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Rédaction nationale France3 : Un journaliste de la rédaction condamné

Publie le lundi 23 mai 2011 par Open-Publishing

Le 29 avril, la 17ème chambre correctionnelle de Paris a reconnu Clément Weill-Raynal coupable de diffamation publique envers Jamal Al-Dura, le père de Mohamed Al-Dura, l’enfant décédé le 30 septembre 2000 lors d’un échange de tirs entre soldat israéliens et militants palestiniens au carrefour de Netzarim dans la bande de Gaza.

La décision très détaillée du tribunal est accablante pour le spécialiste judiciaire de notre rédaction. Elle concerne un article paru le 4 septembre 2008 dans le journal « Actualité juive », signé par Clément Weill-Raynal sous le pseudo de Daniel Vavinski, et qui met en doute la réalité des blessures reçues par le père Al-Dura. Cet épisode s’inscrit dans une campagne menée contre notre confrère Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem et son JRI, accusés d’avoir « mis en scène » la mort de l’enfant.

Au-delà de cette affaire, rappelons que, depuis des années, Clément Weill-Raynal remet en cause le travail de ses confrères qu’il accuse d’être pro-palestiniens. En janvier dernier encore, il accusait sur son blog le correspondant de Radio-France à Jérusalem, entraînant une descente à Radio-France de nervis de la Ligue de Défense Juive.
Enfin, le JRI qui avait osé informer notre rédaction de l’action en justice contre CWR a été pris à parti par celui-ci.

Lors de plusieurs réunions des délégués du personnel, les élus CGT ont demandé à la direction si Clément Weill Raynal avait obtenu les autorisations nécessaires pour travailler pour des revues ou des radios communautaires. La direction n’a jamais voulu répondre précisément à cette question. De même, à l’époque, Paul Nahon avait affirmé aux DP que Clément Weill-Raynal avait nié signer ses articles sous le pseudo de Daniel Vavinski.

Il n’est pas acceptable que, pour des raisons idéologiques, un journaliste ne respecte pas le travail de ses confrères, et ne respecte pas non plus la charte des journalistes de juillet 1918 révisée en 1938 qui dit entre autre : « Un journaliste digne de ce nom tient la calomnie, les accusations sans preuves, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles. ».

La direction a toujours affirmé qu’elle prendrait ses responsabilités si Clément Weill- Raynal était condamné. C’est ce que les élus CGT demandent aujourd’hui.

Paris le 19 mai 201