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L’ échec !

par SOUTEIRAT Guy

Publie le lundi 23 avril 2012 par SOUTEIRAT Guy - Open-Publishing
42 commentaires

Voilà les dés sont jetés. Maintenant il faut analyser et en tirer les conclusions. Se poser la question : pourquoi que le mécontentement n’ a pas profité au FdG ?...
Mélenchon ne fait pas plus que le total de la gauche radicale (PC-LO-NPA) lors des présidentielles en 2007.
Le FN obtient plus de 30% dans nombre de localités ouvrières, du Pas-de-Calais.
C’est l’échec.

Messages

  • Y aura personne pour s’interroger sur les chiffres fournis pas le ministère de l’intérieur dont chacun connait l’intégrité ??????????????????????

    Faut-il vraiment admettre que la France compte désormais 47% de fascistes ?????????????????????

    • Bonjour,

      Élu dans une municipalité de l’Hérault, j’ai participé comme assesseur au 1er tour de l’élection. dans notre commune le fhaine, fait 32%. Ces chiffres ne sont pas une manip du ministère de l’intérieur.....!! C’était du réel.

    • L’aveuglement des certains militant du FDG est irresponsable et dangereux, comme le démontre cet commentaire... qui essaie de nier le danger du score élevé du FN...

    • Faut arrêter avec ces histoires de chiffres manipulés.
      Les sondages sont truqués, si vous vous êtes laissés avoir par iceux, c’est moche, mais c’est encore plus moche d’aller chercher des complots de chiffres truqués.

      Regardez les choses en face : le FN est à 19% (des votants) en France, et la droite fascisante dans toutes ses sensibilités nauséabondes fait plus de 45%.

      Faudrait peut être se remettre en question non ?

    • Faudrait peut être se remettre en question non ?

      c’est ce que j’essaie de dire depuis un certain temps ; maladroitement sans doute car certains de mes commentaires sont supprimés ( ce que je ne conteste pas car le collectif a son opinion )

      et se remettre en cause ça concerne tout l’arc de l’extrème gauche.

    • jaja tu a publie 1281 commentaires sur Bellaciao...!!!!!!!!!!!!!!!!

      Si tu veux faire le "malin" et glisser encor une foi des saloperie contre notre site tu a que répéter cet phrase "certains de mes commentaires sont supprimés" et on va nous exécuter a ta demande...

      Comme ça tu verra la différence entre modérer des propos inappropriée ou insultant ou hors sujet et "supprimer des commentaires" ou encore mieux "supprimer tous tes commentaires"...

    • 47% de fascistes ?

      tu peux nous dire d’où tu sors ce chiffre ???

      même chez les électeurs de Le Pen, il n’y a pas 100% de "fascistes" !

    • Disons 46% de racistes, xénophobes, trouillards, aigris...sans compter ceux qui votent PS, Modem, Dupont-Aignan.
      Bref, une solide majorité. Et pas beaucoup de troupes pour la Révolution.

    • modérer au lieu de supprimer ok

      d’ailleur c’est la loi du genre et je m’en offusque pas ; simplement quelque fois j’ai du mal à comprendre c’est tout

      1200 commentaires !! oups tant que ça

  • Bonjour, en 2007 Buffet (1,33) + Besancenot (4,08) + Laguiller (1,33) = 7,34%, en 2012 : Mélenchon (11,13%) + Poutou (1,15) + Arthaud (0,57%) = 12,85%. La remarque n’est donc pas justifiée. Elle est juste si l’on compare 2012 à 2002 (Hue (3,37% + Besancenot (4,25%) + Laguiller (5,72%) = 13,34%). Entre 2002 et 2012, la différence réside dans le taux d’abstention (plus faible hier soir). Le point positif apporté par Mélenchon a été la capacité à rassembler une gauche sociale éclatée, son échec a été celui de l’incapacité (malgré son objectif et ses déclarations) à transformer l’abstention des classes populaires (attitude politique majoritaire de ces dernières) en vote de gauche susceptible notamment de contrer la montée croissante (en nombre de voix) de l’extrême droite (dont le pourcentage en 2002 (Le Pen 16,86 + Mégret 2,34 = 19,2%) est supérieur à celui de Marine Le Pen hier). Cet échec est d’autant plus frustrant pour tous les militants et sympathisants de gauche que la crise qui accélère la paupérisation des classes moyennes et met à terre les classes populaires ne s’est traduit par aucune radicalisation du socle des électeurs de gauche. A la décharge de Mélenchon, on peut dire qu’il n’est pas possible de compenser en quelques mois de campagne 30 ans de dés-éducation politique des classes populaires et 30 ans de destruction systématique de la croissance sociale-démocrate auto-centrée des trente glorieuses. Et puis, comme tout le monde ne cesse de le rappeler sur ce site, les stratégies électorales sont une chose, la construction d’un mouvement social de fond qui présuppose le combat pour l’hégémonie des idées et des valeurs une toute autre dynamique. Le drapeau rouge est en berne depuis la fin des années 1970 en Europe. Nous sommes défaits et battus depuis des années. Enfin on notera ce paradoxe, si la montée de l’extrême-droite est une "réponse" à la mondialisation, alors cela signifie également que les valeurs de "l’internationale" (qui ont toujours été celle du vieux mouvement ouvrier révolutionnaire) sont passées à droite, portées indirectement et pratiquement par les fractions les plus dynamiques de la bourgeoisie dans le sens de leurs intérêts (il n’y a pas plus "internationaliste", pro-délocalisation et pro-mondialisation que le MEDEF) pendant qu’à gauche nous continuons à chercher à construire une hégémonie nationale. Contribuer à construire cette hégémonie en France ET en Europe est devenue une nécessité sans laquelle nous serons condamnés à voir nos idées et nos valeurs disparaître complètement. Fabrice Montebello.

    • A la décharge de Mélenchon, on peut dire qu’il n’est pas possible de compenser en quelques mois de campagne 30 ans de dés-éducation politique des classes populaires et 30 ans de destruction systématique de la croissance sociale-démocrate auto-centrée des trente glorieuses.

      Tu est entraine de parler de Melenchon lui même (faut ce rappeler son passe...) a propos de le "30 ans de dés-éducation politique des classes populaires".....

    • Fabrice, autre chose... dans un autre article tu a poste un commentaire très intéressant a propos du concept de "nation prolétaire" faisons référence a l’analyse de Gramsci...

      Je aime si tu peux nous clarifier la campagne électoral de Melenchon bourre de concept populiste, nationaliste, glorifient la puissance militaire et nucléaire de la France, la facon de parler dans le meeting et ca posture, ces amitié ambiguës, les référence historique a Mitterrand etc etc... Merci

    • Oui c’est vrai, la trajectoire personnelle de Mélenchon ne plaide pas pour lui. Du trotskisme le plus intéressé à la "social-démocratie" à la française (c’est-à-dire opportuniste électoralement et absente de tout ancrage en milieu ouvrier). Cela a donné de lui l’image d’un espèce de Marceau Pivert tentant de se transformer en Georges Marchais d’avant la dégringolade. Mais la dynamique enclenchée, même faible et in fine faiblement exprimée, était réelle. Malheureusement, on ne peut "choisir" que les "dirigeants" qui sont à notre disposition pour incarner notre collectif. A 18 ans Mitterrand était "Action française" et criait "dehors les métèques", avant de devenir Ministre de l’intérieur pour envoyer le contingent en Algérie et décapiter les militants du FLN. Pour autant, Mitterrand a fini par incarner, volens nolens, et même pour quelques mois seulement, "la gauche". C’est ainsi. "il n’est pas de sauveur suprême" mais il est impossible d’exister collectivement sans représentants, même dans les "assemblées populaires" des tenants de la "démocratie directe". FM.

    • Tu oublie José bové en 2007 , le candidat des collectifs.

    • José Bové le candidat des collectifs ?????????

      De la minorité des collectifs... le vote à été demandé, proposé et poussé par José Bové lui même et les collectifs ont voté a très grand majorité pour Marie-George Buffet...

    • "Populiste" "populisme" sont des concepts désormais trop polémiques et polysémiques pour rendre compte des pratiques et des discours politiques. La plupart du temps "populisme" est utilisé à des fins idéologiques et fonctionne comme l’expression "totalitarisme" usé jusqu’à la corde par les ex-nouveaux philosophes dans les années 1970. Sous couvert de défense des "valeurs démocratiques", il s’agit de décrédibiliser politiquement tous les mouvements politiques progressistes qui souhaitent transformer le monde (précisément dans un sens démocratique) (les commentaires radiophoniques ce matin en rajoutent une couche en mettant des valeurs diamétralement opposées dans le même sac du "vote protestataire" ce qui permet de dire Front de gauche = Front National, comme on disait "communisme" = "fascisme"). Mais il est vrai que Mélenchon a usé de la corde national jusqu’à l’ambivalence typique de la tradition républicaine française elle-même (le discours fascisant de l’Action Française est le produit d’une synthèse où la France traditionnelle rencontre des républicains qui virent de gauche à droite (Barrès, Péguy,...) en proposant la synthèse du "social" et du "national" et en "biologisant" ce dernier). Cette ambivalence nationale a même affecté certains périodes de l’histoire du PCF (de son antiaméricanisme primaire dans les années 1940-50 à la désastreuse affaire du bulldozer de Vitry, en passant par son opposition à géométrie variable au colonialisme français) (c’est pour cette raison que le FN de Le Pen nourrit une admiration cachée et inversée envers le PCF dont il lui a volé le nom dans la résistance antinazie : "Front National"). Tant que le "national" demeure l’expression de la "communauté des citoyens" qui ont décidé de vivre ensemble et qui permet dès la révolution de 1789 à des révolutionnaires étrangers d’être des citoyens français car révolutionnaires, c’est-à-dire tant que le "national" républicain demeure un universalisme, la référence au "national" n’est pas "gênante" - ici il faut oser une comparaison qui explique dans bien des cas l’efficacité idéologique de l’américanisme (voir encore une fois Gramsci, le seul marxiste à s’être intéressé à la question). l’américanisme, même dans sa version la plus américano-centrée demeure un universalisme alors que le « modèle républicain français », inversement, même dans sa version universaliste, demeure franco-centré, ce qui explique la faillite de sa prétention « civilisatrice » dans les pays où la France a exercé de manière violente sa domination coloniale - . Dans tous les cas, quand la référence au national commence à entrer en contradiction avec les valeurs internationalistes du mouvement ouvrier, on sort des rails de la tradition progressiste. Et on peut légitimement reprocher à Mélenchon d’avoir été dans bien des cas en dehors des rails. Cela a été très visible au moment des mobilisations contre le traité constitutionnel européen où Mélenchon a contesté le traité sur des bases plus "nationales" chauvines qu’à partir de la branche universaliste du mouvement ouvrier (des Lumières au communisme). S’en est suivie une interprétation erronée du vote "non" comme "vote de classe" alors qu’il exprimait pour moitié un vote de repli nationaliste réactionnaire. Cette interprétation erronée le poursuit jusqu’à aujourd’hui et empêche le Front de Gauche de comprendre les mouvements politiques de fond qui travaillent la société française et les pays européens. Là encore je suis obligé de faire crédit à Mélenchon d’une évolution très sensible à partir du moment où il est devenu candidat aux présidentielles. Il a choisi de manière très courageuse et très crédible de revendiquer l’immigration (et notamment l’immigration algérienne) comme une richesse politique en rappelant les idéaux universalistes de la gauche contre les valeurs traditionnelles, réactionnaires fondamentalement opposées au progrès, à la modernité de l’extrême-droite lepeniste, en se démarquant à la fois de "l’indignation morale" du genre SOS racisme et du radicalisme ambivalent et démagogique des indigènes de la république (dont le discours est anti-universaliste). Mais ce n’est que mon modeste point de vue et je peux me tromper. FM.

    • Oui, effectivement, j’ai oublié Bové à 1,32% soit 8,66% au lieu de 7,34%, mais globalement mon point de vue n’est pas infirmé (les chiffres de 2002 et 2007 viennent du Ministère de l’intérieur - http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/resultats - ceux de 2012 sont des estimations de France Inter). FM.

    • Fabrice, (je corrigé ton texte...), avant tout merci pour la réponse, mais la fin de ton commentaire me laisse perplexe... l’ambiguïté me semble manifeste dans Melenchon même une fois candidat...

      Dans le meeting de Toulouse du 5 avril 2012 Mélenchon à déclaré :

      "La France n’est pas une nation occidentale. Elle ne l’est ni du fait de son peuple bigarré, ni du fait qu’elle est présente dans tous les océans du monde, du fait qu’elle est, existe, vit et rayonne à proximité des cinq continents, de la Nouvelle Calédonie, la Polynésie, la Réunion, Mayotte, les Caraïbes, la Guyane... Non, la France n’est pas une nation occidentale, elle est une nation universaliste ."

      Bien sur c’est une seule phrase d’un long discours, mais manifeste une acquisition "naturel" du concept colonialiste et nationaliste de la France sans parler du rappelle continue a la "patrie" dans le reste de cet discours et dans autres...

      Me semble que sans une analyse de classe et un net et claire discours anticolonialiste, internationaliste et universel Melenchon persiste dans la posture ambigüe de qui interprète le vote du "NON" "comme "vote de classe" alors qu’il exprimait pour moitié un vote de repli nationaliste réactionnaire" le rappelle a la "nation" sans parler même pas un seconde de l’éventuelle volonté d’autodétermination des peuples et reconfirmant le concept d’une France seule et unique nation avec ses ancien territoires conquis, voir d’ancien colonie... peux couvrir d’un voile épais d’ambiguïté le discours sur la "chance" pour la France du "métissage" prononce a Marseille le 14 avril 2012.

      Faisant une ode à la Méditerranée cet 14 avril a Marseille Melenchon cache mal son vote au parlement Européen pour la guerre en Libye et ça volonté de continuer la guerre en Syrie et en Iran, cache mal son admiration de la puissance militaire française qui passe par le Rafale de Dassault ou par la dissuasion et la "défense nationale" ou du possible contrat signé avec l’Inde pour la vente des avions de guerre de chez Dassault comme lui même l’a exprime sur France Inter le mercredi 1 février 2012...

      On peux continuer a prendre d’autres exemple pendant ça "candidature" et tous ne clarifie pas, voir n’arrive pas a changer cet image social-chauviniste qui le suive...

      Tu crois pas ?

    • petite precision, la désignation du candidat des collectifs devait se faire au consensus et non par le vote.

    • et les soutiens de Bové (jusqu’à hier chez JLM) qui avait lâché l’affaire ont initié une pétition pour que MGB se retire... c’est du consensus ?

    • précision : Bové qui a quitté les collectifs unitaires et qui est parti chez Royal...

    • "comme "vote de classe" alors qu’il exprimait pour moitié un vote de repli nationaliste réactionnaire" le rappelle a la "nation

      mais n’est ce pas le propre de l’ambiguité de beaucoup de la geste du mouvement socialiste

      par exemple, la commune a été vue comme un acte héroique dans l’imaginaire révolutionnaire ; mais quid de son aspect nationaliste, de la patrie en danger ?

      cet exemple est pour moi le symbole d’un impensé.

    • c’est pour cette raison que le FN de Le Pen nourrit une admiration cachée et inversée envers le PCF dont il lui a volé le nom dans la résistance antinazie : "Front National")

      Insulte inadmissible.
      On peut tout reprocher au PC
      La seule chose que je n’admettrai jamais c’est la saloperie : L’antifascisme du PCF a été constant et n’a pas attendu la chiasse qui saisit certians parce que MLP fait ses 18 pour cent.

      Dans ce que tu oses écrire il ya un petit oubli:c’est quece"FRONT NATIONAL" des années noires, était composé de français certes mais aussi d’immigrés de la M.O.I, de copains italiens, espagnols..
      DE camarades de cet inter- nationalisme surlesquels tu craches de façon puante.

      Cette "admiration " dont tu parles a conduit les fondateurs du parti lepéniste , ex miliciens ou OAS plus jeunes à multiplier attentats et violences contre les militants du PCf, de laCGT..

      Ton propos est d’une bassesse sans nom.

      Faire de la "politique"sur un site militant.. ce n’est pas aller aux chiottes pour y déposer la"grosse commission" de petits bobos ,avec PQ rouge.

      Dénoncer -et je ne suis pas un des plus tendres- ce que le FDG , Mélanchon, la bande àLaurent commettent comme trahisons de classe ne saurait, selon moi, permettre quese déversent des propos pourris aussi scandaleux que le"Communisme=Fascisme" des Furet et autres bourgeois dont l’anticommunisme sera le fonds de comemrce jusqu’à leur mort ;

      Je suis certain que la majorité des intervenants et lecteurs de Bella Ciao partageront mon propos.

      A.C

    • La majorité des lecteurs de Bellaciao auront compris que la lecture qui est faite de ma réponse à Roberto Ferrario - qui ne portait aucunement sur le PCF mais sur les ambiguïtés chauvines de Mélenchon - est complètement incomprise et inversée. Ce n’est pas insulter le PCF, encore moins les résistants immigrés de la MOI, que de rappeler les opérations de manipulation politique de l’extrême-droite envers le PCF, ou bien les campagnes idéologiques anticommunistes des années 1970. Mon intervention visait précisément à dénoncer ce que l’on m’attribue ici. Merci de relire calmement mon point de vue. FM.

    • ça en fait parti.
      consensus:un accord, un contrat formé par le seul constat du consentement des parties.
      Puis la pétition est partie aprés l’entrée en campagne de MGB "au nom" des collectifs.

    • Il me semble que l’appel à la France "nation universaliste", à "la patrie", au "peuple" est bien pour Mélenchon une manière de s’inscrire dans l’héritage de 1789 comme l’a fait aussi le PCF dans son histoire. L’usage systématique de "peuple" peut irriter des militants qui préféreraient "travailleurs" ou "classe ouvrière", mais outre que Mélenchon ne s’est pas privé d’en appeler à la classe ouvrière, l’usage systématique de "peuple" est une manière de contrer le "peuple" "biologique" de Sarkosy et Le Pen. Idem pour l’expression "nation universaliste" qui revient à revendiquer le projet d’émancipation politique de la révolution française (liberté, égalité, fraternité) et de son accomplissement social contre la "nation nationaliste" de la droite et de l’extrême-droite. Je ne vois pas là de chauvinisme.
      Quant aux positions sur la Libye et la Syrie, elles sont revendiquées dans le cadre d’un mandat de l’ONU. On peut en rire, on peut dénoncer la naïveté de Mélenchon, les intérêts cachés des grandes puissances, les croisades intéressées sous prétexte de "libération", c’est une position impossible à tenir, qui ne peut que refléter nos propres ambivalences : ne pas intervenir pour éviter l’embrasement ou le pillage économique, intervenir pour éviter le massacre en règle de populations civiles brutalisées par des années de dictature. Là aussi, je ne vois pas la preuve de dérive chauvine. FM.

    • Puis la pétition est partie aprés l’entrée en campagne de MGB "au nom" des collectifs

      Mais de quel collectif tu parle la majorité des collectif on vote pour MJB ????

    • Je lis toujours tout calmement, Camarade
      Je partage d’ailleurs pas mal de tes analyses.

      Mais tu as écrit-et ce n’est pas là de Mélanchon dont tu parlais

      Cette ambivalence nationale a même affecté certains périodes de l’histoire du PCF (
      de son antiaméricanisme primaire dans les années 1940-50 à la désastreuse affaire du bulldozer de Vitry, en passant par son opposition à géométrie variable au colonialisme français) (c’est pour cette raison que le FN de Le Pen nourrit une admiration cachée et inversée envers le PCF dont il lui a volé le nom dans la résistance antinazie : "Front National").

      Je n’étais pas communiste dans les années 40-50,mais je suis de ceux qui ne considèrent pas ’antiaméricanisme (sauf la connerie de rejeter la boisson Coca ) , ce que fut ble comabat permanet du PCF contre l’impérialisme US et le maccarthysme dont furent victimes tant et tant de démocrates, sans m^me parler de l’assasinat des Rosenberg

      Si tu as voyagé au Vietnam par exemple, tu auras comme moi, constaté que nos luttes relevaient d’un combat internationaliste , de classe .C’est vrai aussidans les années 60et 70..

       Parler pour telle ou telle hésitation (notion d’indépendances de peuples colonisé) voire de grave erreurpolitique(pouvoirs spéciaux) de "politiqueà géométrie variable" relève d’une curieuse connaissance de nos luttes en souti_en aux malgaches, Vietnamiens , Algériens etc
      aucun Parti, aucun journal comme l’HUma, n’a été en permanence et dès le 8 Novembre 54- d’une telle constance dans la lutte !

      (Ce qui n’enlève au courage d’autres soutiens ou prises de position concernant ces peuples colonisés)

      Parler d’admiration cachée et inversée du FN envers le pCF est , tu excuserasle terme, totalement stupide.
      Seule la HAINE anime le FN quand il juge le PC et ses militants.

      Ceci dit, l’incident est clos.

    • Fabrice a propos de la Libye se que tu vient d’écrire c’est une analyse "Gramschienne" ????

      Je pas de souvenir que Gramsci a basé tous ses écrit sur une analyse capitaliste... je tout le temps pense qui été communiste, est que je me trompe ?

      Donc justifie le vote pour la guerre en Lybie de Melenchon confirment la version capitaliste pour motiver cet intervention, me semble ose...

      Bien sur lui a justifie son vote avec les mêmes parole de l’ONU, pour sauver des vie...

      A cet point les américain on du avoir raison de intervenir en Vietnam... ou en Irak... ou dans tous le guerre direct ou indirect que les USA on géré ou organise... tien un autre pour la route.. le Chili...

      Non la Fabrice tu parle comme l’ennemie de classe tu devient la voix du patron si tu répète comme un perroquet la même version...

      Facile de financier une pseudo "opposition", l’armer, l’organiser et après prétendre que c’est juste intervenir pour empêcher la "répression" logique tant recherché...

      Presque tous les dernier guerre on été préparé dans la même façon, sans parler des conséquence, qui ont armé dans la premier phase, une fois soit disant "libéré le pays de la dictature" on découvre que sont des membres de qui on appelle "les terroristes, les ennemies de l’occident" et donc on continue la guerre pour "encore libérer le même pays"... entre temps on le envahie, on acheté les terre, on installe des pipeline...

      Non la Fabrice tu est certainement capable de bien écrire et de bien formule des phrases, bien mieux que moi dans une langue que je maitrise mal, pour l’instant, mais ca change pas que avec un bel détour des paroles et des fausse critiques tu arrive en réalité a défendre tous ce que Melenchon a fait dans le passe, présent et aussi dans ses projets...

      En réalité sont très décevant tes commentaires...

    • coup de force du PC, puisque le candidat commun devait être désigné par consensus (voir dico), c’est clair non ou c’est de la mauvaise foi.
      aprés on s’étonne de la désaffection des électeurs.

    • mais quid de son aspect nationaliste, de la patrie en danger ?

      Contrairement à ce que prétendent les faux internationalistes le concept de "patrie" n’a pas dans un sens révolutionnaire DE CLASSE le sens attribué par les suppôts de Déroulède.

      La "Patrie", si on se réfère aux écrits d’un Robespierre, (Qu’en ce moment on semble redécouvrir), ça ne sont pas les frontières politiques ou idéologiques qui la déterminent, mais son essence définie par sa composante humaine. Aujourd’hui on pourait dire sa "composante de classe".

      La "Patrie du Peuple" est avant même d’être une Patrie géographique, la "Patrie de tous les Peuples". Même si dans le temps elle peut être cantonnée à un seul espace géographique.

      "Défendre sa Patrie" c’est avant tout mettre sa classe au Pouvoir. Afin de la préserver des prédateurs si ce sont les représentants des exploités qui vont au Pouvoir...

      Ou pour mieux continuer à pressurer si ce sont les exploiteurs qui s’y maintiennent.

      Et ces derniers le savent et font tout pour y rester...

      Et c’est aussi pour cette raison que des personnage qui appellent ou ont appelé à agresser SOUS N’IMPORTE QUEL PRETEXTE des autres Peuples souverains même si leurs représentants ne sont pas obligatoirement représentatifs, ces personnages ne pourront jamais pour moi, et en aucun cas, prétendre à me représenter au nom de MON Peuple.

      Et c’est aussi pour ça que les appels Mélenchoniens à "la Patrie", alors qu’il ne définit en aucun cas sa conception de cette Patrie, ou ses relations bizarres avec les représentants de l’autre côté de la Force, font que je ne peux lui accorder aucun crédit.

      Qui ne comprend pas ça est condamné à placer ses analyses sur le terrain de l’adversaire de classe ; qui lui a intérêt à définir des Patries géographiques, ou religieuses, ou sectaires, afin de mieux diviser les victimes de ses politiques néfastes.

      G.L.

    • Heu Roberto, je n’ai pas la prétention de produire une analyse gramscienne à chaque point de vue ni de posséder un certificat d’honorabilité révolutionnaire et comme pour la plupart des personnes, mon ignorance est grande, très grande, notamment dans les questions de relations internationales. Nous parlons bien de la position de Mélenchon sur la Syrie, la Libye, n’est-ce pas ? et non de la mienne. Tu me concèderas donc que le fait de soutenir un homme ou un parti politiques n’implique pas que je partage toutes les positions de cet homme ou de ce parti politique. Je ne crois pas que le fait de reconnaître comme acceptable une position qui s’appuie sur les dispositions de l’ONU transforme mon point de vue en "voix du patron" ou en "perroquet" des "ennemis de classe". Je ne pense pas non plus que le respect de l’autodétermination des peuples ou même les interventions impérialistes américaines impliquent de ne pas dénoncer les dictatures sanglantes qui se réclament de cette autodétermination pour légitimer leur pouvoir et les violences à l’encontre de leurs propres citoyens. Tu as raison de rappeler que la qualité d’expression d’un point de vue ne fait pas sa pertinence éthique ou politique, auquel cas, comme dirait Gramsci, l’homme du peuple, qui peut savoir et comprendre sans posséder les moyens de le prouver "gli potrebbe capitare di dover mutar una volta al giorno (le sue convinzioni), cioè ogni volta che incontra un avversario ideologico intelletualmente superiore" (Quaderni 11, capitolo 12). On peut donc tout simplement noter que sur cet échange, nos positions politiques sont divergentes. Mais, pour des analyses argumentées et des positions radicales sur les relations internationales j’encourage les lecteurs de bellaciao à visiter le site Counterpunch des intellectuels critiques américains, notamment les interventions régulières d’Arno Mayer (professeur d’histoire à Princeton, et marxiste gramscien intransigeant) : http://www.counterpunch.org/2011/08/26/the-new-model-interventionists/ Certaines de ces interventions ont été reprises en français (sur le site du monde ou celui du mensuel luxembourgeois Forum www.forum.lu). De Mayer, il faut lire aussi ses analyses "empathiques" et comparées des révolutions française et russe de 1789 et 1917, Les Furies (Fayard, 2002), véritables réponses scientifiques et politiques au Passé d’une illusion de Furet et au Livre noir du communisme de Courtois. A recommander également au père-la-colère A.C. Cordialement, FM.

  • Moi pas comprendre :

    Un électeur FN de 2002 devient "démocrate" en 2007 en votant Sarko, puis redevient "fachiste" en 2012 en votant FN ? C’est pourtant toujours le même son qui sortait des trompettes qu’il suivait !

    • en choisissant SON Maitre.... l’individu.. reste esclave....
      Voter reste l’acte d’un manipulé par les Puissants

      il est trop veule .. ou trop trouillard..... pour comprendre et Agir

      Qui ne lutte pas à déjà perdu.............

      aucune personne n mort pour le droit de vote.... pour SA Liberté... oui !!!!!

      celui qui veut vraiment Changer cette société.. pour une meilleure n peut s’en remettre à un bout d papier

    • aucune personne n mort pour le droit de vote

      Voilà un exemple de ce que donneront les nouveau programmes scolaires de Sarko et de sa bande.......

    • aucune personne n mort pour le droit de vote...

      Jean luc et en particulier a cause de ton age la bibine le matin fait de dégât...

  • la france est majoritairement de droite.

  • Vingt pour cent des jeunes, en particulier, ceux appartenant à la classe ouvrière, ont voté Marine Le Pen...

    C’est un bonheur que je n’ai pas d’enfant : il voterait Front national et nous tuerait, moi et sa mère étrangère...

    La révolution citoyenne de Mélenchon a perdu le seul concept qui pourrait la valider : l’avenir.

  • Bien parler d’échec est excessif, les votes perçus comme à gauche du PS sont relativement stables .

    Par contre il est exact que le FdG ou la gauche révolutionnaire demeurent faibles dans la classe ouvrière, faute d’organisation dans les entreprises et les secteurs qui permettraient de l’ancrer.

    L’aspect bobo de la garde rapprochée de JLM et l’ancrage vieillissant, étroit socialement du PCF ne permettent pas au FdG d’avancer en profondeur. Les limites du FdG ont là été démontrées et ses difficultés d’implantation dans la classe ouvrière, même au sens large.

    Pour la gauche révolutionnaire, qui avait été la seule à percer en sympathie dans les couches ouvrières ces dix dernières années , le manque d’effort en terme d’organisation et d’ancrage, lié à une délimitation politique insuffisante, dans les entreprises, se paye cash. La branlée est forte.

    Quelques indices de la campagne Poutou laissent à penser qu’il y a bien autre chose de novateur qui pourrait être fait à gauche, mais il faudrait rompre un peu le cordon ombilical avec une filiation gauchiste compassée là dessus.

    Les scores électoraux, du moins pour les partis qui se réclament à tord ou à raison de l’émancipation des travailleurs, reflètent indirectement cet absence d’ancrage .

    Pour riposter à la montée des fachos, encore faut-il être politiquement organisé dans les entreprises, les quartiers, sur une ligne politique délimitée.

    On demeure médusé de voir des dizaines de milliers de participants aux rassemblements du FdG et de n’en voir si peu dans le travail d’organisation dans la classe ouvrière, de ne rien voir en terme de parti politique dans les entreprises.

    La gauche construit des machines électorales, pas des outils de masse d’une classe ouvrière au sens large du terme.

    Là est le problème et cela vient en partie du bureaucratisme affleurant, essentiellement au FdG qui a à sa tête des fragments de couche sociale qui travaillent à se reproduire et prospérer dans le cadre des postes obtenables dans les ors de la république.

    Cela vient également de la conception de ce qu’il est possible de faire dans la société, la condamnation du réformisme électoraliste qui n’arrive pas à avancer sans se diluer dans des objectifs deliquescents.

    C’est ce qui fait avancer les scores et en même temps les contingente.

    La bataille face aux fachos ne passe que très minoritairement par des déclamations rougeoyantes (surtout quand sur le terrain des mobilisations unitaires concrètes contre les fachos on ne voit pas énormement de choses à part de l’auto-promotion).

    La bataille contre les fachos passe par le terrain, et également pas des succès dans les batailles sociales, car c’est là que se forgent des solidarités qui sont l’inverse de l’idéologie fasciste qui se nourrit de l’atomisation d’une classe pour la mettre derrière ses chefs.

  • je lis les commentaires
    vous attribuez tous plus ou moins ou de façons diverses les responsabilités de la dépolitisation des classes sociales aux hommes politiques

    je ne suis pas entièrement d’accord avec cela

    moi j’observe les gens depuis très longtemps en dehors des milieux militants que je ne connais que depuis quelques années

    ce qui me frappe, c’est qu’il me semble évident que les milieux militants sont quasiment les seuls à parler politiques

    en dehors de ces milieux, depuis trente ans, quand je croise les gens dans le travail, dans les associations culturelles, genre club de photo, de sports, atelier de danse, associations de quartiers, patronages, forum de discussion associés à des sites de rencontres gratuites ou thématiques, genre randonnées, découverte nature etc... mes échantillonnages sont certainement ciblés par ma curiosité, mes localités et ma sensibilité, mais ça fait large tout de même en terme de représentations de classe socio-professionnelles... dans tous ces lieux, il est depuis très longtemps bien fait comprendre à celui qui s’y risque que les sujets politiques sont à proscrire pour la bonne entente des groupes.

    dans tous ces contextes ce qu’on obtient comme réponse très souvent dès qu’on parle politique, c’est que c’est inutile, que ça "prend la tête", que c’est de la masturbation intellectuelle, que c’est trop noir...

    et puis on tombe aussi sur des gens qui vous répondent avec les poncifs de l’idéologie individualiste volontariste égocentrée : prends ta vie en main, t’occuppe pas des autres, t’as pas envie d’avoir une "belle" femme ? quoi t’as pas la télé ? quoi t’as pas envie d’une grosse voiture... et j’en passe encore d’innombrables stupidités de ce genre...

    alors on les fait causer de ce qui les inspire : et là c’est très simple. les références sont toutes catalogables dans ce que véhiculent la publicité, au delà des produits, analysé en terme de désir mimétique, c’est à di_re que ce qu’en retiennent les gens c’est l’image de marque du médiateur du désir à l’égard du produit phare de la publicité.
    le médiateur du désir fait la démonstration d’une position sociale individuelle enviable donc convoitable par la puissance qu’elle octroie socialement à l’égard d’autrui.

    La publicité n’est pas la seule à véhiculer une idéologie individualiste égoïste à travers des médiateurs de désirs auxquels les gens s’identifient progressivement et qui génèrent leurs comportements sociaux, leurs pulsions, leur rapport à l’altérité.

    Le second grand véhicule d’idéologie est le cinéma à grand spectacle dont le personnage central est un héros bravant tous les danger et arrivant à ses fins par la seule force de sa volonté.

    ensuite pour parachever l’endoctrinement des gens viennent toutes les émissions de détentes, les médiatisation de sport, les variétés... qui véhiculent toutes les déclinaisons possibles socialement de la réussite individualiste volontariste niant totalement le rapport au collectif l’interdépendance de toute construction individuelle par et dans le social.

    Les hommes politiques ne sont alors plus que des agents minoritaires parmi les autres dans l’endoctrinement des masses et leur uniformisation dans des dépersonnalisations standardisées...

    parce que ce que je relève aussi dans mes observations de milieux ordinaires, c’est que le gros de leur conversation, hors préoccupations familialistes et domestiques, c’est le rapport systématique aux programmes cinématographiques, aux contenus d’identifications modélisateurs des indentités et donc la reproduction conformiste des modèles de discours pratiqués dans ces programmes (films, jeux, émissions etc...)

    il y a mémorisation et reproduction

    il n’y a plus aucune réflexion, contradiction, modification, diversification des discours reçus en fonction des situations vécues qui ne sont plus reconnues comme telles mais sur lesquelles on projète un discours "vu ailleurs".

    pour moi, l’ennemi coupable il est là : dans l’industrie audio-visuelle du spectacle de propagande idéologique du consummérisme capitaliste détruisant totalement le social en standardisant les esprit sur des modèles fantasmagoriques et en niant totalement le rapport au global, au collectif, au social.