indignados

CE MERCREDI 8 JUIN 2011

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

Les « indignés » qui occupent l’espace public expriment une colère encore trop diffuse et imprécise pour que nous puissions en tirer des perspectives. Mais une chose est sûre : ces mouvements auront des suites. Plus tard.

Voici plus de 20 ans, des manifestations spontanées agitèrent le Venezuela, réprimées brutalement par le pouvoir d’alors, aligné sur les intérêts des grandes familles et de l’impérialisme qu’elles servaient. Ce mouvement, on l’appela le caracazo.

Il fallut encore quelques années pour que ce mouvement trouvât sa traduction politique, incarnée par Hugo Chavez. Depuis, des avancées importantes se sont produites, dans l’intérêt concret des classes populaires.

Mais si le romantisme petit-bourgeois européen adore la spontanéité vouée à l’échec, si Guevara est meilleur mort que vivant, c’est parce que le pouvoir issu du peuple, confronté à des ennemis puissants et déterminés, doit de fait affronter de nombreuses contradictions. Et cela, c’est souvent trop compliqué pour les gauches qui se sont reniées en s’embourgeoisant. Et qui n’offrent de fait aucune traduction politique à toutes les indignations.

Donc, il est de bon ton de se démarquer, ici, quand là-bas, les formes réelles du mouvement ne correspondent pas à la révolution platonique que trop de reculs réels ont façonnée ici.

Ce mercredi, nous évoquerons la situation actuelle au Venezuela : la crise est-elle un frein au processus bolivarien ? Chavez et son gouvernement sont-ils dans une situation de recul par rapport aux pressions exercées contre leur pays ? La situation réelle des classes populaires continue-t-elle de s’améliorer ? Quelles oppositions rencontrent les réformes ? Chavez a-t-il livré des militants révolutionnaires à la Colombie – et donc aux gringos ?

C’est avec notre ami Thierry Deronne, vivant et militant depuis de longues années au Venezuela – où il a, entre autres, mis sur pied Vive TV, et d’autres medias « communautaires », que nous évoquerons tous ces sujets. Nous retrouverons également notre Semaine à Cuba, partagée avec nous par Radio Habana.