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Pour en finir une fois pour toutes avec le « sex »

par Ardwenn

Publie le mercredi 7 mars 2012 par Ardwenn - Open-Publishing
3 commentaires

Avertissement : ceci est un texte politique.

A force de s’interroger sur la résistance farouche que manifestent la plupart des humains, tant hommes que femmes, à toute remise en cause de leurs certitudes acquises en ce qui concerne le vivant, on finit par se poser des questions.

Et de constater qu’on prend le problème par le mauvais bout, et que ce bout là, justement, non seulement ne sert en fait à plus grand chose d’utile, mais, en outre, oblige à endosser des vêtements raides, moisis, et à porter des chaussures de cinq points trop étroites... Ce qui, on en convient sans efforts et sans arrière-pensées,
est tout à la fois gênant, lourd, et contre-productif.

Pour faire passer de nouvelles idées, il vaut mieux, de toute évidence, se sentir tout à fait à l’aise dans sa peau et savoir parler au mieux en dedans de ce que le Yi-King évoque sous le nom d’ »onde porteuse ». Ce qui est, empressons-nous de le préciser, une manière poétique de parler des courants qui nous brassent.

Partant de là, on propose l’abandon pur et simple, radicale et définitif, de toutes les significations, implicites et dérivées, dites et non-dites, explicites ou insinuantes, englobées dans le vaste champ mental qui s’exprime sous le terme de « sexualité ».

On laissera donc en friche ce champ sémantique dégradé, et on le remplace par ce qu’on nommera, présentement, la fonction orgonale, ou fonction du vivant.

Disons-en, pour commencer, ceci.

Il s’agit, simplement, de la manière l’énergie vivante, appelée parfois libido ou orgone- fonctionne et se manifeste dans l’organisme individuel de tout un chacun, la façon dont la pulsation vivante, tension/charge, décharge/détente agit et anime un être, doté de conscience dans certaines espèces animales, dont, paraît-il, l’espèce humaine, mais on manque de preuves scientifiques.

La charge en énergie vivante s’effectue par l’inspiration, l’alimentation, le contact avec d’autres champs orgonaux, la décharge se fait par l’expiration, le bâillement, ( très efficace ! ), la danse, le chant, et, surtout, par la fusion orgonale, c’est à dire cette merveilleuse faculté qui permet à deux champs orgonaux vivants de fusionner pour n’en faire qu’un seul, en s’abandonnant à une pulsation unitaire et spontanée.
(voir Wilhelm Reich : « La Fonction de l’Orgasme » et « Superposition Cosmique »)

Ceci n’étant, bien entendu, qu’une ébauche très rapide. On y reviendra, à mesure que les idées encore floues qui surgissent sans ordre arriveront à se décanter et à se regrouper de manière cohérente.

Ce qu’on a en tête, c’est bel et bien de laisser radicalement tomber ce champ sémantique et mental légèrement écœurant, nauséeux, exprimé par le concept pseudo-scientifique de « sexualité ».

Mais il faut, pour cela, un nouveau sextant. Ainsi, quand même, qu’une embarcation solide.
On peut supposer que si Reich en avait eu le temps, et l’occasion, il aurait lui-même créé davantage d’outils utiles et novateurs. Mais il ne faut pas oublier qu’il a toujours dû travailler dans l’urgence, pourchassé ou surveillé par tous les pouvoirs politiques de son époque. Ni que ses découvertes ont été tellement nombreuses et authentiquement révolutionnaires, qu’il a souvent affirmé ne rien faire d’autre qu’un rapide survol d’un immense territoire que ceux qui suivent auraient à explorer en profondeur.

Le terme de « sexualité », tel qu’on l’utilise de nos jours, ne renvoie plus à la moindre réalité vivante.
Il s’agit d’un mélange subtil de « fonction Q » ( faut-il expliquer ce qu’est le Q dans notre riante société ? ) et de superstitions basées sur des observations tronquées faites dans des laboratoires stérilisés par des androïdes vêtus de blouses blanches. Tout ceci s’intègre dans un champ mental plus vaste qu’on nommera sans hésiter « libéralisme sexuel », ou « Sexpol libérale »

Laquelle constitue le moteur à la fois le moins connu, quoique peut-être le plus efficace, du néo-libéralisme. On y reviendra, plus en détail.

Le principal intérêt de substituer le champ « fonction orgonale », ou « fonction du vivant », au concept périmé et définitivement radioactif de « sexualité » est la possibilité, dès lors tout-à-fait ouverte, de court-circuiter radicalement la mainmise de la Sexpol Libérale sur ce qui constitue la source même de la joie de vivre, la racine de la conscience pleine et entière d’appartenir au monde vivant.

Messages

  • Tu lis ça après avoir eu connaissance d’une statistique du taux de chômage...

    Et tu vas te pendre direct.

    Quant à ça :

    Et de constater qu’on prend le problème par le mauvais bout, et que ce bout là, justement, non seulement ne sert en fait à plus grand chose d’utile,

    Je pense que l’auteur, et moi, et ma partenaire préférée on doit pas voir en effet les choses par le même "bout" et surtout "avec" le même.

    Mais c’est vrai que selon du côté du "bout" ou on se trouve les choses se voient différemment.

    Au fait "Ardwenn", en Gaëlique, c’est masculin ou féminin ???

    (((- :

    G.L.

    • 1-Si je comprends bien cette remarque – mais je ne suis pas très intelligent – il faut d’abord résorber le chômage avant de s’abandonner au plaisir d’amour ???
      C’est pas un peu austère, comme point de vue ?
      De plus, je ne vois pas en quoi le fait de se pendre va faire évoluer quoique ce soit. Une grève de la faim, à la limite…
      2-Dans les langues celtiques, c’est le genre féminin qui domine.

    • Loin de là ma pensée...

      Mais je trouve tout ce charabia légèrement, (Hum), surfait un peu trop touffu pour énoncer le l’image d’une fusion entre deux êtres, doublée d’une nécessité dans certains cas de la perpétuation de l’espèce...

      Je voulais donc signifier par mon commentaire qu’après avoir lu la prose en question, et en admettant qu’il y arrivassent, un quelconque Martien, ou même un adolescent humain, néophytes en la matière, arrivés par hasard parmi nous, devraient avoir quelques difficultés à concevoir à travers cette prose comment se pourrait pratiquer l’échange amoureux entre humains.

      Et que que je trouvais ça déprimant.

      Par n’importe quel "bout " je le prenne.

      Mais c’est pas grave...

      Ca ne m’empêchera pas ce soir de tirer ma crampe comme d’hab et ma partenaire d’en profiter pour en faire de même.

      (((- :

      G.L.