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Les prothèses PIP avec des composants industriels : 500000 FEMMES CONCERNEES DANS LE MONDE

par MARTINE LOZANO

Publie le mardi 3 janvier 2012 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing
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Alors que Jean-Claude Mas, le fondateur de PIP, par l’intermédiaire de son avocat dément la présence de composants industriels. "Il s’agit de produits alimentaires, utilisés dans la composition des produits de beauté, achetés auprès de Rhône-Poulenc et de ses concurrents".

On apprend dans une émission de RTL que Du Baysilone, un additif pour carburants, ainsi que du Silopren et du Rhodorsil, utilisés dans l’industrie du caoutchouc seraient présents dans la composition des prothèses mammaires défectueuses de l’entreprise varoise Poly Implant Prothèse (PIP)

Ces produits seraient à l’origine de la rupture des implants. C’est ainsi qu’une femme porteuse d’implants mammaires PIP décédait d’un cancer du système lymphatique contracté au contact des implants défectueux fabriqués par la société PIP ;car il semblerait que du gel industriel interdit avait été utilisé à usage médical. ;

Rappelons que ce silicone industriel est interdit à titre médical et ces implants ont un risque de fuites important.

Depuis 2010 les implants avaient été retirés du marché par l’agence chargée de contrôler les médicaments du fait des risques de fuites du gel de silicone sachant que ces implants présentent un risque de rupture deux fois supérieur à la norme ; En France, 20 cas de cancers ont été signalés chez des porteuses d’implants PIP , et le gouvernement a recommandé le retrait de ces prothèses aux 30 000 porteuses.

Car 30000 femmes porteraient toujours ce type de prothèses en France, et 500000 dans le monde.

Après ces cancers suspects , La direction générale de la santé confirme que les autorités vont demander aux femmes porteuses des prothèses PIP de les retirer.

Laurent Lantieri membre du comité de suivi et chirurgien comparait cette crise sanitaire à une escroquerie
 ;« il faut retirer toutes les prothèses PIP »« Face à cette crise sanitaire liée à une escroquerie »
le journal libération donnait la parole à une femme porteuse de ces prothèses PIP :
« je ne vais pas rester avec deux bombes dans le corps » disait elle.

On voit aussi avec ce nouveau scandale médical , la difficulté de l’agence du médicament d’effectuer un contrôle réellement Efficace..

On apprenait que l’étranger aussi était concerné par les Prothèses mammaires

A l’étranger aussi le scandale fait grand bruit en Grande-Bretagne où 40 000 à 50 000 femmes sont concernées, 250 ont porté plainte contre les cliniques qui ont implantées ces prothèses.

Pour le journal L’Humanité des dégâts importants sont à signaler à l’étranger.

la société PIP, "exportait plus de 80% de sa production, vendait pour une large part en Amérique du Sud, ainsi qu’en Europe de l’Ouest". Car Les prothèses mammaires (PIP étaient surtout vendues à l’étranger notamment en Amérique du Sud et dans plusieurs pays européens.

Les implants étaient diffusés par une soixantaine de distributeurs dans plus de 65 pays, auprès des d’hôpitaux et de cliniques. Dont l’Amérique du Sud (Venezuela, Brésil, Colombie, Argentine...) . L’Europe (Espagne, Grande-Bretagne, Suède, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Portugal, Suisse...) Au Royaume-Uni, l’agence de surveillance des produits médicaux estime entre 40 000 et 50 000 le nombre de porteuses d’implants de cette marque.

l’Europe de l’Est (Bulgarie, Hongrie, Russie, Biélorussie, Pologne, Tchéquie), en Iran, Turquie, Israël, Syrie et dans les Émirats, de même qu’en Australie, en Thaïlande, au Japon, à Singapour et en Chine.

400 000 à 500 000 femmes sont potentiellement concernées dans le monde,

Martine Lozano militante associative du café féministe du progrès

Photo de BRUNO RODRIGUEZ HANEY

Messages

  • RTL s’est procuré la composition des prothèses mammaires frauduleuses PIP, dont 20 cas de cancers ont été déclarés chez les femmes porteuses. Au menu ? Un mélange surprenant de produits commandés à des entreprises de composants industriels et chimiques qui n’avaient jamais été testés cliniquement pour leur éventuelle nocivité sur l’organisme, dont un additif pour des carburants. Mélangés les uns aux autres, l’illusion était totale. Alors que l’avocat de la société en liquidation judiciaire dément, l’entreprise chimique allemande Brenntag a affirmé lundi après-midi avoir fourni du silicone industriel à PIP.