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Stupéfaits des insultes de dirigeants de gauche pour le oui...

Publie le mardi 12 avril 2005 par Open-Publishing
4 commentaires

Stupéfaits des insultes de dirigeants de gauche, nous voulons sauver l’honneur des socialistes au sein de la gauche

Offensive du "oui" ?

Raffarin obligé de reconnaître qu’il a menti sur la baisse du chômage !
Un dirigeant de gauche accuse la majorité de la gauche de faire le travail de Le Pen...

Oui, il y a un lien étroit entre le texte et le contexte, oui, derrière le projet de constitution, c’est la politique libérale de Chirac et Raffarin qui est en jeu !
Nul ne peut et ne pourra déconnecter la défense de l’Europe du combat contre le chômage, les inégalités, les délocalisations, le dumping social.

Il faut sauver l’Europe de cette consitution, ce sera la fierté de la France et des salariés français que d’y parvenir.

La France ne sera pas isolée mais courtisée, les peuples, jusque là non consultés, nous applaudiront et suivront notre exemple !

Si les "ouiistes" veulent gagner qu’ils commencent par amender la Constitution de tous ses articles anti sociaux, qui interdisent l’harmonisation par le haut des droits sociaux, qu’ils commencent par interdire les articles qui permettent la mise en oeuvre du "principe du pays d’origine", car la directive Bolkestein est toujours là...

Que Chirac fasse de la propagande pendant deux heures jeudi soir, sur TF1, est étonnant : n’a t il pas commencé l’année en disant que "le vote du referendum n’était pas politique" puis en se contentant d’argumenter sur le fait que le "non" était "une connerie", le voilà qui a besoin de deux heures pour imposer une constitution qui selon lui va durer des "décennies"

C’est Chirac qui a signé la constitution, c’est Chirac qui convoque le referendum et nous refusons de « dissocier » la constitution et la politique libérale de Chirac, elles vont de pair, elles s’emboîtent totalement.

Si nous avons une occasion de sanctionner Chirac en même temps que de repousser un texte dangereux et ultra-libéral, c’est bien le 29 mai. Déjà, en 2003, la majorité des Français a désavoué Chirac dans la rue, en 2004, elle l’a fait dans les urnes, elle peut et doit le refaire le 29 mai 2005.

Pourquoi attendre 2007 ?

On ne veut ni de ces “décennies de libéralisme en Europe”, ni deux ans de libéralisme en plus en France.

C’est ça qui fait la force du "non" de gauche : le rejet du libéralisme.

Car 79,9 % des ouvriers, 73,5 % des employés, 69 % des agriculteurs, 63,5 % du secteur public, 59 % des électeurs socialistes, 75 % des électeurs des verts, les électeurs du Pcf et de l’extrême gauche, les salariés de la Cgt, de Fo, de la Fsu, de solidaires, ceux de la Cftc, le dirigeant de la Cgc, et nombre de syndiqués Cfdt et Unsa, sont pour le "non" soit plus de 80 % de syndiqués de ce pays.

Cohn-Bendit qui n’a pas lu la constitution anonne qu’il faut "mettre Keynes à Bruxelles" alors que la Constitution donne plein pouvoir à la “banque centrale indépendante” pour l’objectif de défendre l’inflation avec interdiction de faire des emprunts, et avec un budget européen réduit (seule l’obligation d’augmenter les budgets militaires est constitutionnalisée...)

On est stupéfaits d’entendre un homme de gauche comme François Hollande utiliser n’importe quel argument : devant la Fnsea, pour plaire, il déplore que les exploitants agricoles souffrent de "trop de contrôles" (à peine six mois après l’assassinat de deux inspecteurs du travail qui accomplissaient leur mission en contrôlant la main d’oeuvre saisonnière illégale).

On est stupéfaits d’entendre le même dirigeant en appeler à Chirac pour défendre le "oui" : est-ce que ça ne nous a pas suffi de voter Chirac en 2002, pour lui qui a attaqué nos salaires, nos retraites, notre Sécu, les 35 h, le code du travail ?

On est stupéfaits d’entendre François Rebsamen, n°2 du Ps en appeler lui aussi à Chirac et se plaindre au CSA que trop de temps soit donné au « non » de gauche et pas assez à Le Pen !

On est stupéfait de la déclaration du club “Témoin “qui parle du “non de Le Pen à Fabius”..

On est stupéfaits de la déclaration de François Hollande :
« si Le Pen se fait discret c’est que d’autres font le travail à leur place ».
S’il y avait des raisons pour des socialistes de sauver l’honneur et de défendre un « non socialiste » au cœur du non de gauche, les voilà !

Au cœur de la majorité de gauche qui est pour le « non », il est bon et prophétique, utile, courageux, que des socialistes se fassent entendre, ils contribuent non pas à diviser le parti, mais à ne pas l’isoler de la majorité de la gauche. Ils contribuent à préparer un rassemblement de la gauche où le « non » sera majoritaire. Ils ne sont pas seulement utiles mais irremplaçables. Ils contribuent à aider notre parti pour une nouvelle donne de l’après-29 mai. Car pour écrire le projet socialiste 2005, 2006, 2007, il faudra aussi être représentatif de ce « non ». Le rassemblement de la gauche, demain, devra être coloré du “non-socialiste”.

Gérard Filoche, lundi 11 avril

C’est ce que nous faisons, Marc Dolez, Gérard Filoche, Jacques Généreux en faisant un tour de France socialiste des 20 régions, en dix semaines de la Rochelle à Strasbourg !

Nous sommes déjà passés, partout avec un grand succès, des salles pleines,
par La Rochelle, Niort, Rouen, Le Havre, Elbeuf, Caen, Lyon, Grenoble,

Nous sommes le lundi 11 avril à Tours

Le mardi 12 à Marseille

Le 14 à St-Nazaire,

Le 15 à Angers et Le Mans

Le 18 à Limoges, Tulle, Guéret, Sarlat.

Le 19 avril à Pau...

Messages

  • Merci à vous d’apporter la contradiction aux Ouiouistes devenus bien agressifs en ce moment et au sein même de votre camp. Une preuve supplémentataire de votre détermination et du refus de résignation ambiante.
    Au sujet de la PAC savez-vous quel est l’agriculteur le plus subventionné au Royaume-Uni ? Le prince Charles himself ! A bas le mariage de l’Europe et du libéralisme...

    Bonne campagne ! car elle devient cinglante, la pédagogie est dorénavant à sens unique...

  • Pas stupéfiant : normal je dirais.

    Certaines "élites" politiques nous rappellent justement que nous ne faisons pas partie de la même "classe sociale". Ceci le démontre à l’envie (que certains petits "soldats" se fassent aussi l’oeuvre des basses besognes -les attaques personnelles-, bien entendu anonymes, ne change rien à l’affaire).

    N’ayons qu’une réponse : effectivement, nous ne faisons pas partie de cette "classe" ni ne nous en sentons "solidaires" ; aussi, comme nous ne courbons pas l’échine !

    RESISTANCE ! NON, c’est NON !

    Patrice Bardet, patrice_bardet@yahoo.fr

    remarque : merci à Gérard et bien d’autres de mener ce combat solidaire (même si nous serons pas toujours du même avis...bien heureusement)