Accueil > España En Marcha ! Un 19 juillet qui n’est qu’un début de RESISTANCE .

España En Marcha ! Un 19 juillet qui n’est qu’un début de RESISTANCE .

par alain Chancogne dit A.C

Publie le vendredi 20 juillet 2012 par alain Chancogne dit A.C - Open-Publishing
14 commentaires

A lacalle !

Ils relèvent la Tête...

Ils étaient indignés, les voilà révoltés.

Ce sont nos frères de"tras los montes"

Les 800000 mille de Madrid, les 400000 de Barcelone, les centaines et centaines de milliers qui dans 80 Villes tendent un majeur dressé à Rajoy, au Capital. ;

Ils me rappellent la chanson de PACO :

Libé donne les dépêches :

Les Espagnols manifestent leur ras-le-bol face à l’austérité

Tous les corps de métier ou presque se sont rassemblées jeudi soir dans une manifestation monstre jeudi soir à Madrid, en réaction aux mesures d’austérité sévères appliquées en contrepartie du sauvetage des banques du pays.

Dans une forêt de drapeaux multicolores, une énorme marée humaine a envahi jeudi soir le centre de Madrid, pour crier « non » au nouveau plan de rigueur du gouvernement espagnol, à la hausse de la TVA, aux coupes budgétaires qui frappent les fonctionnaires et les chômeurs.

Des incidents ont éclaté après la fin de la manifestation, lorsque la police anti-émeutes a dispersé de petits groupes de jeunes à coups de matraques et en tirant des balles de caoutchouc. Six personnes ont été légèrement blessées et sept interpellées, selon la police.

« Mains en l’air, c’est un hold-up », hurlait la foule qui s’était rassemblée quelques heures plus tôt, défilant lentement sur les grandes avenues, reprenant le slogan devenu le cri de ralliement des manifestations qui se multiplient depuis l’annonce, le 11 juillet, de ce plan destiné à économiser 65 milliards d’euros.

« Si tu veux gagner, lutte sans relâche », « Rajoy nous vole », « Je veux un Noël », proclamaient de petites pancartes. D’autre portaient ce seul mot « NO » illustré d’une paire de ciseaux, symbole de ces coupes budgétaires qui ont déclenché la colère de tout le pays.

A Madrid, les manifestants étaient plusieurs centaines de milliers, selon des journalistes sur place. Les syndicats avaient appelé à manifester dans 80 villes, sous le mot d’ordre « Ils veulent ruiner le pays. Il faut l’empêcher ».

Rajoy renonce à ses promesses

Car le malaise des Espagnols, déjà soumis à de lourds sacrifices dans un pays en récession, étranglés par un chômage de près de 25%, est monté d’un cran face à ce nouveau tour de vis.

« Nous ne pouvons rien faire d’autre que de descendre dans la rue. J’ai perdu entre 10% et 15% de mon salaire depuis quatre ans. Et les nouvelles mesures ne serviront pas à résoudre la crise », s’indigne Sara Alvera, fonctionnaire de 51 ans à la Cour des comptes, venue manifester avec son mari, employé dans le privé.

Le gouvernement cherche ainsi à redresser les comptes publics : le budget 2012, d’une rigueur historique avec 27,3 milliards d’euros d’économies, n’a pas suffi et l’Espagne s’est vu imposer par Bruxelles des conditions draconiennes, en échange d’une aide à ses banques et d’un délai, jusqu’en 2014, pour ramener son déficit public à moins de 3%.

Pour renflouer les caisses, c’est cette fois le pays tout entier qui va payer : renonçant à ses promesses, le chef du gouvernement de droite Mariano Rajoy a décidé une hausse de la TVA, qui devrait rapporter 22 milliards d’euros d’ici à 2014.

Les fonctionnaires, qui ont déjà vu leur salaire réduit de 5% en 2010, puis gelé, perdent en 2012 leur prime de Noël, l’équivalent de 7% du salaire. Et les nouveaux chômeurs verront leurs indemnités réduites au bout de six mois.
Enseignants, infirmières, architectes, policiers...

« Quel Noël fabuleux nous allons passer. Il n’y aura aucun extra cette année. Tous les ans, ils baissent les salaires, pendant que les prix montent, le métro, le bus... », s’inquiète Paloma Martinez, une fonctionnaire de 47 ans, une petite pancarte à la main portant les mots : « Si tu ne luttes pas, qu’auras-tu ? »

« Si nous n’achetons plus, les commerces fermeront, ils vont licencier encore des gens », ajoute-t-elle. « Les gens doivent sortir dans la rue, plus s’il le faut, tout le temps qu’il faudra. »

Depuis la semaine dernière, répondant aux mots d’ordre des syndicats ou des « indignés », ou alertés par les réseaux sociaux, des Espagnols de tous horizons se rassemblent quotidiennement dans les rues, portant les t-shirts jaunes des fonctionnaires de la Justice, verts de l’Education ou les blouses blanches des infirmières.

Les architectes, sous une banderole « Non à la précarité », les chercheurs, avec une pancarte « moins de science, plus de pauvreté », le monde du spectacle, promenant un mannequin noir pendu avec l’inscription « théâtre public exécuté » étaient au rendez-vous jeudi.

Dans la foule encore, des policiers en chemises noires, des pompiers casqués, promenant la maquette géante d’un hélicoptère rouge sur un chariot.

« Ils dévalorisent notre travail, qui est un travail dur. Nous devons descendre dans la rue. Pompiers, balayeurs, infirmiers, pour dire "assez" », lance Manuel Amaro, un pompier de 38 ans.

Après le défilé qui s’est dispersé dans le calme autour de la place de la Puerta del Sol, au cœur de Madrid, un petit groupe de jeunes manifestants s’est massé face à un cordon de policiers qui gardaient les abords du Parlement.

Comme ils refusaient de s’éloigner, les policiers les ont repoussés à coups de matraques, tirant des balles en caoutchouc. Lançant quelques bouteilles ou canettes de bière, les manifestants se sont dispersés dans les rues alentour, allumant des feux de poubelles sur leur passage, se regroupant parfois pour défier encore les cordons de policiers.

Comme le disait LUBAT."Ce n’est qu’un COMBAT, continuons le début !"

Merde, un peu de chauvinisme !

 :)

Les Espagnols sont meilleurs que nous en Foot et en tennis, d’accord..
Mais, "hostia" ce n’est Madrid qui vit se dresser Belleville contre VERSAILLES pour faire vivre l’espoir de la Commune de 71, et , que mes frères de combats etcousins d’Espagne veuillent bien m’excuser , mais notre Quartier Latin et RENAULT de mai 68 cela n’est pas un épisode d’histoire ibérique.

Puis je être encore plus provocateur..?

chez nous, les dictateurs ne meurent pas dans leur lit d’hopital, avec 40 sondes et des perfusions tous les 15 cm de peau décharnée !

Joder !

Z’allez voir, Amigos y Camaradas !!

Quand"on" s’y met, nous aussi , on est pas trop mauvais dans notre genre..

A.C

Il ya des jours ou je suis plus catalan que girondin, en surfant sur le net. ;

.quand je"feuillete"

http://www.elperiodico.com/es/noticias/economia/protesta-masiva-madrid-contra-recortes-2110281

Protesta masiva en el centro de Madrid contra los recortes del Gobierno de Rajoy
Los convocantes calculan en 800.000 las personas que han acudido a una de las manifestaciones más multitudinarias en la capital de España

ou

http://www.elperiodico.com/es/noticias/economia/miles-personas-plantan-cara-hachazo-manifestacion-unitaria-barcelona-2109201

400.000 personas plantan cara al hachazo en una manifestación unitaria en Barcelona


Messages

  • En espérant que le kke grec n’appelle pas à solidarité et que les fils et petits fils de la F.A.I.,de la C.N.T.,des B.I. virent cette charogne de rajoy et fassent revivre les collectivisations qui se développèrent entre juillet 1936 et janvier 1938 en Catalogne pour faire vivre l’anarchie dans toute l’espagne phare d’un autre futur.

  • les policiers les ont repoussés à coups de matraques, tirant des balles en caoutchouc

    les descendants de franco oseront ils aller plus loin ?

    que les espagnols embrasent l’europe, mais cette fois l’histoire ne se reproduiera pas !

    c’est pas comme en 36, cette fois la bourgeoisie ne pourra pas compter sur les staliniens

    • Jaja, tu te trompes ou tu fais exprès : les "Staliniens" n’ont pas fait tomber la République, au contraire, les Communistes ont été les derniers résistants en 1939 et jusqu’en 1974 ils ont été" pourchassés. Ce sont tes amis socialistes, très bien représentés au Pouvoir aujourd’hui en Espagne, comme béquilles du Franquisme.
      Tous les anars ne sont pas exemplaires, il y a en a des tonnes d’exemples en Catalogne en 1936, et ici en France aujourd’hui encore moins. Balayons tous devant nos portes et tous unis construisons autre chose que ce régime mortifère.
      La société de consommation avec l’émergence des "classes moyennes" en Espagne sont une importation américaine qui a permis avec la "Movida" d’effacer provisoirement ou d’acheter la mémoire de beaucoup.
      Josip

    • Coup de G..e et mise au point :

      j’ai vraiment pas de bol !
       :)
      Je poste un papier d’infos sur des luttes...et vlan, ça débarque !

      Un p’tit coup de "toto" qui en appelle à l’anarchie et toi, , qui ose venir commenter un article faisant le point sur le combat de classe en nous ressortant ta nième saloperie qui refusille les camarades d’une génération qui ont été de 1936à 1975 la cible privilégiée des franquistes !
      Alors , on va vite éviter que ça conduise ce "fil" à distraire lapetitemeute dep’tits roquets qui s’étripent au sujet de leur Foire machin...avec 100 commentairesinsipides !

      Donc , très rapidement :

      Comme quelques passants ignorent l’Histoire, je te rappelle que si le stalinisme fut une terrible gangrène du mouvement ouvrier, - là dessus un type comme moi a suffisamment iciet ailleurs donner son opinion pour ne pas avoi rà se"repoignarder l’oignon" pour deux p’tits nanars en mission de déviation de sujet-, cela ne rend pas pour autant très glorieux la livraison clé en mains de MADRID à FRANCO par le général CASADO, ses complices putchistes socialistes épaulés par les ministres CNT-FAI..., ce paquet de lâches espérant
      sauver a leurs couennes , puisque venant de destituer le gouvernement républicain légal de résistants , et trahi les héros de la défense de ,
      la capitale .
      La plupart communistes donc bons à livrer à Franco...
      Un historien très anti communiste par ailleurs a bien décrit cet épisode

      Le général MIAJA, fatigué, a fini par céder. Lui, le héros de Madrid, qui a défendu Madrid . On lui demande d’accepter la future présidence du Conseil National, CASADO, avait pris le Ministère de la Défense ; BESTEIRO les Affaires Etrangères. Il y avait aussi un autre socialiste, deux membres de la C.N.T. un de l’U.G.T.
      ................

      Pendant que l’on fait se battre les Républicains entre eux, les Nationalistes se préparent tranquillement à donner les ultimes assauts.

      Un militant , petit fils d’un de ces "staliniens" , lequel a connu les camps de concentrations pour avoir été dirigeant de M.O.I , un militant girondin qui signe A.C ,et qui s’active au sein de La Asociación para la Recuperación de la Memoria Histórica (ARMH), ce qui l’a conduit par exemple à participer à l’exhumation et récupération des os de 11 cadavres dans la région de San Sebastian , s’autorise à demander gentiment aux"antistaliniens" du clavier de faire effort pour commenter les sujets ouverts...

      Si du moins , à part quelques vociférations anti PC et délires "totos", ils ontun point de vue, des infos , qui permettent qu’on discute de ce que porte en possible extension, l’actuelle mobilisation populaireen ESPAGNE.

      Merci

      Pour le reste, qu’ ils ouvrent un sujet : "Faire toute la lumière sur les crimes fratricides commis durant la Guerre d’Espagne" et je participerai avec quelques "billes" concernant tant les stals tchékistes sous commandement de la3°internationale, que sur d’autres affaires moins connues

      Parce que n’étant pas du combat anti-coco, elles n’ ont jamais intéressé grand monde vu qu’elles mettent en cause de pseudo héros anarchistes..dont certains ont pu retrouver une vie normale, en Espagne , quelques mois après la victoire des fachos..................

      Alors que jusqu’au dernier dernier souffle de Franco par la suite relayé par ses héritiers, c’est à 95 pour cent des militants du PCE, des CCOO , qui ont été traqués, torturés, garrottés , fusillés ..., eux sur lesquels "la bourgeoisie avait tant compté",selon l’historien Jaja

      Parfois j’ai de ces envies de botter des trains , nom de Dieu !

      Comme diraient mes copains cheminots

       :)

      A.C

    • Bien entendu, je répliquais à JAJA

      Pour en revenir au sujet

      L’interview donné par un dirigeant de l’UGT(genre de CFDT, courroie historique du PSOE)

      http://www.jolpress.com/article/carlos-lopez-leader-de-la-fete-ugt-la-crise-est-un-pretexte-greve-generale-syndicat-mariano-rajoy-indignados-812127.html

      Carlos Lopez a accepté d’accorder un entretien à JOL Press. L’occasion de recueillir le sentiment d’un des principaux acteurs du mouvement social espagnol - et de constater qu’au-delà comme en-deçà des Pyrénées, la rhétorique syndicale se ressemble.
      JOL Press : Vous étiez retenu par une réunion importante. Qu’en est-il sorti ?

      Carlos Lopez  : C’était une réunion de tous les syndicats afin d’envisager les modalités futures de notre action contre la politique conduite par le gouvernement de Mariano Rajoy. Nous sommes tombés d’accord sur le principe d’une grève. Nous n’avons pas encore de dates, mais nous allons appeler à une grève générale.

      JOL Press : Pas de dates, mais quelle échéance ?

      Carlos Lopez
       : Probablement pas dans les semaines à venir, ce sont les vacances pour beaucoup. Mais, très certainement, en septembre.

      JOL Press : Au-delà de la situation économique, que reprochez-vous au gouvernement dirigé par Mariano Rajoy et le Parti Populaire ?

      Carlos Lopez : Pour nous, le gouvernement en place démantèle pierre par pierre l’édifice social, tout l’équilibre pour lequel les Espagnols se sont battus depuis la transition démocratique des années 1970. Les mesures prises visent la classe moyenne et privent les travailleurs de tous moyens d’action et de toutes perspectives.

      La situation des Espagnols s’aggrave, car ce sont les classes moyennes, ceux qui travaillent et consomment, qui sont le plus touchés. Il faut, de notre point de vue, faire payer les plus riches.

      JOL Press : Quelles sont, selon vous, les motivations du gouvernement ?

      Carlos Lopez : Le gouvernement utilise la crise comme un prétexte pour alléger l’Etat et développer l’initiative privée, mais aussi, pour introduire - et imposer - une idéologie néo-libérale.

      JOL Press : Quel est le rôle des syndicats dans ce mouvement ?

      Carlos Lopez : Les syndicats sont aux côtés du peuple, des gens. Si la population souhaite que les syndicats agissent, nous avons les moyens de le faire. Les syndicats canalisent le mécontentement social. Ils peuvent aussi servir de catalyseur. Nous avons les moyens d’agir. Prenez mon organisation, nous avons 65 000 membres et, déjà, de nombreuses grèves ont eu lieu dans le secteur de l’éducation, comme dans le reste de la fonction publique ou dans l’industrie minière.

      JOL Press : Le mouvement social est assez informel. Il n’y a pas d’autres leaders en dehors des syndicats ?

      Carlos Lopez
       : Non. Ce mouvement existe depuis plus d’un an et l’action des Indignados est un mouvement informel. Comme un exercice de micro-démocratie directe. Au-delà des groupes locaux, informels, d’autres associations sont aux côtés des syndicats - comme les associations de parents d’élèves - mais seuls les syndicats ont les moyens organisationnels et la représentativité pour coordonner le mécontentement.

      La société dans son ensemble est en réaction contre un gouvernement qu’elle juge réactionnaire.

      JOL Press : Souvent, à travers l’histoire, le rôle et les objectifs des syndicats ont été mis en cause lors de grands mouvements sociaux. Soit qu’ils aient été trop timides, ou trop pressants. Que cherchez-vous ?

      Carlos Lopez
       : Les syndicats espagnols n’ont pas, à ce jour, de stratégie indépendante. Ils entendent avancer parallèlement au mouvement social.

      Nos objectifs sont la défense de la société de solidarité, la défense des services publics, le maintien d’une égalité des chances dans ce pays, la préservation et la création d’emploi.

      Il n’y a plus d’autre opposition dans ce pays. Le PSOE, défait lors des élections de novembre, a sa part de responsabilité dans la situation du pays. José Luis Zapatero a passé huit ans au pouvoir avant d’ouvrir la voie à Mariano Rajoy.

      Seuls les syndicats ont la base sociale pour faire descendre la population dans la rue et protester.

      JOL Press : Quelle serait la traduction politique de votre action ?

      Carlos Lopez
       : Nous sommes des syndicalistes. Au peuple de décider.

      Pour notre part, je me répète, nos objectifs sont la défense de la société de solidarité, la défense des services publics, le maintien d’une égalité des chances dans ce pays, la préservation et la création d’emplois.

      JOL Press : Les syndicats espagnols sont unis ?

      Carlos Lopez
       : On observe - et la rencontre de ce matin l’a montré - une unité d’action totale. Nos idéologies sont différentes, mais nous sommes unis et agissons, de fait, comme si l’Espagne était dotée d’un syndicat unique.

      Tous, nous défendons l’idée que la crise est une opportunité pour relancer notre pays et renforcer son système social.

      A.C

    • le fond de l’air devient rouge. En Espagne, les anars, bientôt les trotskistes...., se fendent de communiqués "anti-staliniens". En France, un heritier Peugeot monte sur les plateaux, le "syndicat SIA-Peugeot (CFT...pour les anciens.....) attaque Montebourg, un mois après la déculottée, la droite, déjà, redresse la nuque. M’est avis que 36-39, c’est bien beau, mais qu’est-ce qu’on va faire en 12,13,14..etc du siècle 21 ?

  • Comme ailleurs en Europe il est encore démontré que de grandes disponibilités de colère populaire et de mobilisation existent.

    Grèves de masse, grèves générales, occupations, batailles pour l’autoorganisation centralisée, ce sont les feuilles de route qui seules permettront de faire reculer la bourgeoisie.

    Des partis travaillant activement à ces tâches organisationnelles complémentaires aux discours politiques généraux sont indispensables dans la phase actuelle dans plusieurs états d’Europe au bord de l’explosion.

    Qu’"on" ne dise pas que les potentiels n’existent pas, que la "classe" ne montre pas sa disponibilité, n’est pas prête à se lever.

    Le mouvement des indignés avec toutes ses imperfections avait mobilisé déjà des masses considérables de la classe populaire, montrant comme dans de nombreux pays les rages montantes, quelques grèves générales d’une journée avaient aussi montré cette disponibilité.

    Le déferlement actuel a à nouveau démontré, un cran plus haut, cette disponibilité.

    L’user et le laminer peu à peu dans des journées sans lendemain serait catastrophique.

    • Je partage.
      Ce qui m’a beaucoup étonné ces jours ci ou j’ai eu l’occasion en Catalogne de discuter avec des amis particulièrement "politisés" , attentifs à ces mouvements parfois déconcertants de ce que tu nommes la "disponiblité de colères" , c’est l’incroyable place qui vient chez tous ceux qui te parlent avec passion, de la "corruption" !

      Certes l’Espagne -notamment pendant les mandatures de F.Gonzalez et du PSOE- a découvert, écoeurée que ce qu’elle croyait être une gangrène franquiste , pourrissait toute la classe politique .

      De même, chez les jeunes et par rapport aux "forces de l’ordre". ;on te parle vite des liens du Ps avec les barbouzes du GAL..

      Tout ça pour dire que malheureusement, le"tous pourris", le "faisons payer les politiciens, les députés" est omniprésent et dispute au besoin d’analyse de classe, un terrain miné.

      N’oublions pas que si la France a son FN qui a "poussé" sur le désespoir et le sentiment que "la politique" c’est merdique , fait pour dépouiller les "petits", si la Grèce a une Aube Dorée affichant quasi sans retenue son côté d’orga fascisante, raciste , ..l’ Espagne , dans son vécu de"crise", voit aussi se propager
      cette idée qu’"après tout, con Franco se vivia mejor.."

      Ce qui est archi-faux, bien entendu mais plus le Capitalisme s’en prend àdes acquis -et avec quelle violence !- , plus l’irrationnel peut trouver des oreilles complaisantes.

      Surtout dans une partie de la société trop jeune pour avoir vécu les années noires de la dictature.

      C’est dire que nous devons à la fois saluer ces"bougés" de RESISTANCE, mais aussi -pour notre propre situation et réflexion sur le cadre"na tional" de la LDC, sans cesse analyser combien" Colères et Luttes -Auto-organisation de base -Orgas révolutionnaires à créer " ne sauraient s’opposer dans le travail de masse..

      A Barcelone comme à Bordeaux...

      Cordialement

      A.C

    • Je rappelle à titre d’information que des vieux Anars et des PSOE Espagnols de Toulouse recevaient officiellement, il n’y a pas si longtemps...Juan Carlos 1er héritier de Franco en visite, sans doute amnésiques ou tout simplement pour la réconciliation.
      En tout cas me copains qui ont vécu au camp de Gurs ou à Sept Fonds, ont apprécié ce geste à sa juste valeur.

    • STP..
      Pourquoi entretenir cette polémique ?

      Vois plus haut, ça conduit à polluer la discussion sur le sujet.

      Merci, Camarade

      Il ya eu de s anars courageux et victimes du stalinisme
      D’autres ne furent que de tristes sires, et certains de vrais crapules , honte du mouvement ouvrier

      Il y a eu des militants communistes admirables au sein d’un Parti dont rien ne saurait justifier les complicités de Diaz, de Carillo, de laPasionaria avec les Services staliniens ;

      J’ai connu des "poumistes" militants intégres et vrais héros de la Révolution espagnole, qui devaient la vie àmon grandpère coco ..et d’autres que Trotsky aurait fait virer..si dumoins le POUM avait été une Organisation reconnue par le Vieux léon comme "trotskyste".ce qui n’était pas le cas,pour cause desérieuses divergences, comme l’ignorent tant demiltants d’extrème gauche

      RESTONS sur ce SUJET, STP

      Tu asdu comprendre qu’on avait une petite attaque de types quin’ayant rien à moudre que leur haine, viennet pour tenter de nous faire sortir denos gonds .
      l’Espagne en lutte et ce que cela impose de réflexions mérite autre chose que le remake usé jusqu’à la corde du manichéisme vengeur de pseudos anarchistes qui reconnaissent par ailleurs ne rien connaitre de la Guerre d’Espagne !

      .

      Décidons intelligemment de laisser ces" garnements" s’user sans leur faire
      l’honneur de leur répondre.

      Bon dimanche

      Cordialement

      A.C

    • D’accord AC, mais j’en ai un peu assez des donneurs de leçons relayés abondamment par les médias et l’imaginaire bourgeois qui se sert de tout et de tous (la récupération des anars est plus aisée que celle des Communistes) pour casser les nôtres, qui étaient et sont encore (quand ils restent Communistes) bien plus dangereux face à cette société pourrie.
      J’aime bien par exemple Ken Loach le cinéaste et George Orwell l’écrivain, mais je n’ai jamais vu, ni connu le commencement d’une révolution en Angleterre. Pour moi, ils ne sont pas l’unique référence en matière de révolution en Espagne, et pourtant ils sont les chouchous des médias, comme le POUM et autres anars, voire Durruti dont j’ai admiré le courage. Je n’ai jamais vu une émission ou un film d’envergure sur les luttes et le courage des Communistes espagnols, mais j’ai subi la promotion de certains arrivistes.
      Heureusement qu’il y a les films et l’action de Jean Ortiz.

    • Quel mélange honteux !
      Il ne manqua pas de partis entiers et de dirigeants pour aller sucer le roi désigné par Franco, plutôt que de préparer l’assaut dans un des pays qui étaient les plus prometteurs à la fin de Franco .

      Bien, plutôt que d’essayer par la bande de salir les autres , je pense qu’il est utile d’essayer de comprendre ce qu’il y a à comprendre des mouvements massifs qui se font jour ici ou là.

      Ce qu’on a à en tirer pour nos résistances.

      Actuellement, disons le, la disponibilité des masses existe , la preuve, et elles ne sont pas comme une bagnole qu’on peut arrêter, garer et redémarrer le lendemain en mettant le contact , après l’heure c’est plus l’heure, ou du moins ça risque d’être l’heure de la réaction la plus noire.

      Il s’agit donc de (re)construire au pas de charge dans le feu des résistances et des choix stratégiques l’ensemble des organisations de la classe populaire, partis, syndicats, associations, etc, en dimensionnant les choses dans une optique d’un affrontement sans rivages et limites .

      La bourgeoisie n’a pas ses coquetteries de se laisser corseter par l’espace et le temps, par les moyens qu’elle met en ligne, elle applique la consigne : peu importe que la hyène soit tachetée ou boutonneuse du moment qu’elle casse les os des jambes de la classe populaire.

      pas d’endiguement....

  • Amis et Camarades..
    Surveillons attentivement ce qui va se passer en ESPAGNE..

    On sait que , faute d’Orgas révolutionnaires de masse, dans un contexte très difficile ou survivre décemment devient , dans certaines catégories de la population, un exploit, travailleurs, jeunes, couches populaires en situation de"lumpen" , la Résistance n’est pas simple à organiser..!

    .
    D’ailleurs , contradictoirement, cela impose la créativité autogestionnaire de luttes avec des aspects qui, personnellement me déroutent parfois, me ravissent le plus souvent
    Pour cause de"racines" je suis en permanence depuis des décennies la façon dont les peuples d’Espagne affrontent le Capital , en essayant de "comprendre", de pister ce qui est à mettre au "pot" d’une démarche d’émancipation..
    ce papier

    Si l’UE, comme c’est en discussion (d’ou la fébrilité des "marchés") re-impose à Rajoy une nouveau tour de "garrote vil" , il faudra observer ce quecela peut déclencher. ;

    Dans ce contexte , est à connaitre.

    Ce journaliste n’est pas marxiste, à aucun moment LUTTES n’est de son langage
    Ce qui est important , pour moi, c’est de toujours décortiquer les"bougés" de l’idéologie dominante
    Qui se doit de prendre en compte des réalités et donc nous n’avons pas à attendre qu’elle nous ponde un nouveau"Kapital" en castillan ou catalan

    Le titre me botte :

    Mariano Rajoy, toutou de Bruxelles

    Certains y verront ma "fixation" sur la dénonciation de la nocivité de ce que je persiste à définir comme une superstructure supranationale, nécessaire au K...pour géopolitiquement mieux coordonner les sales coups , et mieux analyser comment réagissent les populations concernées par le tsunami d’Austérité..
    D’ou le numéro de pseudo divergences Merkel-Hollande qui vise à ce que un pas soit franchis en matière de mise sous tutelle de tout ce qui , certes d’insuffisante démocratie, dérange encore la marche vers la Barbarie..

    Mais je n’insiste pas : mon "national-communisme" et donc le lien qu’avec d’autres je fais entre démarche révolutionnaire ET besoin de s’en prendre aux chaines de cette U.E , est un sujet de divergence que nous assumons sans nous"crisper"...

     :)

    Le Courrier note :

    En Espagne, l’UE n’a pas eu besoin de catapulter un technocrate à la tête du pays. Le gouvernement obéit docilement aux injonctions d’"en haut", pour le grand malheur de la démocratie, s’indigne cet éditorialiste.

    C’est de  Franco Antonio , d’ "El Periódico de Aragón " qu’il s’agit

    Son papier :

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/20/mariano-rajoy-toutou-de-bruxelles

    "La réforme du marché du travail est juste, bonne et nécessaire… Et même si elle ne l’était pas, allez donc désobéir à Merkel  !

    Ne faisons pas comme Mariano Rajoy et son gouvernement, appelons un chat un chat et admettons-le : nous sommes déjà passés sous la tutelle de l’Allemagne, de l’UE, de la BCE et du FMI. Ce n’est un secret pour personne, que ce soit à l’étranger ou dans notre pays, en matière de gestion de la crise, ce sont eux qui tiennent les rênes. Ce sont eux qui décident, établissent les diagnostics, puis appliquent leurs politiques sans plus attendre, sur notre dos.

    L’Allemagne et consorts poursuivent leurs expériences. Ils tentent de savoir si une austérité stricte et immédiate, avec dépeçage de l’Etat-providence, pourrait aboutir au miracle de la reprise - malgré la récession que ce type de mesures brutales engendrent habituellement. Dans les autres pays, cela n’a pas marché. Et ici, jusqu’à présent, cela n’a pas marché non plus.

    Il est possible que dans quelques mois, si la situation se dégrade encore, l’intervention devienne officielle. Mais jusqu’à présent, cela n’a pas été nécessaire. Actuellement, les administrateurs internationaux exercent un pouvoir total et effectif sur l’économie espagnole sans pour autant avoir confisqué ce pouvoir aux partis politiques élus par les citoyens, comme ce fut le cas en Italie. Rappelons que là-bas, ils ont placé un de leurs hommes au poste de Premier ministre, le technocrate Mario Monti. Certes, Berlusconi est une honte et Monti un type sérieux, mais le procédé n’en demeure pas moins inacceptable. Ils ont provoqué un autre scandale démocratique en Grèce, où les élections ont été invalidées pour la seule raison que ceux qui acceptaient de se soumettre aux directives internationales de l’austérité n’avaient pas obtenu la majorité pour gouverner.

    Rajoy, un partenaire docile

    En Espagne, ceux qui nous contrôlent ont trouvé en Mariano Rajoy une personnalité qui leur facilite les choses et leur permet de mener leurs politiques sans malmener les principes démocratiques. La situation est idéale : Rajoy, élu démocratiquement par les Espagnols, assume dans notre pays les fonctions du technocrate qui applique docilement, sans chercher à en savoir plus sur les critères économiques décidés pour notre bien par Angela Merkel. En outre, Rajoy n’a pas eu à tracer de ligne rouge, puisqu’il a une grande affinité idéologique avec la chancelière allemande.

    Quant à nous, les Espagnols, nous avons si peu d’exigences en matière de démocratie que nous acceptons non seulement que le programme économique validé par les urnes ne soit pas appliqué, mais en plus que Rajoy fasse tout le contraire de ce qu’il avait promis [Rajoy avait, entre autres, promis de ne pas augmenter la TVA et de s’opposer à toute hausse d’impôts]. Avec Rajoy, Montoro et De Guindos [ministre des Finances et ministre de l’Economie et de la Compétitivité] - qui exécutent des politiques auxquelles ils ne croient pas, font sans remords le sale boulot, et habituent l’opinion publique à s’informer directement à Bruxelles et de Berlin plutôt que de les écouter - pourquoi Merkel se donnerait-elle la peine de mettre à la tête du gouvernement espagnol un technocrate indépendant  ?

    Les Espagnols ont encore un autre problème.

    La crise a appris à Rajoy et son équipe à intervenir dans des domaines qui ne relèvent pas de leurs compétences. Pour la gestion de la crise économique, Rajoy s’en remet à l’Allemagne en bon technocrate obéissant. Pour le reste, il intervient dans les compétences d’autrui en appliquant l’idéologie de l’aile dure du Parti populaire (PP), c’est-à-dire recentraliser et défaire les réformes de Zapatero. Pour tous les sujets autres qu’économiques, la crise est un alibi pour prendre des décisions graves à la hâte et sans débat. L’Espagne s’enfonce dans l’opacité, le pouvoir met les médias publics sous tutelle et complique le travail de la justice pour les affaires de corruption qui le concernent de près.

    Non seulement cette crise nous appauvrit, mais en plus, elle menace notre démocratie.

    cordialement

    A.C

  • c’est la chanson de l’été qui parcourt les manifs..!!

    Videoclip - Que se joda Andrea Fabra (Diego Escusol)

    http://www.youtube.com/watch?annotation_id=annotation_189427&feature=iv&src_vid=j3eK3MSygPY&v=BXyxhdFwLmY

    on peut faire un tour sur
    http://espagneendirect.wordpress.com/

    Ce commentaire :

    les citoyens
    Publicado el 14 de julio de 2012 por ecomaternal

    Alors je vous explique. Cette dame c’est une députée du PP (extrême droite qui gouverne maintenant l’Espagne). Il y a quelques jours, alors que Rajoy, président du gouvernement, venait d’annoncer des mesures drastiques telles que augmentation de la TVA, ba baisse des indemnités de chômage à seulement 50% du salaire à partir du 6e mois pour forcer les chômeurs à se bouger et à chercher du travail (ici on travaille un an pour avoir droit à trois mois de chômage, je le rappelle…et dans le contexte actuel trouver du boulot quand on a perdu son emploi c’est impossible) et bien cette demoiselle a applaudi comme tous les autres députés, mais en plus elle a dit en parlant de la population “que se jodan” ce qui traduit deux idées : “qu’ils ailles se faire foutre” et “bien fait pour eux”.
    Vous imaginez le scandale, dans le contexte actuel qui plus est…
    Si déjà il commençait à y avoir des mobilisations là ça fait vraiment effet boule de neige. D’autant plus que cette demoiselle est la fille d’un homme politique inculpé maintes fois pour corruption mais bien sûr blanchi, qu’elle a obtenu une place au congrès par piston et qu’elle a eu droit à un emprunt de 1 million d’euros par Bankia, la banque qui a fait faillite et a été renflouée grâce a l’argent du “sauvetage” dont tout le pays subit maintenant les conséquences.

    Bref, c’est un vrai scandale, une honte, on demande bien sûr sa démission, mais comme je l’ai déjà expliqué, tous ces politiques ils sont descendants du franquisme alors finalement ils croient qu’ils ont encore tous les droits et que le peuple ne peut rien.
    En tous cas c’est vraiment ce qu’il fallait au pays pour réveiller une partie de la population qui avait du mal a s’en sortir mais acceptait tout de même son sort comme quelque chose d’inévitable, contre quoi ils pensaient ne pas pouvoir grand chose. Et ça met aussi en évidence que dans ce pays n’importe qui peut faire de la politique, arriver à être haut placé simplement en étant pistonné et tout se permettre.
    Alors moi je lui dis merci à cette demoiselle parce qu’elle a fait juste ce qu’il fallait pour réveiller les consciences.

    Quant à mon ami aquitain ORTIZ (1) il a écrit sur son blog :

    http://antifranquisme.hautetfort.com/

    10.07.2012
    Abattage et dépeçage en Espagne

    Nous rentrons de Barcelone où nous étions en tournage... La situation est ahurissante et les gens assommés, comme paralysés. Seule consolation : des milliers de T-Shirts rouges.
    On revoit sur les trottoirs les scènes de misère de jadis ; les médias annoncent de nouveau "recortes" imposés par "L’Europe". Ce ne sont pas des coupes budgétaires, mais une véritable entreprise d’abattage, de dépeçage. Tous les journaux indiquent que le gouvernement va augmenter les impôts indirects (IVA, équilavent de la TVA), supprimer encore plus d’emplois publics, et augmenter la durée de travail des fonctionnaires, en contrepartie du "sauvetage" des banques par "l’Eurogroupe", la BCE et l’UE. Lorsque le gouvernement Zapatero augmenta l’IVA, la droite espagnole hurla, la considérant comme un impôt injuste, qui porte atteinte à la consommation, et à la relance de l’économie. Mais c’était hier. Les uns et les autres ont donc augmenté l’IVA, l’impôt le plus injuste, et ont fait payer le peuple.
    Quelle différence entre la rigueur de droite et la rigueur de gauche ? Une table ronde ? Un sommet social ?
    Le ministre du Budget et des Administrations publiques, un certain Montoro (en un seul mot !), déclare qu’il faut ajuster le statut des fonctionnaires sur celui du privé. Nous le citons : "Le concours est un moyen de sélection, pour que les meilleurs fassent tourner le Service public, et non pas pour avoir un emploi sûr toute la vie, face aux autres salariés." "Après tout", ajoute-t-il, "les fonctionnaires sont payés avec les impôts". Et de poursuivre : "nous allons assimiler le statut de la fonction publique aux régimes existants dans le secteur privé".
    Au moins, en Espagne, c’est clair, ils le disent.
    L’opposition, le PSOE, est aux abonnés absents. Son secrétaire général au long nez, n’apparaît que dans un coin de journal, pour remercier l’Union européenne d’avoir accordé un délai supplémentaire (2014) pour réduire le déficit en dessous de 3%.

    Post-scriptum : l’Eglise ne paie pas d’impôts, et aucun "recorte" n’est prévu pour le budget parasitaire de la famille royale. La télé fait la une sur le mariage de Iniesta, le maître à jouer de la "Roja"

    .

    (1) Jean a publié plusieurs bouquins, tous documentés , tous plein de passions que je partage

    Notamment son ""Mi guerra civil"

    dont l’éditeur écrit :

    http://livre.fnac.com/a1740135/Jean-Ortiz-Mi-guerra-civil

    Jean Ortiz, Maître de conférence à l’Université de Pau, relate son histoire et celle des siens ; un écho de l’épopée des Républicains espagnols. Depuis l’enfance, elle lui a été racontée par son père avec l’héroïsme des sans grade.
    Il revendique la noirceur de "Mi guerra civil" comme une recherche lucide de nouveaux espoirs. L’espoir illusoire ne permet pas de transformer l’existant.
    Ces quelques notes noires de vérité humaine l’aident à militer aujourd’hui, de barricade en barricade. Elles ne prétendent pas à la "vérité historique", mais aimeraient en proposer un reflet personnel.

    A.C