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Intersyndicale unie : certains syndicats de salariés et patronaux unis pour le combat contre le salaire

Publie le dimanche 12 juin 2011 par Open-Publishing
2 commentaires

un article passé un peu inaperçu, mais qui explique bien à quelle sauce on va être mangé par la social-démocratie ou par la droite, c’est comme l’on veut !

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Le patronat, les syndicats et la compétitivité

e patronat (Medef, CGPME, UPA) et trois organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC) ont rendu public, mercredi 8 juin, un document inédit d’une cinquantaine de pages, dans lequel ils établissent un diagnostic commun sur la compétitivité.

Intitulé "Approche de la compétitivité française", ce texte est le fruit d’un travail collectif de dix-huit mois effectué dans le cadre d’une délibération sur la politique économique et industrielle, à laquelle a participé Force Ouvrière, non signataire du texte final.

Pour la première fois dans l’histoire économique et sociale française, les représentants des salariés et des chefs d’entreprise ont, disent-ils, réussi à "dépasser les approches idéologiques" pour se mettre d’accord ensemble sur "l’importance de la compétitivité", sur "la nécessité d’une compétitivité durable visant un mode de développement équilibré sur trois piliers, économique, social et environnemental" ainsi que sur "la définition de la compétitivité comme compétitivité globale, c’est-à-dire compétitivité des entreprises mais aussi de leur écosystème".

De leur déclaration commune, on retiendra ce passage essentiel : "Pour que nos performances économiques progressent, il faut donc améliorer à la fois ce que les économistes appellent la compétitivité coût (coût des matières premières et de l’énergie, travail...) et la compétitivité hors coût : qualité de nos produits et services, formation, organisation du travail et management, recherche et innovation, environnement fiscal et social, tissu productif...".

Forts de ce constat, les partenaires sociaux se sont accordés sur six priorités suffisamment générales pour être consensuelles : avoir innover", "valoriser notre capital humain", "tirer le meilleur parti de notre situation dans une Europe ouverte", "dégager tous les moyens nécessaires au financement de la croissance", dynamiser et densifier le tissu d’entreprises en France", "repenser l’assiette du financement de la protection sociale".

On imagine sans peine les heures de travail qui ont été nécessaires pour conduire une partie du patronat à reconnaitre l’importance de l’innovation sociale dans la vie des entreprises ou pour amener les syndicats à admettre que "le taux de prélèvements sur le travail peut rester un frein au développement de l’emploi et à l’amélioration de la compétitivité des entreprises, malgré les dispositifs d’allègement mis en oeuvre depuis près de 20 ans".

http://social.blog.lemonde.fr/2011/06/08/le-patronat-les-syndicats-et-la-competitivite/

Messages

  • extraits du rapport

    C’est dans cette perspective que se pose la question de la structure des prélèvements obligatoires, qui pèsent en France plus qu’ailleurs sur les facteurs de production, et en particulier sur le travail. Un des enjeux est de penser une fiscalité de croissance, qui favorise notamment le développement d’activités sur le territoire. Un vrai débat sur les modes de financement de la protection sociale est également à engager. Une réflexion approfondie et globale sur une nouvelle répartition entre ce qui doit être payé par la solidarité nationale (l’impôt) et ce qui doit être pris en charge par la solidarité professionnelle (les cotisations sociales), constituerait sans doute une méthode à explorer

     Pour la CFDT : Véronique Descacq, secrétaire nationale et Patrick Pierron, secrétaire national
    Pour la CFE-CGC : Jean-Luc Haas, secrétaire national
    Pour la CFTC : Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint
    Pour la CGPME : Frédéric Grivot, vice-président de la CGPME et président de l’Union Nationale des PMI
    Pour le MEDEF : Pierre Fonlupt président de la commission « Nouveaux dialogues » et Bernard Chambon, président de Rhodia Chimie,
    Pour l’UPA : Jean-Louis Maitre, membre de la commission des affaires économiques de l’UPA

    Repenser l’assiette du financement de la protection sociale

    Le taux des prélèvements sur le travail peut rester un frein au développement de l’emploi et à l’amélioration de la compétitivité des entreprises, malgré les dispositifs d’allègement mis en oeuvre depuis près de 20 ans. Il ne s’agit évidement pas de remettre en cause la protection sociale, mais de réfléchir aux moyens de substituer d’autres sources de financement à une partie des
    prélèvements reposant actuellement sur les salaires.

    http://www.cadrescfdt.fr/actualites/competitivite-francaise-lapproche-syndicats-patronat-001869

    sources : CFDT, CGPME, CFTC, MEDEF, CGC , UPA

    Tous pour un, un pour tous ! Des Choix, des Actes ! la survie du capitaliste à défendre !

    pour la CGC, en complément, l’instauration de la TVA "sociale"

    Si la protection sociale est un investissement facteur de développement, elle doit être judicieusement financée. Sa remise à plat est aujourd’hui nécessaire. La CFE-CGC privilégie deux pistes : la révision de l’assiette de financement par la création d’une cotisation sociale sur la consommation totalement affectée à la branche maladie ; la réduction des exonérations de charges sociales dont bénéficient les entreprises et la non concentration des allégements de charges sur les bas salaires

    http://www.cfecgc.org/ewb_pages/a/actu_2979.php

    la CFTC

    "Nous sommes sortis

    de la Lutte des classes

    pour regarder la réalité en face."

    JOSEPH THOUVENEL CFTC

    On ne saurait mieux conclure, sauf que la CFTC n’est jamais entrée dans la lutte des classes, mais a toujours fait de la collaboration de classes son "crédo" !