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"Changer", faux clin d’oeil à notre amie La Louve (zaz)

par Ocsena, contre le système-ENA

Publie le dimanche 16 septembre 2012 par Ocsena, contre le système-ENA - Open-Publishing
6 commentaires

"Changer", faux clin d’oeil à notre amie La Louve (zaz)

Cf. son texte : Subject : "Si nous voulons que tout reste comme c’est, il faut que tout change"* - La Louve - BELLACIAO

http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

Ceci est une spontanée inspiration faite d’un jet pas une réponse, car tout le non-art du web est évidemment de ne jamais répondre à la question posée, c’est quand même la moindre des choses.

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Avertissement préliminaire de l’Ocséna, réf. et autres liens

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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1 Première étape, définition de "Changer"

Changer, voilà donc ici la grande question supposée. ici, posée il y a peu par notre muse Louve.

Changer, constatation immédiate, c’est et n’est pas en même temps le mouvement ; le mouvement est impliqué certes, forcément, on ne peut faire sans mais il est évident que le seul mouvement ne suffit pas pour faire du changement.

Pas de changement sans mouvement of course, mais l’on peut toujours mouver sans changer du tout. Faites du vélib, achetez-vous soudainement des tas de fringues à crédit sur la carte fauchée à votre mère, ca fait plaisir mais qu’est-ce que ça change hein au sens fort du terme, rien. Le changement est un effet le mouvement mais en plus fléché, orienté, le changement suppose en vérité l’idée d’un pluss de fait..

D’habitude il y a en effet dans l’idée de "changer", l’idée d’un progrès au moins pour le locuteur, progrès moral, matériel, ou autre, etc.. Il est vrai que le progrès réel de tel locuteur peut-être un gros régrès pour tel autre et inversément.Le facho comme le progressiste en effet veut aussi du changement. L’âge d’or est des deux côtés visé, mais il ne brille pas pareil et n’est pas dans la même direction.

Le progrès-régrès est synomyme et opposé au progrès-progrès. Le progrès-régrès de l’énergumène rétro est dans la déstruction du métier à tisser, il est contre le bateau marchant à la vapeur, il est pour le retour à la terre en petites parcelles, le retour au travail, à l’honneur et à patrie, bref le progrés-régrès est un peu (c’est son droit) dans la mystique de l’angelus du soir et du maréchal.

Le progrès-progrés, lui, est assurément créatif, novateur, et éventuellement beaucoup plus cassant, il vise l’omelette sans la moindre pitié pour les oeufs. La changement comme progrès-progrès a facilement en lui de la frappe révolutionnaire. Il peut être aussi moins frappant moins révolu il est alors socdem. Tout dépend si vous misez sur le cours ou le long terme. Le progrès-progrès c’est le choix entre le couteau entre les dents ou le morceau de bois doux dans le ratelier. C’est une question de caractère.

Nous avons tendance à croire, nous, non sans larmes, que la manière forte déménage nettement et efficacement mais que sur la durée elle perd beaucoup. De Spartacus aux spartakistes la fin nous paraît in fine toujours tragique, la "big machine" arrive toujours à les broyer sur le champ de bataille ou dans les égouts de Berlin.

Il y a peu de révolutionnaires finalement heureux excepté bien sûr Joseph Staline qui est très mal vu et qu’il est même interdit de citer vous le savez bien. Mais basta ! Viva Zappata quand même !

NB : Le changement est attractif comme on voit mais n’est pas sûr, le mouvement lui est mystérieux, Le "premier mouvement" celui avant lequel il n’y avait supposément rien, Aristote l’appelle Dieu, d’autres Elie, d’autres plus modernes l’appellent E = mc2, d’autres encore à Wall street ne changent pas son nom mais le collent sur le billet vert "in God we trust", comprenne qui veut.

2° Deuxième étape. Le "philosophe" qu’on ne nommera nommément pas pour pas avoir l’air de jouer les cuistres-enfants ou manifestement demeurés, le "philosophe" divise les gens en deux catégories : il y a ceux qui ont et ceux qui n’ont pas, les premiers veulent rester sur place où ils sont bien, les seconds enragent et veulent aller comme ils disent de l’avant. Avanti !

Chacun trouvera très bien dans quel camp il se trouve perso. Fauchés, smicards, rats-crevés, membres du Lumpen prolétariat, Français simples et moyens, vous savez tout de suite dans quel camp vous vous trouvez par la force des choses, sauf si vous avez le pot contrariant comme on disait de gagner au loto. Le camp des n’ayant-pas-voulant-avoir est communément assez bruyant pour ne pas dire assez braillard.

L’autre camp, celui des correctement possédants est raisonnable, posé, mieux habillé moins débraillé, voix mesurée.

3° étape Le camp des voulant-avoir est bien sûr répertorié dans les critiques nettement gueulards , il se nourrit avec l’éthique, il se nourrit d’indignation morale, c’est le camp des indignés, il occupe le web. je vous demande si et vous et nous nous en sommes ?

Le camp des satisfaits de leur sort est bien entendu du côté de la presse, en costume-cravate qui est ce que vous savez au service de qui vous savez, il ne s’appuie pas sur la morale il s’appuie sur la science, la science il l’appelle aussi l’économie (c’est un doublet), cette idéologie ingénieuse qui enseigne comment on fait de l’argent avec de l’argent. ca bien sûr c’est pour les malins.

4e étape. Dans les cloches indignées que nous sommes malheureusement, dans les cloches éthiques et morales que nous sommes, il y a encore des choses à dire ; sur l’action et le langage d’abord.

Vous avez appris que le langage servait à la communication, la comm de data, de données, de démonstrations, etc. Comme tout ce que l’on raconte c’est assez faux. Le langage sert plus fondamentalement d’abord à l’expression. L’expression de tout ce que vous avez de gros sur la patate, vos sentiments vos passions, vos blabla les plus généreux et les plus vains ?

 A ce stade nous distinguerons les volontés de faire purement verbales et les volontés de faire réelles si toutefois elles existent dans notre société à nous quant on a rangé les rollers, les écouteurs, etc.

Que voulons-nous exactement en vérité ? Que pouvons-nous dans la réalité ?

5e Etape : Le TCE, s’agit-il bien de cela ?

Evidemment revenons un poil au TCE ? Le TCE est évidemment une connerie, mais on ne va pas développer, c’est assez largement fait ? Faut-il pour autant utilement s’en préoccuper ?

6e étape pour finir : 4 pensées zaz heureusement, c’est bien, parfaitement inadaptées au présent sujet

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ocsena zaz ‏ Nrz OcsenaZaz

Hollande et Ayrault toujours en baisse dans les sondages. Le Monde a l’air embêté.
Il est clair que les journaux bien contents sont à droite, les mécontents à gauche. Conclusion : Le Monde doit donc être à gauche, est-ce que ça vous va ?

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ocsena zaz ‏ Nrz OcsenaZaz

Fête de l’Huma, Mélenchon : « Ceux qui prêchent le consensus sont des endormeurs ! ». Pas de risque avec Mélench, lui c’est l’embaumeur !

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ocsena zaz ‏ Nrz OcsenaZaz

Le XVIe arrondissement de Paris, un fief sarkozyste « décomplexé » titre Le Figaro
En fait le Figaro est désespéré ou alors il fait de l’humour sans l’avouer : lisez l’article, au départ c’est quelques
militants enfants dans 25 m2.

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ocsena zaz ‏ Nrz OcsenaZaz

Fête de l’Huma. Le Front de gauche joue l’unité (mais quand même pas l’humilité). "Je suis un
artiste" déclare Mélenchon en toute modestie (Europe 1). Oui Mélenchon c’est en quelque sorte Shrek
mais en plus maigre !

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Ocséna

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