Accueil > 23 septembre 2011 : dans un autre monde, la fête de la gastronomie

23 septembre 2011 : dans un autre monde, la fête de la gastronomie

par Jean Rumain

Publie le vendredi 23 septembre 2011 par Jean Rumain - Open-Publishing
1 commentaire

Ce 23 septembre, c’est la fête de la gastronomie française !!!

Sur le site qui y est consacré, on lit : « la fête vous appartient »


On y voit des mots qui dansent, comme : rissoler, caraméliser, convivialité, mijoter, et même partage, diversité


Tout en bas du site, plein de ministères, pas amers : Ministère de l’agriculture, de l’économie, de l’éducation nationale, de la culture et même le ministère des  solidarités et de la cohésion nationale


En cliquant un peu on trouve la liste des…partenaires (doux euphémisme !!!)


Quelques « partenaires », (un peu) au hasard : le Centre d’Etudes et de Documentation du Sucre, l’association des maires de France,  le
Club Parlementaire de la Table Française (Club créé et animé par Com’Publics est présidé par Catherine Dumas, Sénatrice de Paris, Gérard Miquel, Sénateur du Lot
et Alain Suguenot, Député de Côte d’Or.), la Fédération Française des Spiritueux, le Groupement National des Chaînes hôtelières, le Groupe Alain Ducasse …


On découvre également l’édito du ministre ( lecteur assidu de Zadig & Voltaire.)

Il nous dit que La gastronomie est partout… que cette Fête nous appartient, que c’est à nous de la rêver et de l’imaginer… que c’est un moment de rencontre où
les chefs et les Français

seront invités à descendre dans la rue


 


Sur un autre site (ipsos.fr), toujours le 23 septembre 2011, je lis ceci :


Pauvreté : 57% des Français directement concernés


La cinquième vague du baromètre de la pauvreté réalisé par Ipsos pour le Secours populaire dresse un panorama toujours plus alarmant de la situation. Avec la crise, une majorité de plus en plus
nette de Français (57%) déclare désormais avoir fait l’expérience de la pauvreté (35%), ou y avoir échappé de justesse (22%). La crainte du déclassement épargne aussi de moins en moins de monde :
85% des Français considèrent que les risques de connaitre une situation de pauvreté sont plus élevés pour leurs enfants que pour leur génération.


En 2011, la part de personnes qui disent avoir connu la pauvreté continue de progresser : 35% des Français âgés de 15 ans et plus déclarent en avoir déjà fait l’expérience (+2 points par rapport
à 2010 ; +5 points par rapport à 2009). Signe inquiétant, la part des jeunes parmi ces Français qui ont connu la précarité s’est accrue de manière significative : les 15-34 ans représentent
désormais 29% d’entre eux, en progression de 7 points par rapport à 2010.


Si la pauvreté progresse, la crainte de la pauvreté n’est pas en reste. En 2010, 53% des Français déclaraient qu’il leur était déjà arrivé "d’être à un moment de leur vie sur le point de
connaître une situation de pauvreté" (que cette crainte se soit ensuite matérialisée ou non). Ils sont désormais 57% à le dire (+4 points). Cette hausse s’explique par l’augmentation de la part
des Français qui ont effectivement connu une telle situation (35% ; +2 points), mais aussi par l’augmentation du nombre de Français qui ont eu le sentiment que ça aurait pu arriver (22% ; +2
points).


Les craintes éprouvées par les Français pour leurs enfants restent elles aussi à un niveau très élevé depuis 2009 : 85% des personnes interrogées considèrent que "les risques que leurs enfants
connaissent un jour une situation de pauvreté sont plus élevés que pour leur génération" (+1 point par rapport à 2010). Année après année, la crainte du déclassement reste très prégnante.


Les Français établissent désormais le seuil de pauvreté à 1031 €, presque au niveau du SMIC


Pour les Français, une personne seule est pauvre en 2011 dans un pays comme la France quand elle gagne moins de 1031€ net par mois. Si ce seuil moyen est en hausse par rapport à l’année dernière
(+28€), il reste en deçà du SMIC mensuel net (1070,76€ depuis le 1er janvier 2011). Ce montant est par ailleurs sensiblement supérieur au seuil de pauvreté officiel (norme Eurostat) calculé sur
la base de 60% du revenu médian national (949€ en 2008 selon l’INSEE).


A noter que quelle que soit leur catégorie de revenus, Français aisés ou plus modestes sont à peu près d’accord pour fixer le seuil de pauvreté autour des 1000€. Ce chiffre reste néanmoins un peu
artificiel, d’où l’intérêt de suivre l’évolution d’éléments plus tangibles, pouvant être considérés comme des indicateurs de privation, ou a fortiori, d’exclusion sociale.


On mesure ainsi que l’indicateur le plus fort reste l’alimentation : pour 92% des Français, "éprouver régulièrement des difficultés financières importantes pour se procurer une alimentation saine
et équilibrée" est le premier signe de la pauvreté. Mais "éprouver des difficultés pour envoyer ses enfants en vacances au moins une fois par an" est également souvent cité (73%, +1 point par
rapport à 2010 ; +2 points par rapport à 2009), tout comme "avoir des problèmes réguliers pour accéder à des biens ou des activités culturelles" (71%).


Les Français particulièrement sensibles à la question de l’accès à l’alimentation dans le monde


Interrogés par ailleurs sur les deux grandes causes de solidarité internationale auxquelles ils sont les plus sensibles, les Français citent d’abord "l’accès à une alimentation correcte en
quantité et en qualité" (67%) et "l’accès aux soins et aux médicaments" (61%). "La défense de la dignité de la personne et des droits de l’homme" et "l’accès à l’éducation" sont en retrait (35%
de citations chacun).


L’inégalité de répartition des ressources (46% de citations) et la spéculation sur les matières premières (46% également) sont pointées du doigt comme les deux facteurs qui contribuent le plus à
ces problèmes d’alimentation. On cite moins souvent d’éventuelles raisons démographiques (25% citent « la surpopulation »), environnementales (21% rendent le dérèglement climatique responsable),
techniques (10% citent "une agriculture insuffisamment modernisée" et 21% " la production insuffisante ou détournée de l’alimentation comme avec les agro-carburants") ou circonstancielles (26%
citent "les conflits armés").


Au final, les Français se sentent bien impuissants face à l’ampleur des problèmes abordés (accès à l’alimentation, santé, droits de l’homme et éducation) : seuls 35% ont le sentiment de pouvoir
agir à leur niveau en faveur de la solidarité internationale, contre une majorité (65%) qui a le sentiment que ce n’est "plutôt pas" (38%) ou "pas du tout" le cas (27%).


La majorité d’entre eux (52%) a pourtant déjà agi en faveur de la solidarité internationale, ne serait-ce que par un don ponctuel au profit d’une action de solidarité internationale ; 31% des
Français sont même des donneurs réguliers.


(Amandine Lama Chargée d’études Opinion Ipsos Public Affairs,
amandine.lama@ipsos.com
 ;
Christelle Craplet Directrice d’études (Pôle Opinion) Ipsos Public Affairs,

christelle.craplet@ipsos.com

)


 

Et enfin (pour faire court) :


- La FCPE part en guerre contre les municipalités qui refusent d’accueillir les enfants de chômeurs à la
cantine
. Il y en aurait 70 en France, dont… Bordeaux.


Privés de cantine
.
Le maire de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) a modifié le règlement des cantines en avril. L’accès aux enfants de chômeur est désormais restreint, faute de places.


 


- EUROPE. L’aide alimentaire aux plus pauvres menacée


 
(un
précédent article est consacré à ce sujet :

http://jean-rumain.over-blog.com/article-demunis-l-europe-pense-a-vous-84710960.html

)


 

Sur le site du monde.fr, je lis : qu’en
en Somalie où 750 000 personnes sont menacées de mort (de faim)   : "Il faut trouver des
moyens créatifs d’accès aux populations"


 


Bon appétit !!!

http://jean-rumain.over-blog.com/article-23-septembre-2011-dans-un-autre-monde-la-fete-de-la-gastronomie-85017161.html

Messages