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CORREA, PRESIDENT DE L’EQUATEUR : OÙ EST LA PRESSE LIBRE ET INDEPENDANTE ?

par JO

Publie le lundi 18 août 2014 par JO - Open-Publishing
3 commentaires

Que ne diraient-ils pas si cela se passait en Equateur !

Les grands médias internationaux maintiennent un silence complice sur la situation du militant et journaliste Australien réfugié depuis deux ans à l’ambassade équatorienne à Londres et dans l’impossibilité de la quitter.

Le président de l’Equateur, Rafael Correa, a condamné mercredi la censure imposée par la presse internationale sur le cas de Julian Assange, fondateur de Wikileaks poursuivi par les Etats-Unis en raison de ses révélations.

A travers son compte Twitter le Président de la nation andine a déclaré :

Assange est la cible de la persécution par le gouvernement des États-Unis en raison de nombreuses révélations sur les irrégularités et violations commises pendant les guerres en Irak et en Afghanistan.

Bien que le gouvernement de l’Équateur lui ait offert l’asile militant sur son territoire national ; il n’a pas pu le réaliser parce que les policiers britanniques gardent l’ambassade du pays à Londres constamment en attente de l’arrêter s’il tente de partir.

Pendant ce temps, le ministre des Affaires étrangères de l’Equateur, Ricardo Patiño a rencontré dimanche Assange et lui a réaffirmé son engagement à offrir un soutien et la protection nécessaires complets.

"Notre décision absolument solide, est une décision qui se fonde sur la reconnaissance de son courage ! Sa décision a non seulement le soutien de l’Équateur, mais aussi le soutien de millions de personnes dans le monde" cités d’un communiqué officiel publié par le ministère Equatorien des Affaires étrangères.

(Dernière minute : L’ambassade d’Equateur d’Angleterre communique : Il est temps de libérer à sa demande JULIAN ASSANGE qui va tenter de faire respecter ses droits humains !)
(source TELESUR)

Messages

  • Digne fils de Feu Hugo Chavez , et super paire de cojonnes , on peut

    pas se vanter d’avoir les mêmes chez nous n’est pas JO ? , on pourrait

    faire les COQS , mais bon ,on peut toujours rêver

    • Quand les communistes européens comprendront que le renouveau provient de l’amérique latine, alors ils auront fait un grand pas.

    • Cercle Ouvrier du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais

      n°126/17/08/14

      comibase@gmail.com - http://joukov.eklablog.com/

      Il y a 10 ans, Hugo Chavez écrasait la bourgeoisie compradore vénézuélienne, donc les USA et le FMI.

      En 2004, la victoire du président Chavez, lors du vote sur le référendum visant à le révoquer, avait signifié la reconnaissance des politiques économiques et sociales de son gouvernement. En effet, Chavez avait su renforcer les programmes de santé, l’alphabétisation, la réforme agraire, les droits des pêcheurs artisanaux, la protection des minorités indiennes et noires… et la maîtrise des ressources pétrolières nationales. Cette large victoire avait donc et aussi montré un appui inconditionnel d’une grande partie de la population à l’égard de la politique extérieure donnant la priorité à l’intégration autonome du Venezuela dans l’ALBA1, au grand damne des centres de pouvoir, et notamment par rapport aux Etats-Unis.

      Cette victoire sans précédent de la démocratie vénézuélienne fût un nouveau pas vers le collectivisme et une démocratie réelle, puisque le dispositif de référendum révocatoire, introduisait dans la nouvelle Constitution le fait qu’un élu soit évalué à mi-mandat par ses concitoyens. C’était là une première mondiale et un véritable exemple, car quel dirigeant occidental accepterait de se soumettre à une telle épreuve, et lequel d’entre eux pourrait espérer voir sa popularité augmenter de trois pour cent après 5 ans d’exercice du pouvoir ? En 2004, malgré la propagande de la bourgeoise compradore et de leurs alliés impérialistes, 60% des Vénézuéliens avaient appuyé la gestion de ce gouvernement, et 1,8 millions de Vénézuéliens supplémentaires avaient voté Chavez, et ce par rapport aux élections présidentielles de 1998.

      Il est évident que l’émancipation par l’éducation, voulue par ce gouvernement a permis à des millions de personnes marginalisées, de participer à la vie politique du pays en allant voter.

      La révision de la Constitution, le recensement de la population, les programmes de santé et d’éducation, les manifestations culturelles… ont permis l’intégration des quartiers populaires et villages ruraux dans la vie politique du pays. Ainsi, 2 millions de vénézuéliens sans existence citoyenne avant cette révision de la Constitution, parfois même sans papiers d’identité depuis leur naissance, s’étaient inscrits avec une fierté retrouvée sur les listes électorales.

      Ce dimanche 15 août 2004, il y avait devant chacun des bureaux de vote, de gigantesques files d’attente. L’opposition bourgeoise, concentrée dans les quartiers riches de la capitale, avait refusé à l’autorité électorale qu’elle ouvre des bureaux de vote supplémentaires dans les zones populaires qui constituent les 65% de Caracas. Ce déni démocratique (à l’américaine US) a fait que des résidents des quartiers pauvres, naturellement pro-Chavez, n’avaient pas pu voter. Mais cette manœuvre de la bourgeoisie antidémocratique (et elle l’est toujours autant aujourd’hui) n’avait pas empêché qu’Hugo Chavez obtienne 60 % des voix exprimées, réfutant ainsi le discours et les pronostics des médias locaux et internationaux, selon lesquels « ce gouvernement « populiste » ne représentait pas plus de 30 % des Vénézuéliens »

      Avant la prise du pouvoir par Hugo Chavez en 1999, la bourgeoisie pratiquait l’apartheid social et politique, voire répudiait toutes les règles démocratiques.

      15 ans plus tard, Chavez n’est plus là, emporté par un cancer dont l’origine est douteuse. Avec la violence organisée et ses annonces malhonnêtes de fraudes massives, depuis une année la bourgeoisie refuse le résultat du scrutin qui a porté Nicolas Maduro au pouvoir pour succéder au Commandant. Cette bourgeoisie violente, colonialiste et raciste, voire même néofasciste, refuse en fait le nouveau Venezuela démocratique créé par Chavez et soutenu majoritairement par les habitants des quartiers populaires, les métis, les indiens et les noirs...

      Aussi, nous pensons qu’Hugo Chavez hier comme Nicolas Maduro aujourd’hui ont et font une erreur car nous considérons qu’il ne faut avoir aucune complaisance avec ces dirigeants politiques bourgeois, ni avec leurs média, ni avec les empires commerciaux, ni avec la hiérarchie de l’église catholique vénézuélienne.

      Chavez puis Maduro ne sont pas assez sévères avec cette opposition bourgeoise, ni avec le patronat ni avec la centrale syndicale CTV, car ils ont été le moteur du coup d’Etat contre Chavez en avril 2002.

      Alors, si certains ont su saluer les appels au dialogue lancés par Chavez en 2004 après le référendum, nous pensons que ce fût une erreur, car en avril 2002, le putsch qui a causé la morts de 70 personnes et la chasse à l’homme de 24 heures qui avait suivi, aurait pu réussir si le peuple n’avait pas su réagir de suite pour restaurer la démocratie.
      Les camarades ont eu certainement des raisons pour recréer le dialogue mais ils n’ont pu oublier que l’opposition bourgeoise et leurs valets (adeptes du Plan Condor de 1973 au Chili) avaient, durant les 3 mois qui précédèrent le putsch, eu recours au sabotage des installations pétrolières (la 1ère ressource du pays) faisant ainsi plonger l’économie du pays dans le rouge.

      Les camarades ont été, pour nous, trop tolérants vis-à-vis des dirigeants de l’opposition bourgeoise qui, avant le référendum de 2004 comme d’ailleurs en 2014, déclaraient « nous ferons payer les « chavistes » ou quand on pouvait lire dans la presse du Venezuela les déclaration de l’ex-président (social-démocrate) Carlos Andrés Perez, qui appelait au renversement d’Hugo Chavez par la violence et déclarait « Chavez doit crever comme un chien » en prônant « l’instauration d’une dictature de transition »… Trop tolérants quand on sait que des ministres et des députés de la majorité, ont été bousculés et menacés par des hommes de main payés par l’opposition bourgeoise alors qu’ils étaient avec épouse et enfants. Trop tolérants avec ceux qui ont utilisé des milices paramilitaires colombiennes (une centaine de ces paramilitaires ont été arrêtés le 8 mai 2004) qui avaient pour mission de s’emparer de casernes et « d’égorger » Hugo Chavez.

      Alors même si l’opposition menée par la bourgeoisie avait refusé le dialogue proposé par Hugo Chavez au lendemain du référendum du 15 août 2004, il y a donc 10 ans, il est impossible de dire que le Président n’avait pas montré des signes destinés à renforcer l’unité nationale. Ce n’est donc pas Chavez qui a divisé le Venezuela, comme se complaisait et se complait toujours à le répéter une certaine presse meut par un sentiment haineux à l’égard de Chavez et maintenant de Maduro, et des politiciens libéraux inquiets de la construction socialiste en cours dans ce pays, malgré la tragique disparition du Commandante.

      Cette presse et ces politiciens ont trop vite oublié que l’héritage de leurs alliés bourgeois au Venezuela, était un taux de pauvreté de 70% dans ce pays qui est le cinquième producteur mondial de pétrole. D’ailleurs, cette situation était tellement intenable que le 29 février 1989, donc bien avant l’arrivée d’Hugo Chavez au pouvoir, que le peuple s’était soulevé en masse contre les mesures d’austérité recommandées par le FMI et appliquées par le président (social-démocrate) Carlos Andrés Perez.

      25 années plus tard, les émeutes organisées par la bourgeoisie compradore appuyée par les USA, le FMI, la BM… et certainement quelques compagnies multinationales pétrolières, ont secoué le Venezuela et fait quelques dizaines de morts. Mais en 1989, le peuple en colère contre les institutions financières internationales, a subi une répression féroce et un état de siège militaire et policier, et environ 4000 personnes avaient été assassinées ou ont disparu. Aussi, quand en 1990, celui qui allait devenir le Président, le Commandante Hugo Chavez, a décidé de s’engager dans la politique, il a utilisé l’énergie de cette révolte pour construire un projet politique qui depuis met le Venezuela sur la voie du socialisme.

      José-Vicente Rangel, le vice-président du Venezuela lors du 1er mandat d’Hugo Chavez avait bien compris le problème d’une trop grande tolérance vis-à-vis de cette caste libérale et avait déclaré « cette bourgeoisie-là est si irrationnelle qu’elle ne comprend pas ce qu’elle doit au président Chavez, et que ces réformes sont inéluctables et se déroulent de façon ordonnée et non violente ».

      En effet, dans un autre temps et dans un autre lieu, cette opposition aurait été balayée avec des méthodes moins complaisantes, car jamais la bourgeoisie et ses partis politiques n’accepteront que des habitants des bidonvilles, des zones rurales et des quartiers populaires, que des métis, des indiens, des noirs, que des ouvriers, des paysans sans terre, des pêcheurs artisanaux, puissent avoir des droits pour construire un pays et une économie à leur service.

      Aussi, si nous sommes cohérents avec nous-mêmes, en tant que communistes, en tant que marxiste, en tant que léninistes, nous devons apporter un soutien complet au Président Maduro et à sa majorité politique et sa dynamique populaire, car Hugo Chavez, comme Fidel Castro, Evo Morales, Rafael Correa… nous ont et nous donnent toujours l’espoir d’un monde juste. Car l’Amérique du Sud, caribéenne et centrale sont à ce jour nos modèles de société contemporaine, où l’homme n’est plus qu’au seul service de la finance et de la bourgeoisie et des multinationales, grâce à des politiques ambitieuses de progrès social et des économies réellement au service du peuple laborieux.

      C’est bien là la preuve qu’un autre monde est possible, encore faut-il en avoir la volonté et le courage politique de le construire, avec un grand parti, quartier par quartier, ville par ville, région pas région, pays par pays, union de pays par union de pays… pour le socialisme réel et la paix !

      1] Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique.