Accueil > Libérez Akram RIKHAWI !
La justice israélienne, qui est prompte à acquitter ses dirigeants les plus corrompus, maintient en prison un homme qui est à l’agonie, un Palestinien de Gaza, père de 8 enfants et le tuteur de 5 neveux, qui en est aujourd’hui à son 97ème jour de grève de la faim !
Akram détient en ce moment le triste record de la plus longue grève de la faim au monde. Il peut mourir d’un jour à l’autre parce que l’occupant israélien le laisse pourrir dans une de ses prisons où il est incarcéré illégalement, et où il n’a pas pu recevoir la moindre visite de sa famille depuis 6 ans !
Il n’est ni footballeur, ni artiste. C’est un petit entrepreneur, père de 5 filles et trois garçons, qui a en outre recueilli les 5 enfants de son neveu, chez lui à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, quand celui-ci est décédé il y a 22 ans.
Il est né en 1973, mais parait bien plus âgé en raison de cette grève de la faim et de ses conditions de détention qui ont aggravé son asthme et créé des complications comme le diabète et l’ostéoporose.
Akram a été arrêté le 7 juin 2004 à un check-point israélien à l’intérieur de la bande de Gaza, alors qu’il se rendait à son domicile. C’était l’époque où l’armée israélienne et 7000 colons occupaient la bande de Gaza (de manière terrestre).
Pendant son arrestation, il a été dénudé par les soldats qui ont lâché leurs chiens sur lui pour l’intimider. Puis un tribunal militaire l’a condamné à 9 ans de prison, et il a été continuellement détenu au "centre médical" de la prison de Ramleh depuis son arrestation, vu son état de santé très critique !
Mais dans ce fameux centre médical, on ne l’a pas autorisé à prendre ses injections contre l’asthme, ce qui a aggravé son état, comme ont pu le constater les médecins de l’association israélienne PHR, qui n’ont réussi à le voir qu’une seule fois, le 6 juin dernier et qui ont demandé son transfert d’urgence dans un hôpital civil, ce qui a été refusé par le gouvernement israélien.
Il a dû être opéré d’un décollement de la rétine et d’un glaucome. Il souffre de problèmes rénaux, d’un taux de cholestérol élevé et de déficience immunitaire. PHR avait déjà constaté il y a plus d’un mois une perte musculaire et ces complications très inquiétantes. Depuis, aucun médecin indépendant n’a été autorisé à lui rendre visite.
Il s’est mis en grève de la faim le 12 avril dernier, suite à un refus israélien de lui accorder une libération anticipée, bien que tout prisonnier ayant effectué les deux tiers de sa peine soit habilité à le demander, et notamment en cas de problèmes de santé.
Ne le laissons pas mourir !
Contactons notre gouvernement, nos élus, les journalistes que nous connaissons, ainsi qu’ Amnesty : webmestre Sw3 amnesty.asso.fr et pour Israel/Palestine : isrtopal Sw3 amnesty.fr