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Prothèses PIP. Les victime racontent

par MARTINE LOZANO

Publie le mardi 19 juin 2012 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing
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Le 23 décembre 2011, le ministre de la Santé DE L‘époque , Xavier Bertrand, recommandait aux 30 000 femmes porteuses de prothèses mammaires de la marque Poly implant prothèse (Pip) de les faire enlever.CAR ces prothèse sont suspectées de contenir un gel industriel et de posséder une enveloppe fragile, qui se rompt facilement, entraînant l’épanchement de silicone toxique dans l’organisme.

Des cas de cancer ont déjà été recensés en France chez les porteuses de ces prothèses.

C’est le décès par lymphome de d’Edwige Ligoneche, qui a précipité l’affaire.
Les femmes ont porté plainte contre Jean-Claude Mas, le dirigeant de PIP

Selon le quotidien du médecin (source viva presse) :
"La famille d’Edwige Ligoneche, une porteuse de prothèses mammaires PIP défectueuses décédée en novembre d’un lymphome, a assigné en justice le chirurgien plasticien qui l’avait opérée,
Rappelons que Edwige Ligoneche est la première victime française des prothèses PIP, décédée à 53 ans.

C’ETAIT D’ailleurs À la suite de ce décès que la Direction générale de la santé (DGS ) sollicitait un suivi des porteuses PIP

POUR Annie QUI S’exprime dans VIVA PRESSE/
“J’ai eu un cancer du sein en 1999 à la suite duquel on m’a retiré le sein droit. Se dire qu’on n’est plus malade mais qu’on est difforme, avec un sein d’un côté et juste une cicatrice de 10 centimètres de l’autre, c’est très difficile à accepter. Le chirurgien a choisi de me poser une prothèse en silicone Pip »

« . A l’échographie, avant l’opération, là encore, il n’y avait rien de suspect. Pourtant, quand je suis remontée du bloc, le chirurgien m’a dit que la prothèse était rompue, le gel s’était répandu, c’était assez spectaculaire. Il a nettoyé, mais a évoqué le risque qu’il reste du gel dans mon organisme. »

CE Scandale Pip : uniquement pour quelques euros de plus :
On joue avec la vie des femmes

Sachant que pour un ex-cadre de Pip, il s’agissait tout simplement d’"augmenter la rentabilité de l’entreprise", le gel Pip étant sept fois mois coûteux que le gel homologué. En fait le bénéfice représentait 10 euros par implant.

De son côté, l’Afssaps a comptabilisé 1 143 ruptures de prothèses Pip et 495 réactions inflammatoires sur les 30 000 femmes porteuses de ces implants en France.

Martine Lozano militante associative

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