Accueil > G8 : La FSU appelle à manifester le 1er juin à Annemasse

G8 : La FSU appelle à manifester le 1er juin à Annemasse

Publie le vendredi 30 mai 2003 par Open-Publishing
1 commentaire

Le prochain sommet du G8 (les sept pays les plus industrialisés et la
Russie), présidé par la France, se tiendra à Evian les 1er,2 et 3 juin
prochain.
Créé en 1975, ce sommet avait pour objectif officiel d¹envisager des actions
communes pour répondre aux grands défis contemporains et d¹assurer une
coordination politico-économique entre les pays les plus riches (et les plus
puissants), afin de prévenir les éventuelles fluctuations menaçant
l¹économie. Après 27 ans d¹existence, force est de constater son échec : les
grandes déclarations de " bonnes intentions " sont rarement suivies d¹effets
qu¹il s¹agisse de la dette des pays les plus pauvres ou de la lutte contre
le SIDA.
On en est loin : les orientations libérales tendent à aggraver les
inégalités, s¹opposent aux acquis sociaux.
Au moment où les personnels de l¹éducation et les autres salariés se
mobilisent pour défendre le service public, les retraites, il est important
que leurs voix se fassent entendre avec celles de tous ceux qui portent
d¹autres choix face à la mondialisation libérale. Cette année encore, comme
au cours des dernières années, des mobilisations unitaires sont organisées à
l¹occasion de ce sommet. La FSU, avec les autres syndicats, associations,
ONG, appelle à manifester à Annemasse le 1er juin à 10 heures.

Messages

  • HELP !
    Aujourd’hui,vendredi 30 mai, en fin de journée, AG des établissements scolaires des cantons d’Alby et Rumilly (Haute Savoie) et de quelques délégués d’entreprises de ces même cantons. Objectif : décider des actions communes (Privé - Public) à mener la semaine prochaine pour relancer, là où cela est nécessaire, la mobilisation contre les projets de retraites et décentralisation. Depuis un mois déjà, voir plus pour certains, nous sommes quotidiennement à pied d’oeuvre pour informer, organiser des actions, lutter contre la dés- et més- information concernant ce mouvement de grève. Nous nous sentons très seuls, très peu relayés au niveau national par les représentants syndicaux et politiques que l’on aimerait voir moins timorés, moins attentistes, face à la rouerie et au cynisme du gouvernement. Actuellement, nous sentons sur le terrain la forte pression gouvernementale pour nous faire déraper au sujet des examens. Nous n’avons pas de réponses claires à ce propos de la part des instances syndicales nationales : elles restent trop sur le terrain du principe, formelles, mais non efficientes pour déterminer les actions sur place. Exemple : notre lycée est centre d’examen à compter de lundi prochain 2 juin. Une partie d’entre nous considère que le personnel gréviste n’a pas à participer à la surveillance de cet examen, d’autres pensent qu’il ne faut pas empêcher son déroulement... Notre décision sera déterminée en fonction de la conjoncture locale, aucunement par rapport à une ligne de conduite collective. Il en est de même dans plusieurs autres établissements où chacun adopte une stratégie particulière. Il est regrettable que ces particularités locales soient méconnues, occultées du débat et des considérations nationales... Si ce mouvement, à la base soutenu et considéré comme légitime par beaucoup, s’étiole et s’essoufle, ce sera aussi à cause de ce flou, de cette absence d’orientation collective. Les enjeux internationaux, visibles au travers du G8, et contre lequel vous appelez à nous élever, ne doivent pas nous faire manquer notre "rendez-vous" national : les réformes en cours sont un premier coin enfoncé pour briser ce qui reste de cohésion et de cohérence sociale et solidaire en France. Si nous échouons là dessus, aucune mobilisation ne sera plus possible dans les années à venir : nous nous battons depuis plusieurs semaines et avons construit quelque chose qui ne demande qu’à être amplifié. Ne nous laisser pas tomber, relayez nous, contactez nous, informez vous sur ce que nous faisons, faites vous entendre et fort !!!
    Mardi nous serons encore une fois dans les rues d’Annecy pour nous faire entendre, privé public ensemble...