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Centrale nucléaire : une fusion du coeur du réacteur 2 a bien eu lieu à Fukushima.

Publie le lundi 14 mars 2011 par Open-Publishing
2 commentaires

16h35

Les cartouches de combustible nucléaire du réacteur n°2 de la centrale de Fukushima 1 se trouveraient de nouveau à l’air libre à la suite de la baisse du niveau d’eau, à 23h heure locale (15h heure française), selon l’agence de presse Kyodo.

"Le niveau de l’eau, qui sert à refroidir, est redescendu à cause de l’évaporation due à l’élévation de température", a expliqué un expert sur la chaîne de télévision NHK.

14h50

Selon NHK, la télévision publique japonaise, une fusion du coeur du réacteur n°2 a bien eu lieu à Fukushima 1.

La température de celui-ci ne baisserait pas.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/japon-inquietude-persistante-a-la-centrale-de-fukushima_971756.html

Messages

  • La sous estimation systemique des risques,tant par l’exploitant TEPCO que par les constructeurs fournisseurs (US) :

    Les centrales ont plus de 30 ans (surtout le reacteur 1,le premier a avoir explosé) ,d’ou usure,et n’ont pas été conçu pour un seisme de 9 et un tsunami de 10 metres,etc...

    La compagnie TEPCO a été fondée en 1951, succédant à la Tokyo Electric Light Company dont la fondation date de 1883.

    L’entreprise a plusieurs fois été mise en cause pour défaut de préparation à un accident ou falsification de documents.

    En avril 2003, le gouvernement japonais a ordonné à TEPCO de fermer tous ses réacteurs nucléaires pour un contrôle de sécurité après la découverte de documents falsifiés.

    Le 16 juillet 2007, le séisme de Ch ?etsu-oki, de magnitude 6,8[1], endommage les installations nucléaires de TEPCO situées dans la région de Niigata. Un nombre important d’anomalies sont relevées, dont plusieurs graves. (Voir l’article Séisme de 2007 de Ch ?etsu-oki pour plus de précisions), qui à Niigata a été trois fois plus puissant que ce que les concepteurs de la centrale nucléaire la plus proche avaient prévu ou même imaginés selon le sismologue japonais Katsuhiko Ishibashi, l’un des principaux conseillers du gouvernement japonais sur la sécurité nucléaire en cas de tremblement de terre[2]....

    source wikipedia

  • La CRIIRAD dénonce la sous-évaluation de la gravité des accidents survenus sur la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi et le manque crucial d’information tant sur les quantités de radioactivité rejetées depuis vendredi que sur les niveaux de contamination de l’air. Faute de ces données, il est impossible de se prononcer sur les niveaux de risques radiologiques. Les rares chiffres disponibles empêchent en tout cas de qualifier les rejets de « mineurs » (niveau 4 dans l’échelle INES) ou de « faibles » (déclaration télévisée de Mme Kosciusko-Morizet dimanche matin).
    (...)

    Un classement prématuré

    Samedi 12 mars, les autorités japonaises ont classé au niveau 4 de l’échelle INES l’accident survenu sur le réacteur n°1 de la centrale de Fukushima Daiichi alors que l’accident était encore – est toujours – en devenir et que plusieurs autres réacteurs étaient en situation d’urgence radiologique.
    * Le niveau 4 correspond à un rejet mineur de radioactivité dans l’environnement ;
    * Le niveau 5 à un rejet limité susceptible d’entraîner l’application partielle de contre-mesures prévues ;
    * Le niveau 6 à un rejet important susceptible d’exiger l’application intégrale des contre-mesures prévues ;
    *
    Le niveau 7 à un rejet majeur avec effet considérable sur la santé et l’environnement : (....)

    http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/communique1403_japon.html