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Le bourrin, l’enculé et la tafiolle

par Carland

Publie le vendredi 13 juillet 2012 par Carland - Open-Publishing

Il, est entré dans l’atelier
Vingt ans, beau gosse, un peu efféminé
Une tafiolle dit le bourrin qui avait lu le dico un peu
Un enculé à dit son pote pas fini

A vingt ans on n’est pas blindé contre la bêtise et la haine
Il a baissé la tête et le soir dans son pieu il pleurait
Marre de ce faire cracher à la gueule
Marre de voir le p’tit chef se régaler

Quand le patron à décidé de les liquider
Celui qui avait lu le dico et son enculé de pote pleuraient
Pas chauds pour attaquer le patron
Même plus envie de se battre finalement

Pourtant, celui qu’ils avaient fait souffrir est venu les voir
En disant, on va pas se laisser manger sans réagir
Et leur a dit : vous en avez où pas ?
Lui savait qu’ils en avaient, eux se tâtaient

La grève à commencé
Et le petit PD est allé voir le patron avec les deux méchants
Ils n’ont pas plié. Mieux, ils ont gagné
Le bourin, l’enculé et la petite tafiolle

Il aurait du les lâcher
Les abandonner à leurs préjugés à la con
Eux auraient du lui marcher sur la gueule
Y’avait pas de syndicat, ils l’ont fait à trois

Ils ne pas tolérants les trois
Ils savent que le respect est plus fort
Que tous les patrons qui divisent en tolérant
Ils sont devenus indivisibles et le big boss flippe

Trois qui avaient dépassé les mots et les préjugés
Etaient devenus les ennemis à abattre
Ils le savaient
Ils en riaient

Un patron tous seul, hier sûr de son pouvoir, était rongé par le doute. Merde, j’avais embauché une tafiolle pour qu’ils se mettent sur la gueule. Pas pour qu’ils se syndiquent ces ordures. Un patron dépressif en somme !

Carland