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Economisons entre 11 et 24 millions par an

Publie le jeudi 2 février 2012 par Open-Publishing
10 commentaires

Puisqu’on supprime 1 fonctionnaire sur 2, voire 2 sur 3, on devrait alors supprimer 1 sénateur sur 2 et 1 député sur 2 en effet !

À l’heure où la situation financière est telle que l’on cherche en hauts lieux désespérément de l’argent et que l’on va encore s’acharner sur le peuple pour le faire payer et en trouver, une réflexion s’impose !

Sachant en plus ce qui suit :
 Etats-Unis : 300 millions d’habitants, 100 sénateurs et 435 représentants
 France : 60 millions d’habitants, 350 sénateurs et 577 députés.

Ne pensez vous pas, que nous pourrions carrément supprimer, sans être méchant et perturber en quoi que ce soit le "bon" fonctionnement de notre beau pays, la bagatelle de 250 sénateurs et 142 députés ?

Je vous laisse le soin de calculer au plus juste, mais il me semble qu’à la louche cela ferait : 6.000 EUR x 342 = 2.052.000 par mois et donc 24.624.000 EUR par an !!

Sans oubliez que les sénateurs ont les plus gros budgets, le meilleur resto de France, des chasses privées, des logements hauts standing, des tas de privilèges, etc ...
le tout sur notre dos.

À défaut on pourrait au moins envisager de baisser leur salaire, non ???
577 députes, 343 sénateurs, 30 ministres et secrétaires d’état,
si on leur baissait leur salaire de 1.000 EUR chaque mois, on ferait 950.000 EUR d’économie par mois.
950.000 EUR X 12 = 11.400.000 EUR par an !

En 3 minutes j’économise plus de 11 millions d’euros par an, sans toucher à la TVA, sans toucher aux retraites !!

Plus de députés pour de meilleurs résultats ?

La France n’est pas le pays qui a le plus de députés par habitant, mais se situe parmi les plus richement dotés. La Chambre des représentants des États-Unis dispose de beaucoup plus de pouvoirs et est plus influente que notre Assemblée nationale, avec proportionnellement 6 fois moins d’élus. L’argument « Oui, mais c’est une Fédération » est moins convaincant depuis la montée en puissance des Régions françaises et encore moins avec l’existence de l’Union européenne, qui traite de nombreux sujets à la place des Parlements nationaux. En Allemagne, le Bundestag qui a pourtant dû accueillir de nouveaux députés au moment de la réunification, compte 30 % de députés en moins par habitant que notre Assemblée nationale.

Comparaison internationale du nombre de députés par habitant Députés Nombre d’habitants en millions Chaque député représente N habitants

États-Unis 435 303 696 000
Brésil 513 190 370 000
Allemagne 656 83 160 000
Espagne 350 46 130 000
France 487 63 130 000 avant 1985 ?
France 577 63 110 000
Italie 630 60 95 000
Royaume-Uni 646 61 94 000
Pologne 460 38 83 000

> http://www.ifrap.org/Quel-nombre-de-deputes-au-Parlement-487-ou-577,1218.html

Messages

  • Ils devraient déjà être rémunérés au montant du salaire moyen national .

    • IFRAP trè à droite...

      La Lettre du secteur public présente l’IFRAP comme « un réseau très militant très engagé pour la réduction de la sphère publique et des interventions de l’État »6 et l’Observatoire français des thinks tanks le qualifie de libéral, cherchant à limiter le rôle de l’État là où le marché et la responsabilité individuelle peuvent mieux s’appliquer7. Selon la même source, l’IFRAP n’est cependant pas opposée par principe à toute forme de service public. Pour sa part, le site satirique bakchich le qualifie d’« ultralibéral » et de « club de gens de bonne compagnie », s’appuyant sur un appel au don ciblant explicitement les personnes assujetties à l’ISF8. Le même article remet en cause l’indépendance professée par la fondation en faisant état du licenciement d’un des collaborateurs de l’IFRAP attribué à sa critique de Nicolas Sarkozy.
      source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_fran%C3%A7ais_pour_la_recherche_sur_les_administrations_et_les_politiques_publiques

      Carland

  • entre 11 et 24 millions par an

    on va aller loin avec ça :)

    quelques dizaines de centimes par habitant :)

  • Je crains que nous ne soyons bien loin du compte.
    D’après http://www.journaldunet.com/economie/enquete/assemblee-nationale/1-indemnites-parlementaires-deputes.shtml, les rémunérations des députés et les charges sociales s’élevaient en 2007 à 113 millions d’euros divisés par 577 députés puis par douze mois, nous obtenons 16320 € mensuel par député. Cela il faut ajouter 6 412 € d’indemnité représentative de frais de mandat et 9 138 € mis à disposition pour rémunérer ses collaborateurs( toujours selon le site journal du net). Nous arrivons à un total de 31 870 € par mois et par député. Considérant que cela est équivalent pour un sénateur, selon votre proposition de supprimer 392 sièges de parlementaires nous arriverions à un total de 149 916 697,40 €, soit 150 millions d’euros !!!

    • ah oui quand même ! 2 euros par an et par habitant !

    • Prenons le problème sous un autre angle.
      Déclaration de Luc Ferry dans le Monde du 14 avril 2010 :"Avec les actuelles suppressions de postes[dans l’Education Nationale], on économise 500 millions d’euros par an.", soit 7,50 € par personne par an pour entre 10 000 et 15 000 postes de supprimer.
      Il semble que cela ne soit pas négligeable pour tout le monde...
      D’autre part, si je demande à tous les Français de me donner deux euros, serez-vous d’accord pour me les donner vous-même ?

    • Prenons les choses sous un angle tordu. Ce Luc Ferry ne serait il pas celui qui était payé pour un poste de prof qu’il n’a jamais occupé ?

      Un expert donneur de leçons dans les médias. Les amphis c’est d’un chiant !

      Quand à vous donner 2 Euros X 65 millions = 130 000 millions ! Mais ça pas pas non... Une mule en bonne santé ne vaut pas ça et pourtant une mule c’est plus utile qu’un Luc Ferry.

      Q

  • Les retraites (cumulées) de tous ces députés et sénateurs a un coût aussi, et moins il y aura de parlementaires et autres politiques plus nous économiserons.
    Ras le bol de la plupart de ces "représentants" qui nous entraînent directement dans le mur.

    Ceci dit en passant en Grèce c’est la misère de plus en plus et les grecs doivent acheter leurs médicaments car les pharmaciens ne se font plus rembourser par la sécurité sociale couverte de dettes.

    Les dettes...?...c’est aussi un moyen pour nous entraîner vers une société ultra libérale hyper avancée pour ne pas écrire pourrie.

    Je ne sais pas mais on doit vivre avec ses moyens, on ne peut pas continuer à s’endetter pour payer des politiques qui se moquent bien des citoyens.

    Les résultats sont là ! Bien piètres, il est vrai qu’à force de fréquenter les américains, de vivre "presque" comme eux on risque de devenir des amérindiens et nous voir voler nos "territoires"...la Grèce en prend le chemin il ne lui reste plus beaucoup de choses à vendre...

    Si nous restons indifférents nous allons prendre le même chemin, il faut virer tous ces ultra libéralistes par tous les moyens ce sont pour moi des traitres.

    La sécurité sociale a été faite alors que le pays n’avait plus d’argent au sortir de la deuxième guerre mondiale, et aujourd’hui on voudrait nous faire croire que plus rien ne va...?...Il y a des responsables, des gens qui s’enrichissent sur notre dos, des actionnaires qui se moquent bien que des gens crèvent de froid dehors ! Que des gens crèvent de faim !
    Alors pour conclure, enfin, le quart de ces politiques suffirait largement pour les résultats que l’on a, pour l’avenir sans horizon que l’on veut bien nous laisser...nous ne pouvons plus leur faire confiance assurément.

  • un autre probleme c’est que l’on est en train de faire des metropoles, regroupant jusqu’a 50 communes. Dans ces nouvels entités chaque maires devient vice president avec une renumaration suplementaire de 5000 euros !
    chercher l’erreur !

  • Comme le fait remarquer Carland plus haut, l’IFRAP est une officine ultra-libérale fondée par Bernard Zimmem, auteur par exemple de : "A tout fonctionnaire son chômeur", "la dictature des syndicats" et l’entreprise malade des fonctionnaires "

    Récemment, un certain Nicolas Lecaussin, rédacteur en chef de la revue de l’IFRAP et grand admirateur du capitalisme US aurait été viré par Zimmem pour "faute lourde" . Il avait publié un bouquin intitulé "L’absolutisme efficace" qui comportait une critique libérale du sarkozysme !

    La directrice de l’IFRAP Agnès Verdier-Molinié est une sorte de Thatcher très bornée.

    Voici sur le site du même bord atlantico, d’"intéressantes" propositions de l’IFRAP :

    10 propositions radicales
    pour le sommet social

    Le gouvernement convie ce mercredi à l’Élysée les grandes organisations syndicales et patronales pour un sommet social. Le think tank libéral de l’IFRAP soumet quelques propositions pour changer en profondeur le modèle social français.

    Flexibiliser le droit du travail

    1) Négocier le SMIC par branche professionnelle ou par entreprise avec les syndicats

    L’emploi en France souffre incontestablement de ce salaire minimum, uniforme et unique, imposé par la loi, sans laisser les partenaires sociaux en décider au cas par cas, comme en Allemagne.

    2) Négocier la durée du temps de travail par branche professionnelle ou par entreprise avec les syndicats

    Revenir sur les 35 heures est une nécessité. Mais ce ne peut être que par une démarche à long terme, et qui ne pourra aboutir que par un accord entre les différents partenaires sociaux. On peut imaginer y parvenir très progressivement, en combinant sur la durée diminution des allégements de charges, diminution des congés de RTT (réduction du temps de travail), modération des salaires et du SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) horaire.

    3) Allonger de 50% la durée maximum des CDD

    Soit passer à un CDD (contrat à durée déterminée) maximum de 24 mois, libérer le recours aux CDD et à l’intérim pour que l’entreprise puisse les utiliser pour s’essayer à de nouvelles activités. Autrement dit, pas seulement pour remplacer les malades et faire face aux variations saisonnières d’activité, mais bel et bien pour augmenter la durée maximale des CDD (comme les CDD publics).

    4) Doubler les seuils sociaux des entreprises

    De la sorte, les entreprises sur le point de franchir les seuils sociaux - en particulier les PME - seront encouragées à embaucher. Passer ainsi de 50 à 100 salariés pour l’obligation de créer un Comité d’entreprise par exemple.

    Rendre de la compétitivité à nos entreprises

    5) Transférer le financement des allocations familiales (33 milliards d’euros) et répartir équitablement les cotisations salariales et patronales

    Pour transférer le financement des cotisations de la branche famille, on peut augmenter au plus de 2% la TVA, ainsi que la CSG (contribution sociale généralisée) et la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) d’environ 1,5 à 2%, et le solde, à hauteur de 0,5 milliard maximum, sur l’impôt sur le revenu.

    Il conviendrait aussi de répartir également entre cotisations patronales et salariales les cotisations familiales, maladie, vieillesse et chômage en y incluant la CSG et CRDS soit 26,55 % pour les cotisations employeurs et les cotisations salariales, contre 37,5% de cotisations patronales face à 13,1 % de cotisations salariales aujourd’hui.

    Cela aboutirait à alléger d’environ 11% (allocations familiales comprises) les cotisations patronales, et à alourdir d’environ 5,5% les cotisations salariales. Cet alourdissement de 5,5% serait compensé par une augmentation des salaires bruts applicables aux contrats en cours. Pour les nouveaux contrats, les nouvelles grilles seraient négociées entre partenaires sociaux.

    6) Changer l’assiette des impôts sur la production (taxe sur les salaires par exemple qui représente 11 milliards d’euros)

    Les impôts sur la production sont très élevés en France (26 milliards d’euros en France contre 2 milliards d’euros en Allemagne). Il serait de bon augure de calquer ces derniers sur les « Gewerbesteuer » (taxe professionnelle) allemands, c’est-à-dire en les calculant non pas sur la production (avant excédent brut d’exploitation) mais sur les résultats.

    7) Augmenter le seuil d’application du taux réduit de l’imposition sur les PME, lorsque les bénéfices sont conservés dans l’entreprise

    Cette approche nous semble plus efficace que celle consistant à utiliser des fonds budgétaires - abondant des fonds de garantie - pour que les PME parviennent à emprunter les fonds propres qui leur manquent.

    Réduire nos dépenses sociales

    8) Réduction de la durée d’indemnisation au titre du chômage

    Pour les moins de 50 ans, en faisant converger la durée d’indemnisation vers le modèle allemand. Nous proposons également une convergence progressive de la durée d’indemnisation sur 7 ans, qui passerait à 20 mois puis 18 mois, puis 15 mois, puis 12 pour les moins de 50 ans (7 milliards d’économies sur 5 ans).

    9) Rendre imposable et plafonner les compléments de revenus (APL, RSA, Allocations familiales…)

    La Fondation iFRAP propose de rendre imposables à l’imposition sur le revenu les « compléments de revenus », et de fixer un plafonnement global de ces prestations à un chiffre nettement inférieur au SMIC net (pour un foyer composé d’une personne seule). Enfin, de lier le RSA (revenu de solidarité active) à la recherche active d’emploi, en diminuant sur le modèle allemand (-30%, -60%, -100% à la troisième proposition d’emploi refusée) la prestation versée en cas de refus de propositions raisonnables d’emploi.

    10) Un système de retraites universel

    Ce dernier regrouperait tous les régimes de retraite, la CNAV (caisse nationale d’assurance vieillesse) et les retraites complémentaires (5 milliards d’euros d’économies sur 5 ans), ainsi que l’indexation des retraites publiques et privées sur la croissance, et non plus sur l’inflation (environ 10 milliards d’euros d’économies sur 5 ans).

    Pour finir, un retour à l’âge de la retraite à 65 ans progressif entre 2017 et 2029, avec 45 années de cotisations comme en Allemagne.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/sommet-social-10-propositions-reforme-depenses-publiques-competitivite-triple-agnes-verdier-molinie-268960.html?page=0,0


    Les rois du rire

    Un instant de bonne humeur avec le trio comique Verdier-Molinié, Pascal Salin(2) et Evelyne Joslain(1) dans l’émission de Taddei, "Ce soir ou jamais".
    En écoutant ce florilège, Besancenot se demande s’il rêve.
    Cette vidéo est truquée puisqu’ on ne conserve de la réponse de Besancenot que l’ironie du début.

    http://www.youtube.com/watch?v=pBz7ng0F3Zs&feature=related

    (1) Evelyne Joslain , c’est pratiquement le "Tea party"
    (2) Le meilleur et de loin, donne des cours de pitrerie à Paris-Dauphine