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NON A LA CASSE DE L’EMPLOI

par FILPAC CGT Courrier picard

Publie le jeudi 5 janvier 2012 par FILPAC CGT Courrier picard - Open-Publishing
2 commentaires

Communiqué de presse de la FILPAC CGT Courrier picard

Grève illimitée du prépresse au Courrier picard
(Groupe Voix du Nord – Rossel)

La presse écrite française connaît un tournant dans sa longue histoire et les tensions sociales que cela entraîne frappe d’abord les plus fragiles. Les situations sont préoccupantes en région :

La Comareg, Groupe Hersant Média, a licencié plus de mille personnes. Ce même groupe a annoncé son mariage avec le groupe Rossel (La Voix du Nord, Le Soir de Bruxelles, Nord Eclair, Le Courrier picard) et « rationalise » en supprimant des centaines d’emplois tandis que Paris Normandie, totalement exclu de ses tractations, risque le dépôt de bilan.

Les restructurations de titres entraînent toujours plus de licenciements à travers « Plans sociaux » ou « Plans de départs volontaires » ne visant qu’à « resserrer les effectifs ».
Ainsi en Belgique : 35 personnes en moins chez Sudpresse et 6 départs au Soir, rien que pour le Groupe Rossel, auquel appartiennent la Voix du Nord et le Courrier picard, alors qu’il engendre des bénéfices au profit d’actionnaires.

Ppresse quotidienne et magazine : même constats : des centaines d’emplois menacés. Et toujours les mêmes justifications : mutations indispensables, augmentation des coûts, baisse des recettes, détérioration de la rentabilité, nécessité d’investir dans de nouveaux outils.

C’est dans ce contexte alarmant que le prépresse du Courrier picard vit un deuxième « Plan de sauvegarde de l’emploi ?! »

Le prépresse est indigné d’être écarté de ces évolutions au profit d’actionnaires soucieux de rentabilité maximale

Dans le cadre du Plan de sauvegarde de l’emploi au service prépresse du Courrier picard, les discussions concernant un contre-projet soumis par les salariés n’avancent pas. Effectivement, la proposition consiste à maintenir un pôle à Amiens au niveau du service prépresse, chose que la direction refuse souhaitant tout centraliser à Lille. Après la disparition du service impression-expédition, c’est au tour de celui de la publicité. Deux plans sociaux en deux ans ! Et le personnel concerné dit NON ! La direction oublierait-elle notre principale mission qui est celle de la proximité des lecteurs, et par voie de fait de ses annonceurs ?

Le syndicat Métropole Nord de la Voix du Nord soutient cette proposition et demande à rencontrer la direction du Groupe Voix du Nord avec la présence du syndicat FILPAC CGT du Courrier Picard.

De plus, la FILPAC CGT Courrier picard et le syndicat Métropole Nord de la Voix du Nord réitèrent leur demande de voir intégrer dans le cadre des négociations du passage au numérique des ouvriers du livre dans des métiers techniques de la rédaction avec un statut de journaliste (et répondre ainsi à la volonté de la direction) et ainsi alléger la charge de travail des journalistes de terrain déjà trop sollicités et garantir un avenir à des salariés menacés à plus ou moins long terme.

Un seul statut : statut de la presse !
CGT Courrier picard et
le syndicat Métropole Nord de la Voix du Nord

Messages

  • Bonjour,

    Le même schéma a très bien fonctionné en presse parisienne, il y a une vingtaine d’année. La CSTP (Chambre Syndicale Typographique Parisienne) a accompagné la casse des emplois et a couru après la carotte de la carte de journaliste (et le statut qui va avec) Résultat, aujourd’hui quasiment plus d’ouvrier du livre dans les journaux parisiens, très peu dans les imprimeries car le SGLCE (Syndicat Général du Livre et de la Communication Ecrite) a lui aussi accompagné les patrons, et a signé des accords permettant aux ex ouvriers de partir dans des plans de départ (très intéressants individuellement, mais mortifères sur le plan des emplois).

    Camarades, interrogez votre secrétaire de fédération, c’est lui qui a signé une grande partie des accords évoqués plus haut.