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GUEANT : vue rétrospective sur ta civilisation occidentale

par KURTZ

Publie le dimanche 5 février 2012 par KURTZ - Open-Publishing
5 commentaires

Gueant reprend la vieille antienne du "choc des civilisations".

La civilisation qu’il considère comme supérieure aux autres civilisation est occidentale.

Pourtant, son appréciation mérite d’être appréciée historiquement.

L’Amérique fut colonisée par les européens et les peuples autochtones exterminées de mille façons : les Astèques, les sioux, les apaches, les mohicans et tant d’autres furent éradiqués sans autre forme de procès. Les noirs africains réduits en esclavage par les ancêtres de ce triste sire.

Bien sûr, la France, pays de notre histrion national, prit sa part de butin dans de sinistres aventures coloniales : l’Afrique noire, l’Indochine, le Magrheb et plus spécialement l’Algérie qui eut à subir les invasions barbares de 1830 et les innombrables massacres perpétrés contre les populations résistantes à la "pacification" de la grande kabylie en 1854 et 1870 quand on enfûma les douars.

Pire, la République, instaura, dans ce département français le code de l’indigénat : une première mouture de l’appartheid.

Les guerres de décolonisation en indochine, les massacre des Malgaches en 1947, des algériens à Sétif et à Guelma et les sept ans d’une guerre cruelle de 1954 à 1962 où 1 algérien sur 9 périt doivent être mise au débit de ceux qui s’expriment comme Guéant.

Quant à l’Allemagne, haute gamme de la civilisation Occidentale (devenue exemplaire aux yeux de Sarko, le fossoyeur de notre pays)c’est bien 60 millions de morts qu’elle peut mettre à son criminel palmarès. Six millions de juifs humiliés avant d’être déportés, gazés et brûlés dans des fours crématoires tous sexes et âges confondus au seul motif de ne pas correspondre aux critères de notre civilisation occidentale qui vous est si chère.

Les slaves, les tziganes, les témoins de Jéhova tués par millions (27 pour l’URSS, 3 pour
les polonais...)

Depuis 1945, l’Occident n’a cessé de se déshonorer en menant des guerres impérialistes, en affâmant des peuples parmi les plus pauvres, en agressant l’Irak en vue de s’emparer de ses richesses pétrolières sous des prétextes fallacieux dont l’histoire a fait justice aujourd’hui.

En un siècle, l’Occident, démographiquement le moins peuplé, à la cupidité sans fond a assassiné plus qu’aucune autre civilisation, inférieure selon vous, ne pourra en plusieurs siècles commettre.

Votre civilisation, Guéant, ce sont en France, un million de chômeurs en plus depuis l’arrivée du petit homme providentiel, des centaines de milliers d’hommes et de femmes sans abri, clochardisés.

Je sais que vous désirez les voix du front National et vous êtes un politicien cynique prêt à dresser les français contre les français comme votre maître depuis 4 ans.

"NOTABLE QUANTITE D’IMPORTANCE NULLE". Votre seule identité

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Messages

  • Guéant n’est qu’un bouffon qui sert détourner l’attention. Il a du sérieusement morfler à l’école avec sa dégaine de cul-terreux, épouvantail à moineaux, pour développer une telle haine envers les autres. On sait ou cela mène...

  • Cela fait vraiment plaisir de vous lire, tout comme le reste de votre site internet. Peut on adhérer à votre mouvement ? Peut on voter pour vous ?

  • Aller, encore un petit coup de Césaire pour la route :

    Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au VietNam une tête coupée et un oeil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s’opère, une gangrène qui s’installe, un foyer d’infection qui s’étend et qu’au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées. de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de 1’Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent.

    Et alors un beau jour, la bourgeoisie est réveillée par un formidable choc en retour : les gestapos s’affairent, les prisons s’emplissent, les tortionnaires inventent, raffinent, discutent autour des chevalets.

    On s’étonne, on s’indigne. On dit : « Comme c’est curieux ! Mais, Bah ! C’est le nazisme, ça passera ! » Et on attend, et on espère ; et on se tait à soi-même la vérité, que c’est une barbarie, mais la barbarie suprême, celle qui couronne, celle qui résume la quotidienneté des barbaries ; que c’est du nazisme, oui, mais qu’avant d’en être la victime, on en a été le complice ; que ce nazisme-là, on l’a supporté avant de le subir, on l’a absous, on a fermé l’oeil là-dessus, on l’a légitimé, parce que, jusque-là, il ne s’était appliqué qu’à des peuples non européens ; que ce nazisme là, on l’a cultivé, on en est responsable, et qu’il est sourd, qu’il perce, qu’il goutte, avant de l’engloutir dans ses eaux rougies de toutes les fissures de la civilisation occidentale et chrétienne.

    Oui, il vaudrait la peine d’étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d’Hitler et de l’hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXème siècle qu’il porte en lui un Hitler qui s’ignore, qu’Hitler l’habite, qu’Hitler est son démon, que s’il le vitupère, c’est par manque de logique, et qu’au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est que l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d’Afrique.
    Et c’est là le grand reproche que j’adresse au pseudo-humanisme : d’avoir trop longtemps rapetissé les droits de l’homme, d’en avoir eu, d’en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et partiale et, tout compte fait, sordidement raciste.

    […]Au bout de l’humanisme formel et du renoncement philosophique, il y a Hitler. Et dès lors, une de ses phrases s’impose à moi : « Nous aspirons non pas à l’égalité mais à la domination. Le pays de race étrangère devra redevenir un pays de serfs, de journaliers agricoles ou de travailleurs industriels. Il ne s’agit pas de supprimer les inégalités, mais de les amplifier et d’en faire une loi. »
    Cela sonne net, hautain, brutal et nous installe en pleine sauvagerie hurlante.
    «  »

    Ca devrait être affiché à l’entrée de chaque salle classe, non ?

  • Sans parler de toutes les exactions faites au nom de la religion catholique.