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Fête de Lutte ouvrière ! les 7 8 et 9 juin 2014

par martin

Publie le lundi 2 juin 2014 par martin - Open-Publishing

I. Bienvenue à la Fête de Lutte ouvrière !

Bienvenue à tous ceux qui y viennent pour la première fois comme à tous ceux pour lesquels elle est devenue un grand rassemblement populaire placé sous le signe de la fraternité. La fête, c’est l’occasion de renouer avec les traditions de débats, de rencontres et d’échanges fraternels, l’occasion de rencontrer des militants d’autres entreprises, d’autres villes, d’autres pays avec qui nous partageons les mêmes préoccupations et les mêmes idéaux.

Mais la fête, c’est aussi un grand moment de détente, où pour se distraire, on trouve :

• plusieurs scènes qui proposent des spectacles permanents...
• ...sans parler des animations que l’on rencontre dans les allées, en particulier le fameux cirque Ühler
• une Cité des Arts
• deux cinémas gratuits qui proposent des films récents.
• des expositions et débats scientifiques
• une zone consacrée Au temps de la préhistoire
• des débats politiques, historiques et sociaux animés par des personnalités ou des groupes militants
• un village médiéval
• l’attraction « le parcours dans les arbres »
• un arboretum qui avec ses visites guidées, ne vous laissera pas de bois !
• de nombreux jeux pour les enfants et les adultes
• un grand bal dans la nuit du dimanche au lundi
• sans oublier la gastronomie : des dizaines de stands proposent des spécialités de toutes les régions et de bien des pays : goûtez des huîtres, de la paella, un repas indien, du maffé africain, du colombo antillais ou de la fondue jurassienne, toujours à des prix très raisonnables.
• ... et bien d’autres choses encore ! Alors, visitez cette fête virtuelle... en attendant de pouvoir participer à la fête bien réelle !

Et consultez, au fur et à mesure qu’il se remplira, le programme complet qui vous permettra de voir d’un seul coup d’oeil (presque) toutes les animations de la Fête.

II. Où a-t-elle lieu ?

La fête se déroule dans un grand parc boisé de plusieurs hectares, à Presles, petite ville du Val-d’Oise, à 30 km au nord de Paris, entre L’Isle-Adam et Beaumont. Pour savoir comment s’y rendre, il suffit de suivre ce lien.
En 2014, la fête ouvrira ses portes le samedi 7 juin de 11h à 23h, puis sans interruption du dimanche 8 juin à 9h au lundi 9 juin à 20h !

III. Le carrousel de la connaissance

Dans un chapiteau spécialement construit à cet effet, les spectateurs assistent (en tournant !) à un exposé multimédia d’une durée de 45 mn.
Cette année, le carrousel aura pour thème :
1914 : le capitalisme entraîne le monde dans la barbarie.
Il y a un siècle, l’humanité entrait dans la première guerre mondiale de son histoire. Ce conflit fut une véritable boucherie qui tua dix millions de soldats et autant de civils. Or cette « Grande guerre » ne fut pas comme on nous le répète à l’envi le produit d’une supposée « folie des hommes » et de leur nationalisme. Elle est née des rivalités et de la lutte des banquiers et des industriels pour un repartage du monde. Car, comme l’avait dit Jaurès, « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage ».

IV. La cité politique

Notre fête est un grand rassemblement d’extrême gauche. Plusieurs dizaines de groupes politiques de France, d’Europe, d’Afrique ou des Antilles, y tiennent un stand. Tous ne partagent pas forcément l’ensemble de nos convictions, mais ce rassemblement est l’occasion pour chacun de discuter et de confronter ses idées avec celles des autres groupes.

dimanche 8 juin

• 18h00 : Face à l’offensive anti-ouvrière du gouvernement et du patronat, quelle opposition construire ? Une opposition unitaire de la gauche au gouvernement ou une force politique clairement sur une base de classe communiste et révolutionnaire ? (Débat LO-NPA )
Forum 1

samedi 7 juin

• 14h00 : Centrafrique, Mali : la barbarie du petit impérialisme français (Lutte Ouvrière )
• 15h00 : L’économie capitaliste en route vers la prochaine crise financière (Lutte Ouvrière )
• 16h00 : Le patriotisme économique, un piège pour les travailleurs (Lutte Ouvrière )
• 17h00 : Irak : plus de 10 ans après la guerre et l’occupation impérialistes, le chaos et la misère pour la population (Lutte Ouvrière )
• 18h00 : Face au Front National, quelle politique proposer aux travailleurs ? (Lutte Ouvrière )
• 19h00 : Algérie : après la réélection de Bouteflika (Lutte Ouvrière )

dimanche 8 juin

• 10h00 : Des luttes ouvrières pour la diminution du temps de travail à l’offensive patronale actuelle pour faire travailler plus (Lutte Ouvrière )
• 11h00 : Réforme de l’assurance maladie d’Obama : moins de soins pour plus de profits ! (The Spark )
• 12h00 : Guadeloupe et Martinique : Combat Ouvrier dans les campagnes électorales (Combat Ouvrier )
• 13h00 : Espagne : Après les élections européennes, quelle politique pour la classe ouvrière ? (Voz Obrera - UCI )
• 16h00 : Espagne : Après les élections européennes, quelle politique pour la classe ouvrière ? (UATCI )
• 17h00 : Turquie : Du parc Gezi à la mine de Soma : les travailleurs face au gouvernement Erdoğan et à la bourgeoisie (Sınıf Mücadelesi - UCI )
• 20h00 : Haïti : trois ans de corruption sur fond de dégradation des conditions de vie des classes pauvres (OTR )

lundi 9 juin

• 11h00 : Asie : des mouvements dans la classe ouvrière (Lutte Ouvrière )
• 12h00 : Égypte : les travailleurs face à la contre-offensive de la bourgeoisie et de l’armée (Lutte Ouvrière )
• 13h00 : D’un bout à l’autre de l’Ukraine, les travailleurs face au piège sanglant du nationalisme (Lutte Ouvrière )
• 16h00 : Montée de l’extrême-droite en Europe : un danger mortel pour les travailleurs (Lutte Ouvrière )

Forum 2

samedi 7 juin

• 14h00 : Rupture anticapitaliste avec l’Union européenne ! Gouvernements des travailleurs/ses partout en Europe ! (Tendance CLAIRE du NPA )
• 15h00 : La classe ouvrière en France aujourd’hui : mythes et réalité (Courant Communiste Révolutionnaire du NPA )
• 16h00 : Ukraine : mouvement démocratique inabouti et classe ouvrière coincée entre les fractions en conflit (Mouvement Communiste )
• 17h00 : Marxist Revival : une nouvelle initiative internationale (Workers’ Liberty )
• 18h00 : Italie : Matteo Renzi, la dernière marionnette de la Confindustria (L’Internazionale - UCI )
• 19h00 : Les révolutionnaires face à la propagande nationaliste de tous bords (Fraction l’Étincelle )

dimanche 8 juin

• 10h00 : La coupe est pleine : retour du mouvement ouvrier et rupture avec le PT au Brésil (Fraction Trotskyste Quatrième Internationale )
• 11h00 : Il y a 40 ans, la chute de la dictature au Portugal (Lutte Ouvrière )
• 12h00 : Les luttes et la situation politique en Grèce. La centralité du combat contre l’euro et l’Union Européenne. (OKDE )
• 13h00 : Écologie, cause révolutionnaire (ARS Combat )
• 16h00 : Le Front de Gauche, tentative de recyclage des vieilles idées réformistes (Lutte Ouvrière )
• 17h00 : Grande-Bretagne : La montée du populisme xénophobe de l’Ukip, la crise et la classe ouvrière britannique (Worker’s Fight )
• 19h00 : Les révolutionnaires face à la propagande nationaliste de tous bords (Fraction l’Étincelle )
• 20h00 : Trois ans et demi après le soulèvement populaire : où va la Tunisie ? (Front Populaire de Tunisie )

lundi 9 juin

• 11h00 : Belgique : les élections ne peuvent rien changer, le patronat reste à l’offensive (La voix des travailleurs )
• 12h00 : Les révolutionnaires et la défense de la Sécurité Sociale (Lutte Ouvrière )
• 13h00 : L’autodéfense anti-fasciste dans les années 1930 (Alternative Libertaire )

V. Le chapiteau Karl Marx

Sous ce chapiteau (mais aussi ailleurs dans la Fête), des écrivains, historiens, ou essayistes, viennent présenter leurs ouvrages et en discuter avec tous ceux qui le désirent.

samedi 7 juin

• 14h00 : Julien Chuzeville
Auteur de Militants contre la guerre 1914-1918
• 15h00 : Claudine Rey et Sylvie Pepino
Auteures du Petit dictionnaire des femmes de la Commune – Les oubliées de l’Histoire
• 16h00 : Judith Magre (comédienne )
Elle lira des textes sur le combat des femmes pour « obtenir le droit à disposer de leur corps ». Le film « Le procès de Bobigny » est projeté à 13h30 au chapiteau Friedrich Engels.
• 17h00 : Pierre Merlet
Auteur de L’Opposition communiste en URSS, les trotskystes (1923-1938)
• 18h00 : Jean Gavrilenko
Fils d’un soldat russe qui était à la Courtine en 1917, il apportera des témoignages à partir des carnets de notes et de correspondances de son père à la suite de la diffusion du film « 20 000 moujiks sans importance », au chapiteau Friedrich Engels à 15h.
• 19h00 : Mylène Stambouli
« Faire le bilan des régularisations de la circulaire du 28 novembre 2012 et comprendre les objectifs des lois en préparation sur l’asile et l’immigration. »
• 20h00 : Marc Peschanski
« Comment l’industrie pharmaceutique pille la recherche publique avec l’aide de l’État »

dimanche 8 juin

• 11h00 : l’opposition révolutionnaire à la guerre impérialiste en Allemagne lors de la Première Guerre mondiale
Exposé-débat
• 12h00 : Alexis Spire
Auteur de Faibles et puissants face à l’impôt
• 13h00 : Automobile : Accords de compétitivité, réductions d’effectifs : riposter à l’offensive patronale !
Débat animé par des militants de Lutte Ouvrière de PSA, Renault, Toyota, etc.
• 16h00 : Jean-Jacques Marie
Son dernier livre : Béria, le bourreau politique de Staline
• 17h00 : Présentation du livre « L’ennemi principal est dans notre propre pays – L’opposition à la guerre impérialiste »
Un recueil de textes écrits entre 1914 et 1916 par des militants révolutionnaires luttant pour l’internationalisme et contre la trahison des intérêts de la classe ouvrière par les chefs de la social-démocratie.
• 18h00 : Nicolas Offenstadt
__« La grande guerre. Pour une histoire mondiale ». Co-auteur avec André Loez du livre La Grande Guerre. Le Carnet du centenaire
• 19h00 : Anne Deffarges
Sur son livre « La social-démocratie allemande sous Bismarck Bismarck – histoire d’un mouvement qui changea l’Allemagne »
• 20h00 : Chantons ensemble des chants révolutionnaire
• 22h00 : Les sentiers de la gloire (le film de Stanley Kubrick )

lundi 9 juin

• 12h00 : Marie-Laure Dufresne-Castets (avocate) et Pascal Moussy (juriste du travail)
« la prise d’acte de la rupture du contrat de travail » et les départs « volontaires », une autre façon de licencier.
• 13h00 : Maurice Rajsfus (historien et militant )
A propos de son livre « La censure militaire et policière 1914-1918 »
• 14h00 : François Graner
Auteur du livre Le sabre et la machette : officiers français et génocide tutsi
• 16h00 : « 1914-1918 : les troupes coloniales des Antilles et de la _ Réunion plongées dans la boucherie mondiale »
Exposé-débat avec des militants antillais et réunionnais de Combat Ouvrier et de Lutte Ouvrière.
• 17h30 : Chantons ensemble des chants révolutionnaire

VI. Le chapiteau Friedrich Engels
Sous ce chapiteau, en plus des projections de documentaires, ont lieu des débats avec des réalisateurs ou des participants.

samedi 7 juin

• 12h30 : « Les bonnes affaires du patronat entre 1914 et 1918 » (exposé-débat )
• 16h30 : Débat avec les militants Lutte Ouvrière de La Poste
Après la projection du court-métrage documentaire « Dans la boite », de Juliette Guibaud.
• 17h30 : « Etats-Unis : l’opposition des travailleurs à l’engagement des capitalistes américains dans la guerre » (exposé-débat )
• 21h00 : Jonathan Millet (réalisateur de « Ceuta douce prison » )
Après la projection du film.

dimanche 8 juin

• 12h00 : « Italie 1915-1918 : comment ouvriers et paysans furent conduits au massacre » (exposé-débat )
• 14h00 : La « révolution des œillets » et la situation au Portugal (débat )
Après la projection du film « Capitaines d’avril » aux cinémas.
• 19h00 : « Cent ans après, les historiens repartent en guerre » (exposé-débat )
• 21h30 : Michaël Sztanke (réalisateur d’ « Asie, le réveil ouvrier » )
Débat après la projection du film.

lundi 9 juin

• 11h00 : Louisette Fareniaux (filmologue )
Débat après la projection du « Sel de la terre », d’Herbert J. Bibermann.
• 16h00 : « Les fraternisations sur le front russe en 1917 » (exposé-débat )

A. Les films
Profitez de la Fête pour vous faire une toile !

i. Les cinémas
Il y a deux salles de cinéma sur la fête, qui projettent en continu une série de films et de documentaires récents. Comme tous les spectacles de la Fête, les séances sont comprises dans le prix de la carte d’entrée.
• Grand central (Rebecca Zlotovski )
avec Olivier Gourmet et Léa Seydoux : les conditions de travail des précaires dans les centrales nucléaires
• 12 years a slave (Steve McQueen )
avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender : aux États-Unis au XIXe siècle, l’histoire d’un ancien esclave noir, affranchi puis capturé et réduit à nouveau en esclavage.
• Just the wind (Bence Fliegauf )
La chasse aux Roms en Hongrie.
• La cour de Babel (Julie Bertucelli )
La réalisatrice a suivi pendant un an une classe d’élèves non francophones et leur enseignante.
• Les sentiers de la gloire (Stanley Kubrick )
Un grand classique qui raconte le procès et l’exécution de soldats français, ces « fusillés pour l’exemple ».
• Le Pantalon (Yves Boisset )
Pendant la guerre de 1914-1918, un soldat passe en conseil de guerre pour avoir refusé de porter un pantalon tâché de sang. D’après une histoire vraie.
• Capitaines d’avril (Maria de Medeiros )
La révolution des œillets de 1974 au Portugal, vue du côté des capitaines qui l’ont menée.
• Heimat (1e partie) (Edgar Reitz )
1840, des milliers d’Allemands, en proie à la pauvreté et aux guerres, émigrent.
• The Lunchbox (Ritesh Batra )
En Inde, la vie quotidienne des employés à travers la « lunchbox », le repas préparé à la maison et envoyé sur le lieu de travail.
• Rêves d’or (Diego Queimada Diez )
La galère de trois jeunes du Guatemala qui tentent de rejoindre les États-Unis.

ii. Une nocturne en plein air
Pendant la nuit du dimanche au lundi, si le temps le permet, il y aura une séance en plein air sur l’esplanade des sciences... suivi d’un second film vers 1h (consulter le programme des cinémas).

dimanche 8 juin

• 23h30 : La ruée vers l’or (Charlie Chaplin )

iii. Le chapiteau Friedrich Engels

samedi 7 juin

• 13h30 : Le procès de Bobigny (François Luciani )
Retour sur le procès de 1972, mettant en cause une employée de la RATP qui,
après un viol, avait avorté avec l’aide de sa mère. Ce procès avait créé un mouvement d’opinion aboutissant à la révision de la loi de 1920 qui considérait l’avortement comme un délit.
Suivi, au chapiteau Karl Marx à 16h, de Judith Magre qui évoquera le combat des femmes pour le droit à disposer de leur corps.
• 15h00 : 20 000 moujiks sans importance (Patrick Le Gall )
Témoignages de soldats russes que le tsar avait « prêtés » au gouvernement français en 1914. Ayant appris que la Révolution a éclaté en Russie en 1917, ils réclament leur retour, s’organisent, chassent leurs officiers. L’état-major va les expédier au camp de La Courtine, dans la Creuse, où ils résisteront pendant des mois, avant de faire face à une répression féroce.
Suivi à 18h d’un débat au chapiteau Karl Marx avec le fils d’un de ces « moujiks ».
• 16h00 : Dans la boîte (Juliette Guibaud )
Petit documentaire réalisé en caméra cachée sur cette société de sous-traitance de la Poste pour la distribution de prospectus publicitaires. Le retour du travail à la tâche, pour les jeunes… jusqu’à plus de 80 ans, le patron contournant sans hésiter la durée du travail et la légalité.
Suivi d’un débat avec des militants de Lutte Ouvrière de La poste.
• 18h30 : Glasgow contre Glasgow (un film photographique de Julien Brygo )
Suite à un rapport de 2008 de l’organisation mondiale de la santé, ce film dénonce la différence d’espérance de vie des habitants de Glasgow (Écosse) selon qu’ils sont nés dans un des quartiers pauvres de l’Est ou du Sud (des années de moins qu’au Bangladesh !) ou un des quartiers riches de la ville.
Suivi d’un débat avec le réalisateur.
• 19h30 : Ceuta douce prison (Jonathan Millet et Loïc H. Rechi )
Entourées de murailles de barbelés acérés, les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, situées au Maroc, sont les avant-postes de l’Europe-forteresse. Le film montre, sans images spectaculaires, les conditions de vie faites dans le centre « d’hébergement » de Ceuta aux émigrants africains, parqués, qui attendent parfois des années l’occasion de passer sur l’autre continent, par tous les moyens.
Suivi d’un débat avec Jonathan Millet.

dimanche 8 juin

• 10h00 : Figures in the water (Erkal Tulek )
Protestations et manifestations de la population de villages turcs contre la construction de barrages hydroélectriques dans leurs vallées. _ Le gouvernement turc en a décidé la construction avec le plus grand mépris des conséquences pour la population et l’environnement.
Des camarades turcs animeront un débat à l’issue de la projection.
• 13h00 : L’autre façon d’être une banque (collectif Cinélutte )
Il y a juste quarante ans, la grève du Crédit Lyonnais a marqué l’année 1974, et aussi les employés qui y ont participé massivement. Ils ont élu démocratiquement un comité de grève, qui a permis d’associer le plus de salariés possible au mouvement ; il a conduit la grève en se confrontant, bien sûr, à la direction mais aussi à l’hostilité de militants staliniens.
Un débat, à l’issue de la projection, sera animé par Arlette Laguiller, qui avait été élue à la tête du comité de grève, et par ses camarades grévistes d’alors
• 16h00 : Chalvet, la conquête de la dignité (Camille Mauduech )
Retour sur une grève des ouvriers de la banane, au nord de la Martinique, près
de Basse-Pointe, en février 1974. Les militants qui s’expriment dans ce film, et qui ont organisé cette grève, se réclamaient en majorité du courant maoïste. Ils se sont appuyés principalement sur les ouvriers de la campagne, en se joignant cependant à la grève contre la vie chère des ouvriers des villes. Une répression brutale s’est abattue sur les grévistes de la banane, en faisant un mort et des blessés graves.
Ghislaine Joachim-Arnaud, interrogée dans le film, ainsi que des camarades de Combat Ouvrier rappelleront cette période.
• 20h00 : Asie, le réveil ouvrier (Michaël Sztanke )
En Chine, au Cambodge, au Bangladesh, une nouvelle génération d’ouvriers manifeste, revendique de meilleurs salaires et conditions de travail face aux patrons locaux, souvent sous-traitants de trusts occidentaux. Ces travailleurs s’organisent aussi avec ou face à des syndicats officiels en place. De cette combativité surgira-t-il une nouvelle conscience de classe chez des millions d’ouvriers en Asie ? On ne peut que l’espérer.
Un débat suivra la projection, en présence du réalisateur Michaël Sztanke.

lundi 9 juin

• 09h30 : Le sel de la terre (Herbert Bibermann )
En illustration la chasse aux sorcières communistes et progressistes dans le milieu du cinéma qui sévissait en Amérique dans les années 1950 (l’époque du McCarthysme), ce film relate une grève de mineurs, au Nouveau Mexique. Ces travailleurs d’origine mexicaine revendiquent l’égalité de salaires avec les ouvriers blancs. Les femmes de mineurs, qui entrent dans le mouvement en ayant aussi à affronter les préjugés de nombre de leurs compagnons, vont y affirmer leur dignité.
A l’issue de la projection, Louisette Fareniaux, filmologue, abordera cette période de l’histoire des USA.
• 12h00 : Adieu la vie, adieu l’amour (Michel Brunet et Daniel Hennequin )
Eté 1914, l’armée française a tous les pouvoirs. Des conseils de guerre spéciaux jugent sans possibilité d’appel ou de recours en grâce. 2 500 condamnations à mort furent prononcées par ces conseils de guerre entre 1914-1918 et au moins 620 soldats exécutés par l’armée. Après 1916, si ces tribunaux disparaissent, l’armée continue à fusiller, particulièrement lors des mutineries de 1917. Ce film redonne vie à ces « fusillés pour l’exemple ».
• 17h00 : 20 000 moujiks sans importance (Patrick Le Gall )
Témoignages de soldats russes que le tsar avait « prêtés » au gouvernement français en 1914. Ayant appris que la Révolution a éclaté en Russie en 1917, ils réclament leur retour, s’organisent, chassent leurs officiers. L’état-major va les expédier au camp de La Courtine, dans la Creuse, où ils résisteront pendant des mois, avant de faire face à une répression féroce.
• 18h00 : Asie, le réveil ouvrier (Michaël Sztanke )
En Chine, au Cambodge, au Bangladesh, une nouvelle génération d’ouvriers manifeste, revendique de meilleurs salaires et conditions de travail face aux patrons locaux, souvent sous-traitants de trusts occidentaux. Ces travailleurs s’organisent aussi avec ou face à des syndicats officiels en place. De cette combativité surgira-t-il une nouvelle conscience de classe chez des millions d’ouvriers en Asie ? On ne peut que l’espérer.