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Même face à des agresseurs armés, un enseignant n’a pas de droit de retrait !

Publie le jeudi 19 juillet 2012 par Open-Publishing
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En février 2010, ils avaient cessé les cours pendant une dizaine de jours suite à l’agression violente d’un élève au sein de leur établissement. Le tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne) vient de "donner raison", très partiellement, à 18 enseignants du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) qui attaquaient l’Etat pour manquement à son obligation de sécurité et de protection des agents, a appris hier leur avocat.

Les professeurs avaient fait valoir leur droit de retrait, arguant que l’absence de grillage autour de l’établissement et le manque de personnels d’éducation créaient un sentiment d’insécurité et d’anxiété. Chacun devra recevoir 500 euros de l’Etat au titre de ce préjudice moral. En revanche, ils n’ont pas obtenu gain de cause sur leur deuxième requête, celle de faire annuler les retenues sur salaire liées aux jours d’arrêt de travail que le rectorat de Créteil avait considéré comme une grève. En février 2010, quatre individus s’étaient introduits dans cet établissement difficile, avaient gravement blessé à l’arme blanche un lycéen et tiré un coup de feu, provoquant un vif émoi au sein de la communauté éducative.

http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20120719.AFP3357/l-etat-condamne-a-verser-un-prejudice-moral-a-18-enseignants-du-val-de-marne.html

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