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OISE : Suicide d’un ancien "Conti" sur la voie ferrée

par Guerre à la guerre

Publie le mardi 17 janvier 2012 par Guerre à la guerre - Open-Publishing
7 commentaires

Un ancien salarié de l’usine Continental de Clairoix (Oise) s’est suicidé ce matin vers 9 heures sur la voie ferrée Paris - Saint-Quentin, à hauteur de l’usine fermée depuis près de deux ans. On ne sait actuellement s’il y a un lien direct entre sa mort sous un train et sa qualité d’ancien ouvrier de l’usine de Clairoix, commune où il habitait toujours.

La circulation des trains a été stoppée et les voyageurs ont été transportés par des bus de chaque côté de la voie encore coupée en cette fin de matinée.

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/oise-60/oise-suicide-d-un-ancien-conti-sur-la-voie-ferree-16-01-2012-1814260.php

Messages

  • Hallucinant ce genre de commentaire dans l’article :

    "On ne sait actuellement s’il y a un lien direct entre sa mort sous un train et sa qualité d’ancien ouvrier de l’usine de Clairoix, commune où il habitait toujours."

    Il faut lire les journaux, écouter la radio, vous renseigner, rencontrer les travailleurs... madame ou monsieur le journaliste. Vous auriez au moins une idée ce que signifie, pour toutes ces familles, la fermeture d’une usine comme Continental dans un "bassin d’emploi" (on devrait dire plutôt "bassin de chômage") comme la Picardie...et vous ne poseriez peut-être pas ce genre de question, par ailleurs totalement indécente dans ce genre de cas.

    Toutes mes condoléances à la famille de ce travailleur, et à ses camarades de lutte.

    LL

  • Ce genre de commentaires venant de ce torchecul collabo est dans l’ordre des choses. Les nouveaux chiens de garde lèchent la main de leurs maîtres qui remplissent leur gamelle.

  • C’est un matin de froidure. Pas sinistre pourtant, ce matin il faisait beau dans l’Oise. Mais la froidure était forcément en lui depuis ce 11 mars 2009 où 1120 prolétaires ont appris la fermeture de l’usine Continental de Clairoix. La voie ferrée longe le parvis de l’usine et le parking. Pendant les AG, les conducteurs des TER actionnaient souvent la sirène : solidarité de classe !
    A force d’être avec/à côté d’eux, dans les AG, les manifs, les soutiens aux procès (je ne suis pas un ouvrier de Continental), les repas post-conflit, d’avoir vu et revu les deux documentaires, sorti et en cours, il y a des visages que l’on revoit, qui vous marquent, même sans les connaître.
    Ce matin, arrivée à la gare du Nord, comme tous les matins. On annonce des retards de TER dus à un "accident de personne", comme sait euphémiser la SNCF. Pas fait le lien, évidemment, c’était plus tôt.
    Saloperie de journée ! Je ne sais pas qui tu es ni si je t’ai connu, mais peu importe. Parmi tant d’autres tu es une victime de la guerre de classes. De toutes celles qu’il faudra un jour venger. Malheureusement l’heure est au repli, à l’angoisse, à la froidure, au lâchage de prise, à la mort volontaire (hausse vertigineuse des suicides en Grèce en ce moment).
    Salut camarade !
    Dominique

  • http//depoilenpolitique.blogspot.comLa machine à broyer les hommes continue de tuer , pour du fric comme seulhorizon , le régime engendre des monstres qui tuent , qu’importe leur nom , qu’il s’appelle Conti , ou banque tartenpion mais tous sont des financiers , cette machine sans coeur , sans émotion tue ,assassine peu importe ou. je suis paysan engagé depuis plus de trente ans , et depuis deux ans nous comptons par dizaines les morts par suicides (54 en Auvergne pour un an ) j’y ai perdu 2 copains un pendu , un par balles c’est effrayant , invivable pourtant c’est tous les jours que l’on constate ces dépressions engendrées par le régime et qui tuent .

    Quand j’entend ces candidats d’opérette dont nous gave la télé j’ai envie de vomir , alors que des drames comme celui ci passe dans les faits divers pire , le pouvoir tente à tout prix de cacher cela ; pour mon compte et le travail que j’ai engagé la dessus la chambre consulaire comme les pouvoir publics me traite de misérabiliste comme si ces femmes et ces hommes désespérés étaient des sous produits, des gens qui ne comptent plus ......

    Nous sommes en face d’un régime criminel et rien d’autre , c’est pour cela qu’il faut le changer et vite car plus le temps passe plus la liste des victimes s’allonge.

    Jean Claude Depoil

  • la lutte des classes est une guerre , et comme toute les guerres , elle tue , mais contrairement à toute les guerres il n y a des morts que dans un seul camp : celui des opprimés ...

    Une pensée émue pour ce camarade de CONTI et pour tous ceux qui l’ont précédé .