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Ne pense pas (on est la pour ça !) et vote !

Publie le jeudi 28 avril 2011 par Open-Publishing
8 commentaires

Une pétition de plus, téléguidée par deux trois trous du culs qui se voient un destin personnel dont au sujet duquel on a rien à foutre. Deux trois ambitions personnelles dont on a pas plus à foutres. En gros deux queues de cerises pour quelques bobos malheureux d’êtres mal aimés à juste titre.

Nous voilà donc sommés par des branles couilles de choisir le crépi à défaut de choisir comment on fait le mur… pas grave le crépi suffisant à cacher la misère idéologique d’un projet mort né. Aussi mort que Mitterand. Ambition quand tu nous tiens… !

Pendant ce temps tu te retrouve au bistrot avec des gens qui te dise que Soral est un mec bien. Pendant ce temps là l’extrême droite fait son boulot et contrairement au cliché balancé par les sondeurs pas par idiots interposés. Elle n’est pas dans l’unité ; mais bien dans l’action et essaie même de convaincre chez nous. Pas des abrutis, juste par des gens qui ont fait des études. Qui ne sont ni incultes politiquement, encore moins oublieux de la sociologie (un gros mot !).

Alors on fait quoi ? On continue de se coltiner les truands qui nous ont bousillé 81 ? On continue de s’énerver sur les humeurs d’une ancienne collaboratrice de Delanoé ? On continue de se masturber sur les états d’âmes d’un Mélenchon ? On ne parlera pas de l’inconsistant volontaire Laurent.

Un chose est sûre c’est qu’a force de supporter dans notre camp des traites et des voyous obsédés par leur carrière et leurs petits très petits égos, on ne se débarrassera pas de la lie fasciste.

Parce que le discours de la puanteur brune se nourri de notre mollesse. Elle se nourri de notre incapacité à rendre au patronat ceux qui leur reviennent de droit : les traîtres !

Trente ans pour accoucher d’un Fion De Gauche qui sert la soupe aux fafs… Merci à tous ceux qui pour sauver le soldat PS nous aurons mis dans la merde. Merci à tous ces « législateurs » prêt à nous faire voter pour eux pour nous faire revenir en 97 ou 81… !!!

Soit on se débarrasse une bonne pour toute du chancre social démocrate, soit on donne les clés à la droite quelle soit FN, UMP OU PS…


81 revival ???

Carland

Messages

  • ne votons plus .... qu’ils se démerdent entre eux et vivons notre vie
    car elle est à vivre et non à perdre ...pour la gagner

  • C’est pas faux, ce que vous dîtes là, carland !
    Je peux même vous dire, qu’avec d’autres mots j’en serais arriver à la même conclusion. Mais, il y a peu, j’en appelais un peu à la "Révolution" car je n’ai pas envie de continuer avec les mêmes = et bien ici sur bellaciao quelqu’un m’a dit que j’étais trop vieille et qu’une révolution c’était pour les d’jeunes !
    J’aimerais bien avoir ton avis là-dessus car depuis, je suis un peu chafouine vois-tu et en même temps, j’ai 50 ans, j’ai un peu l’impression d’être dans le film l’Age de cristal (avec Peter Ustinov et Michael York). Alors, ton analyse me plaît mais suis-je trop vieille pour te soutenir ?

  • Dès ta première ligne , je me suis dit : encore un qui va nous déverser son fiel en nous alignant les mots orduriers les uns après les autres et ainsi nous inciter à aller nous promener sur d’autres sites un peu plus respectueux pour les lecteurs ... et au final , j’ai lu ton texte jusqu’au bout ! J’ai presque eu envie d’applaudir à la fin du texte , car je finissais par me demander si , dans ce pays , il existait encore un souffle de "bon sens"...et si , pour employer le même langage que toi , les français(es) n’étaient pas devenus un peuple de chapons et de poules mouillées . Saches que ton message électro-choc a du bon car il a fait un émule de plus et je lui souhaite de faire "beaucoup de petits" ! Merci

    • Ben oui, il a du bon le message.

      Pas simplement parce qu’il renvoie aux réalités que nous vivons tous les jours, militants ou pas, mais aussi par sa simplicité.

      Ce qu’il dit on le voit tous, certains depuis bien longtemps, mais ça reste un constat.

      Un "constat" lucide, sans concessions, mais un "constat".

      Pour le valider il faut maintenant s’en emparer et en faire l"élément de "référence" qui permette de juger des actions en cours ou à venir.

      Afin de définir les vrais buts et ceux avec qui nous désirons les réaliser.

      En gros, sont cités tous ceux avec qui nous ne pourrons jamais rien faire de bien, ni de perenne. Et qui pour une bonne partie d’entre eux ne sont là que dans ce but.

      Reste à trouver les autres, et surtout à veiller à ce qu’ils ne soient pas démolis à coup de "bonnes intentions" avant même qu’ils aient pu s’exprimer..

      Comme ça s’est déjà vu par le passé.

      Vous me direz, "Comment les reconnaître" ?

      Ca sera pas difficile :

      Pas plus tôt sortis ce seront ceux sur qui tous les autres vont tomber à bras raccourcis. ((- :

      Et puis vraisemblablement ce sera ceux avec qui les gens de bonne volonté auront réellement envie de marcher. Sans qu’il y ait besoin de battre les tambours des médias.

      Ceux qui diront les mots vrais sans souci de choquer. Ceux qui définiront des buts révolutionnaires valables, sans souci des définitions biaisées qu’on nous a fait avaler depuis 50 ans.

      Ceux qui n’auront rien à gagner, et peut-être même tout à perdre, par rapport à leur situation antérieure .

      Et surtout ceux qui diront aux masses qu"ils ne sont rien sans elles au lieu de leur proposer du service à la carte qu’ils n’honorent jamais.

      Quant à l’âge des acteurs, dans un travail collectif TOUT le monde a son rôle à jouer.

      Les uns apportent la vigueur, les autres l’expérience.

      G.L.

    • Quant à l’âge des acteurs, dans un travail collectif TOUT le monde a son rôle à jouer.

      tout à fait !!!!!!!!!!!!

      D’ailleurs en ex URSS j’eusse fait , cette année encore, un dirigeant relativement alerte et assez dur des Komso-... mol ( : комсомол)

       :))

      Juste pour un grain de sel que je crois communiste : une fois qu’on est d’accord sur ce que nous inspire ce"VIDE"..c omment et avec qui on remplit ?

      Ni toi , ni Carland ne croyaient, je pense à la spontanéité des masses.

      Pas plus quemoi, vous ne pensez que les petites chapelles gauchistes seront la solution pour réussir ce que des cathédrales que nous avons fréquenté(moi du moins) puissent être d’une quelconque utilité pour qu’on s’en sorte.

      Si donc nous n’entendons pas passer la fin de nos chiennes de vies à fustiger la mollesse ambiante, les connards néo-vychissois, les enculeurs de mouches frontistes de Gôôche, les guerilleros de la librairie"la brêche", les traqueurs de chewing gum pollueurs de planète, les brigades internationales otanesques,

      ......... si nous n’entendons pas en permanence râler parce qu’on nous offrira dimanche un brin de muguet"bourgeois" alors que c’est l’Eglantine la fleur quirappelle les mais sanglants, et si je neveux pas me sentir coupable en allant embrasser ma mère etses90 balais de communisme le jour de la Fte pétainiste qui entendait participer de la trilogie nazie K.K.K.( Kinder, Kirche, Küche » soit « enfants, église et cuisine),devenue Fiesta des Fleuristes , alors GL,Carland et autres camaros de B.C....QUE FAIRE, ensemble ?

      Oserons nous cosigner etrechercher des centaines de soutiens à un appel pour un Boycott révolutionnaire de 2012 ?

      Entreprendrons nous, avec nos divergences, la recherche d’un cadre collectif permettant que dans le plus d’endroits possibles, des travailleurs, des jeunes, des "sans", dégoutés à juste titre du spectacle politicard .reprennent gôut à l’initiative politique, autogestionnaire ,libertaire et donc communiste ?

      Ou bien, créverons nous , persuadés, non sans raison, qu’outre Brassens, il avait aussibien raison le grand Jeannot de conclure sa chanson d’espoir par

      En groupe en ligue en procession

      Et puis tout seul à l’occasion

      J’en ferai la preuve par quatre

      S’il m’arrive Marie-Jésus

      D’en avoir vraiment plein le cul

      Je continuerai de me battre

      On peut me dire sans rémission

      Qu’en groupe en ligue en procession

      On a l’intelligence bête

      Je n’ai qu’une consolation

      C’est qu’on peut être seul et con

      Et que dans ce cas on le reste

      http://www.dailymotion.com/video/xcmkw4_en-groupe-en-ligue-en-procession_music

      A.C

    • @ A C

      Oserons nous cosigner et rechercher des centaines de soutiens à un appel pour un Boycott révolutionnaire de 2012 ?

      Entreprendrons nous, avec nos divergences, la recherche d’un cadre collectif permettant que dans le plus d’endroits possibles, des travailleurs, des jeunes, des "sans", dégoutés à juste titre du spectacle politicard .reprennent gôut à l’initiative politique, autogestionnaire ,libertaire et donc communiste ?

      Tant que l’on continuera à jouer avec les règles que nous imposent les capitalistes on sera perdants.

      Donc oui à ta double question même si j’ai déjà les oreilles qui sifflent !

      Un tel appel peut être l’électrochoc capable de ressouder notre camp. J’en connais trop qui vont voter sans oser dire qu’ils votent FN juste pour nous dire d’arrêter les conneries. parce que nous ne sommes pas capables d’êtres cohérents et que être du coté des exploités ce n’est pas leur dire votez pour nous, on s’occupe de tout, c’est tout le monde y va avec ce qu’il est !!!

      Si un tel mouvement prenait, les capitalistes et leurs larbins peut importe la couleur de la livrée sauraient que les chiens ont bouffé leur collier et rejoint les loups !

      Le Loup et le Chien

      Un Loup n’avait que les os et la peau,

      Tant les chiens faisaient bonne garde.

      Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,

      Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde.

      L’attaquer, le mettre en quartiers,

      Sire Loup l’eût fait volontiers ;

      Mais il fallait livrer bataille,

      Et le Mâtin était de taille

      A se défendre hardiment.

      Le Loup donc l’aborde humblement,

      Entre en propos, et lui fait compliment

      Sur son embonpoint, qu’il admire.

      " Il ne tiendra qu’à vous beau sire,

      D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.

      Quittez les bois, vous ferez bien :

      Vos pareils y sont misérables,

      Cancres, haires, et pauvres diables,

      Dont la condition est de mourir de faim.

      Car quoi ? rien d’assuré : point de franche lippée :

      Tout à la pointe de l’épée.

      Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "

      Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?

       Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens

      Portants bâtons, et mendiants ;

      Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :

      Moyennant quoi votre salaire

      Sera force reliefs de toutes les façons :

      Os de poulets, os de pigeons,

      Sans parler de mainte caresse. "

      Le Loup déjà se forge une félicité

      Qui le fait pleurer de tendresse.

      Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.

      " Qu’est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.

       Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché

      De ce que vous voyez est peut-être la cause.

       Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas

      Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu’importe ?

       Il importe si bien, que de tous vos repas

      Je ne veux en aucune sorte,

      Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "

      Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.

      Les Fables, Livre I

      Carland