit que la flicaille et les militaires. Elle est faible de ne pas avoir beaucoup d’alliances de classes possibles pour élargir sa base sociale.

    Il ne se passe là que des choses qu’on connait en partie dans les vieux pays industrialisés sauf qu’en Afrique du Nord, demain dans la péninsule arabique, en Irak, en Iran, les contradictions sont plus explosives, les questions des libertés individuelles et collectives, les tensions sociales sont plus saillantes .

    la crise des états en Afrique du nord, au proche et moyen orient n’est pas finie, elle exprime particulièrement ce qui la relie à la situation mondiale. Multiforme et pleine de contradictions elle est explosive.

    • Jugements définitifs à l’aune de se propres désillusions... Et les pays arabes n’ont pas attendu ces révolutions pour entrer dans l’économie mondialisées. Il est plutôt clair que, sociales, ces révolutions ont pour motivation première la pauvreté engendrée par la politique économique libérale de ces régimes autoritaires.

  • Le résultat ? On peut le prévoir sans crainte d’erreur,

    " C’dans l’air", tuconnais , P.B ?

    Tous les soirs vers 17h50 c’est sur sur France 5 (avec redif que je regarde après mon polar vers 22h40..)

    Yves Calvi s’entoure de ses politologues habituels, éditorialistes et "spécialistes de ceci ou cela" qui, pendant une heure expliquent, dissèquent, en faisant en sorte( sans même avoir à s’autocensurer ce qui est la preuve que nous sommes au niveau zéro de la "pensée" chez ceux qu’on ose appelle"les élites") de ne pas s’aventurer hors des rail du politiquement correct.

    Sur la révolution (pardon, l’émeute, la révolte , l’ivresse arabe si j’ose dire...) qui se répand de capitales en capitales, ils sont quand même prudents.

    Non pas qu’ils fondent comme toi ou moi leurs "analyses" sur des bases de "classes".et de masses qui font’histoire" (ce qui est bien ton cas, au fait ?) ..mais essayant de rendre l’émission attrayante(elle l’est parfois) ils s’aventurent dans quelques contradictions à disséquer..

    Voire ils tombent d’accord sur "on n’avait rien vu venir"." on ne peut pas dire ce qui se passerait si.."

    Toi c’est plus direct, cela a au moins le mérite de la clarté et de la modestie.
    Là tu peux commencer à zapper, je chancognise matinalement

     On dirait Francis Blanche et Pierre Dac dans ce sketch hyper connu ou les deux compères éméchés ce soir jouent Le Fakir Rabindranath Duval

    J’ose parodier ?

    A.C.
    "Patrick , vot Sérénité, pouvez nous dire sans crainte d’erreurr ce qui va se passer dans le monde Arabe ?"

    Patrick Mignard

    "OUI"

    "Vous êtes certain de pouvoir le dire.., Patrick..?"

    P.M : OUI.

    A.C. :

    "Attention je vous pose la question une dernière fois : Vot’ Sérénité, pouvez vous , sans crainte d’erreur, nous dire ce que sera le résultat de ces semaines qui selon certains cons, Vot’ Sérénité, serait un processus qui porte en possible perspective, un extraordinaire élan d’espoir aux classes et aux peuples que le Capitalisme passe à la moulinette pour cause de CDRISE globale.

    .Vot Sérénité concentrez vous pour répondre à notre PUBLIC"..Vous pouvez le DIRE ?"

    P.M :

    "OUI.JE PEUX le dire sans crainte d’erreur"

    "
    Bravo, on l’applaudit, bien fort..il peut le dire Mesdames et Messieurs et on passe à la question suivante""

    DAC et Blanche me font rire chaque fois que je re-écoute

    http://www.dailymotion.com/video/x49m1o_pierre-dac-le-fakir-rabindranath-du_fun

    Sur le fond de ce débat que je ne vais pas relancer,tu as ta jauge et tes certitudes..Tu es de ceux qui ont oublié que le Gris est une couleur, ils en restent au blanc et au noir.

    Avec leur machine à mesurer ce qui est "révolutionnaire" ou " farandoles de cocus", ils haussent les épaules, ricanent, ergotent et pour deux sous, on se demanderait presque si c’est pas parce que l’arabe leur paraitrait plus con que le cubain ou le moujik, qu’ils sont presque tentés de leur dire

    " ça suffit, !

    Vous n’avez pas compris, gamins des faubourgs de Tunis ou du Caire, pauvres gens suicidaires de Tripoli, que vous n’êtes que des pions d’un jeu qui vous dépasse, vous qui n’avez même pas lu Marx, et qui n’avaient pas réussi à vous construire de bons et vrais PARTIS -Guides..,qui doivent, EUX, donner le signal quand c’est mûr."

     J’ai dit que tu m’inquiètes doublement :

    Je suis certain, parce que c’est hélas "humain" que tu espères clouer le bec d de ceux qui, te contredisent , voire comme moi, te reprennent pas très finement, je l’avoue :

    En gros..ce qui prouverait que tu vois JUSTE, je crois savoir ce que ce serait :

    Un bon retour au "calme"(certes sans victimes) une "normalisation" comme aurait dit Brejnev après avoir écrasé le printemps de Prague.,

    C’est surtout pour ça que ton article est à des km de ce que je considère un apport critique, un appel à la réflexion.

    Avec toi, c’est "circulons, tout est vu".. : Tu prévois sans crainte d’erreur.

    Peux tu me rendre un service ?

    demander à ta boule de cristal si elle peut soigner mes angoisses :

    1/" Barcelone va bien étriller Arsenal la semainne prochaine" ?

    2/"Ma cuisine incendiée depuis le 14 Août, ..tu es certain que fin juin..ils auront commencé des travaux pour éviter que je m’entrave dans les rallonges élecritques..frigo- séjour etc ?"

    3/

    "début juillet, tu vois quel temps sur ma Costa brava (Playa de aro 2-9 juil)"

    Ce serait idiot que seul le mouvement des Masses ait droit aux prévisions de ta boulede cristal révolutionnaire..

    Personnellement après des années de certitudes"communistes" que je piochais dans l’Huma et le rapport devant le C.C d’Etienne ou de Georges -surtout Georges..—j’avais aussi opté, après désenchantement vis à vis du PCF.. pour le présage avec chouette sur l’épaule, marc de café et boule..

    J’ai arrété :

    Ma boule.. ça faisait un peu "dingo"..

    Bonnes prévisions pour cette semaine encore.

    Au fait.

    Pour l’instant, je demande à mes copains saoudiens et sri-lankais, de pas sefaire baiser avec des trucs aussi nuls que"Dignité" "Dehors les tyrans" " on peut VIVRE avant de mourir"..etc etc..??

    ILs attendent sur face book que tu aies plus de repères sur la certitude que c’est du Socialisme en béton qu’on va leur demander de dérouler, plutôt que de l’inutile révolte source de frustration ?

    A.C

    Sans rancune, j’espère.pour la "forme" qui on le sait, n’est quand m^me pas en contradiction avec le fond....