Accueil > Emploi des femmes : Chômages et salaires

Emploi des femmes : Chômages et salaires

par MARTINE LOZANO

Publie le dimanche 8 janvier 2012 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing

emploi des femmes :Chômages et salaires

On apprend par le journal le monde que selon une enquête récente, le chômage des femmes qui avait été momentanément rattrapé par celui des hommes en 2009 a depuis 2010 repris sa première place.

La tendance est identique en Europe.

L‘enquête dit :. "Le chômage affecte d’abord les jeunes et les seniors « « . il affecte de manière encore plus dure les femmes sans que cela ne suscite le moindre commentaire. »

Le taux moyen de 10,3 % se décline en 10,6 % pour les femmes et 10,0 % pour les hommes, soit 0,6 point d’écart en défaveur des femmes.

« Un écart similaire, voire plus fort, se retrouve dans tous les pays les plus touchés par le chômage et la crise : 0,5 point en Espagne pour un taux de chômage global de 22,8 %, ou 0,7 point au Portugal (chômage de 12,9 %) ou encore 1,5 point en Italie. En France, l’écart entre femmes et hommes est de 1,2 point et le chômage se situe à 9,8 % en moyenne. C’est en Grèce que le sur chômage" des femmes atteint un véritable record avec 6,6 points d’écart ! »

les femmes sont les premières concernées par l’insécurité et la précarité croissantes de l’emploi et par les bas salaires et les basses retraites (40 % inférieures à la pension des hommes)

L’article du monde est sévère : il précise Ni la droite, ni la gauche, ni d’ailleurs la plupart des acteurs syndicaux ne mettent ce problème à l’ordre du jour.

les femmes sont en moyenne plus diplômées que les hommes et moins souvent en emploi.

Sur les salaires en France les femmes sont payées en moyenne 27% de moins que les hommes pour un même emploi, ce taux est identique en Europe,

Elles constituent les deux tiers des bas salaires et sont cinq fois plus nombreuses à occuper un temps partiel imposé,

Selon la dernière loi votée en 2010 en France, les entreprises vont devoir engager des négociations Sur les objectifs en matière d’égalité professionnelles,

Le texte prévoit bien une pénalité financière de 1 % De la masse salariale, mais c’est le flou qui domine car aucune sanction ne sera appliquées si le patron avance des « motifs indépendants de sa volonté comme par exemple des difficultés économiques »

Et comme les précédents textes comme par exemple l emploi des seniors ou des jeunes

Ce texte est une coquille vide

Martine Lozano militante associative du café féministe du progrès